Burn it down ▬ A.T

◭ Arrivée à Panem : 28/04/2012

Alayna Tomàs

CAPITOLE / EMILY DIDONATO

→ Mon personnage se nomme Alayna Tomàs. Elle est âgée de vingt-trois années. Elle vient du Capitole. Voici ses principaux traits de caractère : c'est une garce. centrée sur elle même. égoïste, narcissique, il est difficile de l'atteindre. Elle est dans son petit monde où elle seule compte. Grandit et nourrit par le luxe, elle méprise tout ceux qui n'ont pas un minimum de classe.. Mais elle a peut-être certaines faiblesses/atouts qui sont : elle sait très bien marcher et courir avec des talons, peut se maquiller correctement en moins d'une minute. Mais grand dieu elle ne se salirait jamais les mains dans un combat.

Votre prénom ? Toujours le même Razz

Votre pseudo ? Idem x)
Comment avez-vous connu le forum ? Agna x)
Que pensez-vous de ce forum ? Petit bébé je t'aime encore plus

Un petit mot pour la fin ? Carpette.
Le code est... ok by moi-même

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FICHE DE PRESENTATION/MODELE/

A genoux sur la moquette pourpre et confortable. La chaleur du soleil me tape dans la nuque dégagée par mes cheveux. Ma crinière de bronze regroupée en un chignon parfait au dessus de mon crâne, laisse s'échapper quelques mèches folles. Mes prunelles acajous filent sur l'étoffe de soie blanche qui roulent entre mes doigts fins. Les rayons de l'astre solaire reflètent sur sa blancheur éclatante. Comme hypnotisée, je ne bouge plus. Paralysée par éblouissance de la soie. Seules mes mains sont en mouvement. Elles parcourent avec hâte le tissu, apprécient sa douceur, constatent sa solidité. Plus rien existe. Le décor de ma chambre luxueuse au teinte de parme s'efface. Le brouhaha de la foule au dehors ne m'atteint pas. Mon esprit danse. Il imagine mille et une tenues. La vision de la soie se transforme en de magnifiques robes. La simplicité, l'extravagance, l'indécence, tout y passe. Mes dents coincent ma lèvre inférieure, avide de mettre tout ça en pratique. Ma tête bouillonne. Mon palpitant s'embrase. Ma patience s'effondre. Je rentre dans une transe impénétrable comme dirait mes parents. Le stylisme. Ou comment résumer ma vie en un mot. Enfant, je créais mes propres robes de princesse. Je ne me souviens plus d'où exactement ça m'est venue. Je préfère me dire que le stylisme a toujours été là, au fond de mon coeur. C'est devenu une passion. Un quotidien. Une raison de vivre. Certains me prennent pour une folle. Une véritable dérangée. Personne ne comprend le bonheur que ça me procure. La sécurité que ça m'apporte. La satisfaction qui l'accompagne. Pour les autres, c'est juste un passe-temps parmi tant d'autres. Ici, au Capitole, la mode rythme nos journées. Mais il paraît que personne n'est encore vue d'acharnée du travail comme moi. Pour quelques bout de tissu qu'ils disent. Ils m'écœurent à jouer les septiques pincés.

Mes doigts glissent sur le comptoir en bois d'acajou. Mes opales brillent, s'extasient, scrutent les vêtements exposés. Mes créations. A moi. Enfin, mon propre magasin. Mon père a réussit à m'acheter ce local. Un cadeau d'anniversaire pour mes vingt ans. J'ai du promettre en échange d'être moins narcissique. De m'occuper gentiment de ma clientèle. Je peste déjà. S'ils ne sont pas contents, ils n'ont pas qu'à venir m'emmerder et me faire perdre mon temps. S'ils ne trouvent pas leur bonheur ici, c'est qu'ils sont perfides, vides de sens, et sans goût. Ni plus ni moins. Je suis bien meilleure que les autres. J'ai un style personnel. Provoquant, chic, classe et raffiné. Celui qui oserait dire le contraire, se prendra des coups de griffes. Une claque empoisonnée. Une réputation salie. Personne n'a le droit de critiquer ma passion. Mes créations. Ma vie.

L'annonce de la remise en place des Jeux de la Faim et des confinements des districts à eu lieu il y a quelques jours. Enfin un peu d'action. La quotidien du Capitole devenait morne ces temps-ci. Je m'étais naturelle dévouée pour être styliste. N'importe quel district. Je m'en foutais. De toute façon la gamine crèverait bientôt. Et je saurai rendre n'importe qui mémorable. On m'a finalement attribué le 5. Les idées fusent déjà. Je prépare déjà le costume pour la parade. Elle sera ravissante et littéralement éblouissante dedans. J'attends la Moisson pour la peaufiner. J'espère qu'on ne me refilera pas une grosse. Une boutonneuse, une face et un corps irrécupérable. Douée, je le suis, mais pas magicienne non plus.