Si j’avais été pris en charge par un vrai médecin, je serai déjà devenu ce que je devais être : un pêcheur digne, responsable, aimant, charismatique et autoritaire. Lâche aussi, vénal sans doute… comme tous les membres de ma famille. J’aurai pu refuser toute violence, ne connaissant que trop bien celle contre qui je me serai battu tous les jours.
Mais c’est Steven qui s’est occupé de mon cas. Je suis donc vénal, bien sûr. Mais cruel, violent, obéissant, manipulé, impitoyable et totalement sous le contrôle de celui qui me « soigne ». Je n’ai pas trouvé d’autres moyens pour être heureux et que mutiler, blesser, frapper… et je reporte pour le moment cette violence sur les animaux que je croise. Steven dit que c’est ce qu’il y a à faire, en attendant que mes talents soient exploités pour la grandeur du Capitole.