 |  Sujet: ఏ born to be wild (JACE) Dim 29 Avr - 18:34 | |
| Jace Sloan DISTRICTS POPULATIONS  LOGAN LERMAN  → Mon personnage se nomme Jace Hope Sloan. Il est pagé de 18 années. Il vient du district 12. Voici ses principaux traits de caractère : protecteur, combattif, tenace, persévérant, rancunier, très méfiant, calme, réfléchit, endurant, empathique, calculateur et malin. Mais il a peut-être certaines faiblesses/atouts qui sont : savoir grimper dans un arbre comme un singe, et oui, Jace est un véritable acrobate, avoir de très bonnes connaissances dans la médecine et les plantes, avoir de bons réflexes pour un enfant de la Veine, savoir se fondre dans le décor avec une grande discrétion, mais aussi avoir l'habitude de la faim, s'attacher trop facilement, être trop avenant, prendre des risques pour rien.Votre prénom ? marine Votre pseudo ? lagoon Comment avez-vous connu le forum ? recherche forumactif. Que pensez-vous de ce forum ? il est vraiment pas mal, au niveau du design déjà et du reste  Un petit mot pour la fin ? beau forum, vraiment. Le code est... ok par mimiTAGGED:FICHE DE PRESENTATION/MODELE/
•••••••HISTOIRE
Dis papa, raconte-moi une histoire le soir avant le noir, dis papa, n'oublie pas mon histoire les soirs où il fait noir.
BEFORE 14 Y.O.
JACE.
C'était une belle vie à cette époque. Quand j'y pense, c'était l'innocence même de l'enfance que l'on brise de sa main, que le Capitole a brisé. J'avais tout pour devenir quelqu'un de bien, même si je vivais dans l'un des districts les plus pauvres et que je côtoyais la misère, j'étais dans un paradis sitôt que je traversais la porte de chez moi. Ma mère était toujours dans la cuisine entrain de nous préparer à mon frère et moi, des pains aux raisins ou au chocolat. L'odeur enivrait mes narines et je savais que j'allais déguster de la bonne nourriture ! Loin des jeunes de mon âge pauvres que je voyais dans la classe. Mon père n'était pas toujours là. Pacificateur, on lui reprochait d'avoir prit le partit du Capitole, mais Nigel Sloan n'avait guère eu le choix. Fils de pacificateur, il devait reprendre le flambeau et puis, ça permettait d'avoir une très belle maison aux milieux d'un tas de vieilles bricoles délabrées de la Veine. Un beau salaire aussi, pour nourrir une famille de deux enfants affamés, des grands gourmands qu'on était, Rochel et moi, à ne pas se douter de la chance qu'on avait. Madame Lyssana Sloan était une très belle femme. Beaucoup d'hommes lui faisaient des avances constamment, mais elle était fidèle à son mari. Elle avait légué à ses enfants, ses yeux d'un bleu azur et saphir d'une incroyable beauté, comme l'océan à la surface et les abysses à la fois. Jace, enfin moi, j'étais le plus aventurier des deux. Rochel était plus chétif, il avait peur de tout, mais il avait trois ans de moins et puis, sa maladie l'empêchait d'être comme les autres. Rochel Sloan souffrait d'une cécité de naissance. Petit à petit, année par année, sa vue baissait irrémédiablement et aujourd'hui, tout était flou autour de lui, c'est à peine si il distinguait les visages, reconnaissait les gens. Les couleurs s'atténuaient. Rochel perdrait la vue d'ici quelques temps, c'était certain, mais moi, je m'estimais chanceux, certes, je voulais cependant l'aider et je faisais tout pour mon frère. Je l'aiderai jusqu'à la fin, quoiqu'il arrive, je lui avais promis un soir, sous les draps, alors qu'on devait dormir, une cabane improvisée en somme. Nous avions une éducation comme il le faisait, après tout, notre mère était professeur et elle nous transmettait son savoir. Ma grand-mère maternelle était médecin dans son temps, elle avait légué son savoir à ma mère qui nous l'avait enseigné, en parti. Surtout pour les yeux de Rochel. Tout était parfait ou presque, comme un rêve. Mais le rêve s'est effondré un beau matin.
BEFORE 14 Y.O, DEATH-DAY
JACE.
Nous étions en hiver et la neige avait recouverte de son blanc manteau la Veine. Les mineurs raillaient de devoir aller sous terre, mais au moins, ils y seraient au chaud, plus qu'à la surface, c'était certain. Tout était calme et quelques flocons s'abattaient encore sur le territoire quand l'alarme sonna. Tous les habitants sans exception devaient se rendre sur la place publique. Les gens y allaient en trainant les pieds, mais pas moi. J'étais curieux et j'avais Rochel sur mes épaules, il avait insisté alors comment refuser face à ce sourire de chérubin ? Après quelques minutes, la place publique devint noire de monde et sur l'estrade où d'ordinaire d'autres choses se déroulaient, on y voyait un homme attaché à un poteau de bois, le dos nu où des flots de sang serpentaient sur ses entailles ouvertes à vives. Son bourreau était le chef des pacificateurs en personne, le fouet à la main, il rendait justice. Un autre coup et le cri m'alarma. Père... ? Je me suis à me faufiler comme une vipère entre les gens pour arriver devant. Sous la crasse du visage, j'arrivais enfin à le voir, le visage de mon père. Mon coeur se serra, je me sentais impuissant alors qu'on lui donnait encore un coup de fouet. L'assemblée était silencieuse face à cette injustice. J'appris bien après, qu'on l'avait arrêté et condamner car il avait osé aller contre l'ordre de son supérieur en libérant un jeune homme de mon âge qui braconnait pour survivre. Soudain, un cri perça la foule et une silhouette s'y faufila. C'était ma mère qui priait pour que l'on arrête le tout, mais tout ce qu'elle reçu, ce fut une gifle. Le sol se dérobait sous mes pieds tellement je me sentais inutile, incapable de bouger, tétaniser par la peur de voir mon père mourir, j'avais oublié mon frère qui entendait tout et fut spectateur, même à demi-aveugle, de la mort de notre père, sur l'estrade. Il rendit son dernier souffle après soixante-dix huit coups de fouet. A partir de là, ma vie changea radicalement.
AFTER 18 Y.O
JACE.
Je me sentais à l'étroit à l'étage de la petite maison en bois que nous avions. Les combles étaient aménagés, mais petits. On tenait difficilement à deux sous la toiture, mais au moins, on avait chaud. Sur une couchette chacun, on se racontait des histoires de chevaliers, d'aventure, de fuite dans les bois Rochel et moi. Il ne voyait plus que le néant depuis deux années, mais il avait toujours le sourire. Sa cécité l'avait rendu fort disait-il et il ne pouvait pas se relâcher, pour la mémoire de notre père. A sa mort, on avait brûlé la dépouille avant de l'enterrer dans une fausse commune, pour qu'il n'est aucun droit funéraire, que sa famille ne puisse se recueillir sur sa tombe, cependant, Rochel avait insisté pour que notre père est un endroit en sa mémoire. Dans le fond du jardin, une grosse pierre en granite était posée avec des fleurs, des lys blancs, les favorites de papa d'après maman. Là, on pouvait pleurer, dire combien ils nous manquaient, mais moi, je ne pouvais pas craquer. Dès que mon père avait rendu son ultime souffle, que j'avais vu en direct la dernière lueur de vie quitter ses yeux, s'éteindre, j'étais devenu l'homme de la maison. Pour aider ma mère à tenir le coup, car elle perdit son emploi après, pensez-vous, la femme d'un traitre, on ne pouvait pas travailler avec elle, elle devait trouver des petits emplois et depuis quelques temps, elle lavait le linge pour les plus riches car nous étions désormais pauvres et Rochel ne pouvait aller à la mine. Heureusement, on ne le forçait pas. Cependant, moi j'y allais. Je n'étais pas cet endroit, mais je fermais mon bec, je ne rechignais pas à la tâche pour ramener un peu d'argent et avoir du pain, rassit, qu'importe, ça se mangeait au fond. Je vous avoue que ma vie est difficile, que je ne m'accorde aucun moment pour souffler et que je grince des dents pour ne pas dire clairement ce que je pense. Vivre dans un petit luxe et descendre dans les fins fonds de la misère, ça fait un choc croyez-moi, mais je dois tenir. Père aurait voulu ça, je crois. Il m'a apprit à ne jamais abandonner, ni à prendre pour acquis ce que je n'ai pas. Rochel essaie de nous aider, au mieux. Il connait la maison sur le bout des doigts et il peut ranger, laver un peu, mais il s'occupe surtout du jardin. Le parfum des quelques fleurs que nous avons lui permette de s'accrocher. Je donnerai tout pour qu'il puisse voir ses amies comme il dit, mais quand je lui dis que c'est triste de ne plus voir, il me répond que non, c'est bien mieux comme ça, au moins, l'obscurité lui masque la vermine, l'injustice et la cruauté de ce monde pourri jusqu'à la moelle. J'en viens à trouver qu'il a de la chance au fond, mais ça serait purement égoïste de ma part, si ? La fatigue me prend et je dois cependant éviter que mon frère n'aille aux jeux. Pour ça et pour tenir aussi le coup, car la nourriture ne pousse pas ici, dans le douze, j'enchaîne les Tessarae depuis mes quatorze ans. J'en ai quatre à ce jour, mais la nourriture manque toujours. Cependant, j'essaie de faire de mon mieux et si il reste une miche de pain, je la sépare en deux, ma mère et mon frère avant, moi, je peux tenir.
BLACK ROAD
ROCHEL.
Mon frère était fantastique. Depuis la mort de mon père et bien avant, il avait toujours pris grand soin de moi, à tel point que j'avais l'impression d'être une charge pour lui. Ma cécité était un problème, elle m'empêchait d'être normal, mais grâce à Jace, j'arrivais à me sentir intègre dans ce monde. C'était étrange, au fond. Mais je vivais. Comme si je sentais le sang déferlait dans mes veines. Les histoires que mon père me racontaient avant de dormir me manquer, mais je ne devais pas me lamenter, oh que non. Je devais me battre, comme mon frère. Jace était si fort, il ne parlait pas de lui, ni de la douleur et du mal qui le rongeaient. Il assumait tout, mais j'avais peur qu'un jour, ses épaules ne puissent plus supporter tout ça, la pression, les devoirs. Alors, le dimanche, le seul jour de repos qu'il avait depuis qu'il était mineur, je lui avais demandé de m'emmener dans la forêt bordant la Veine. Certes, nous n'avions pas le droit de nous y rendre, mais je me souviens, quand je voyais encore la lumière du jour, que notre père nous y emmenait. Il nous avait montré que l'électricité des files n'était pas activée et on pouvait se glisser sans craindre de terminer foudroyer. Jace m'avait emmené à l'orée des bois, mais suffisamment loin pour qu'on puisse s'y fondre. Il n'aimait pas ça, mais il ne pouvait rien me refuser et j'en profitais un peu pour cette fois. Nous nous tenions devant un grand frêne très ancien. Je touchais du bout des doigts cet arbre, ce géant qui avait traversé les âges. J'entendais presque sa respiration et je me tournais vers mon frère. Je lui demandais si il pouvait grimper là-haut. Enfin, je me rappelais très bien qu'il montait comme un vrai singe ! C'était incroyable la dextérité qu'il avait. Jace doutait encore, mais il commença l'ascension. A plusieurs reprises, j'entendis des branches craquer sous le poids de mon frère. Une feuille tomba sur mon visage et soudain, j'entendis le rire écarlate de mon frère. Il se tenait tout à haut, je pouvais le voir au fond de moi et je savais qu'un sourire ornait ses lèvres. Il était heureux, simplement. Là-haut, il était libre, sans obligation, sans les chaînes que la vie lui avait imposé. Je crois qu'il venait de comprendre, car il me remerciait de l'avoir trainé ici. Je savais que là, ce retour au source était nécessaire pour qu'il puisse retrouver le sourire, libre, rien qu'un homme libre, qui souriait à la vie. Et au fond de moi, au plus profond de mes entrailles, je savais qu'un jour, il trouverait le bonheur qu'il lui était dû.
Dernière édition par Jace Sloan le Dim 29 Avr - 20:24, édité 12 fois |
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