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 You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït

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Naït Delano
Naït Delano

◭ SOS : 248
◭ District : District 12 - Le charbon
◭ Arrivée à Panem : 26/04/2012
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MessageSujet: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyDim 27 Mai - 15:12

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


A peine rentré dans le district 12, à peine rentrer dans mon enfer personnel, mon père me bat encore, comme si je n’avais pas assez subit ce soir. Mais chaque coup que je prends n’est pas aussi douloureux que ce que j’ai vu… Avery…
Une fois qu’il semble avoir fini avec moi, je cours dans ma chambre mais je n’y reste pas longtemps.
Effectivement, je sors dans la nuit et cours… Enfin, marche du mieux que je peux jusqu’à chez Eowyn.
A peine elle m’ouvre la porte qu’elle me regarde choqué, oui je dois avoir une salle tête.
Dans le train, je me suis nettoyé un peu avec de l’eau, mais le sang a de nouveau coulé une fois de retour à la maison, une fois la colère de mon père de nouveau sur moi, de plus je dois avoir un air de tristesse et de douleur très dure à enlever.
A peine entré chez elle, alors qu’elle me nettoies le visage, j’entame le résumé de ma soirée pourtant si bien commencé qui vire au cauchemar.
Bien sûr que je lui ai parlé d’’Avery, elle est au courant de notre histoire, je lui ai même parlé du bébé et, elle me soutient. Cela fait du bien d’être soutenu, on se sent moins seul et abandonné.
Alors que je finis mon récit, de nouveau dévasté par ce que je viens de voir, elle me touche la main délicatement, et au final je finis dans ces bras en pleur.
- Tu n’as pas été prudent ce soir Naït, me chuchote-t-elle.
Oui elle a raison… Et cela ne fait que me confirmer mes craintes, tout est de ma faute.
- Je sais, et je m’en veux terriblement. J’ai besoin de ton aides, je sais qu’elle n’a pas d’aide extérieur d’une guérisseuse, elle à encore moins les moyens de se payer des médicaments digne de ce nom.
Sans en dire plus, Eowyn se lève et m’amène ses pommades, les même qui m’ont soigné lorsque j’ai été à la place d’Avery.
- Tu comptes partir la revoir bientôt c’est ça ?
- Demain, par le premier train.
Je discute encore un peu avec elle, et lorsque je pars, je l’enlace fort et lui fait un bisou sur la joue.
- Merci encore, je ne sais pas ce que je ferais sans toi… Tu le sais que je serais mort si tu n’avais pas été là.
Elle me caresse la joue.
- Tais-toi idiot, et va la retrouver.
Cela me rappelle lorsqu'Avery m'a souffler cela hier alors que je lui disais que tout est de ma faute...
Je lui souris et retourne chez moi à reculons.
A peine de retour dans ma chambre, je prépare un petit sac, je compte rester un moment dans le 11 auprès d’Avery. Je suis sûr que mon père seras où je suis, mais il ne fera rien, il ne voudra pas plus affiché la famille qu’elle ne le fut hier soir. Je prends donc beaucoup de vêtements, et je sais de toute façon je pourrais les laver.
Une fois mon sac prêt, je me place sur le rebord de la fenêtre et j’attends. J’attends de pouvoir enfin partir, retrouver la liberté et retrouver l’amour de ma vie.
Je joue beaucoup avec ma bague de fiançailles. Je sors aussi mon carnet et écrit tout ce que j’ai sur le cœur. Ô ca j’ai beaucoup de chose à écrire ce soir, d’ailleurs j’écris tellement que je ne vois pas la fin de la nuit passer.
Le soleil se lève, je regarde l’heure et décide qu’il est temps pour moi de partir. J’entre dans la chambre de mes parents qui dorment profondément, et laisse une petite lettre à ma mère dans une de ces vestes. Je sais qu’elle la trouvera en temps voulu, et je sais qu’elle ne dira rien à mon père, je lui fait entièrement confiance pour cela.
Je sors discrètement, fier de ne pas avoir chuté alors que mes muscles trembles plus que jamais, et je pars pour la gare.
Une fois sur le quai, je ne sais combien de fois je vérifie si j’ai bien la pommade pour Avery. J’ai aussi pris pas mal d’argent, peut-être trop mais au moins j’achèterais de la nourriture, et si jamais elle a besoin d’autre chose, je pourrais lui acheter, que ce soit de la nourriture, des vêtements, ou encore plus de médicaments.
Une fois dans le train, je me place près de la fenêtre, comme d’habitude. A quoi bon changer ces habitudes.
C’est fou comme mon sentiment change. Je me souviens la dernière fois où je suis partie comme cela, en trombe pour retrouver Avery. C’est lorsqu’elle pensait être enceinte, ce qui fut positif d’ailleurs.
Je me souviens à quel point je me trouvais incomplet sans elle. C’est toujours le cas d’ailleurs, mais une part de moi doute, et si elle ne voulait plus de moi, je le comprendrais tant je lui attire des problèmes. Et si en me voyant elle me hurle dessus comme lorsqu’elle a appris que je l’avais mise enceinte.
Et si elle décidait de me balancer la bague dans la figue, m’hurlant de partir.
Mais en un sens, j’espère que nos retrouvaille seront magnifique, que lorsqu’elle me verra elle me sourira, me touchera la joue gentiment alors que je l’embrasserai, que je lui soufflerai que je l’aime plus que tout.
Mais si elle veut que je parte, je le ferais, parce que je l’aime.
Lorsque le train arrive, je marche le plus rapidement possible, ce qui malheureusement n’est pas assez pour moi.
Une fois devant chez elle, je n’ose rien faire, je suis comme immobile.
Je n’ai même pas le temps de frapper sur la porte qu’elle s’ouvre. Alice me regarde, puis elle m’enlace et enfonce son visage contre mon torse. Je la serre délicatement contre moi.
- Je suis désolé.
Elle me regarde sans comprendre. Bien sûr elle ne doit pas savoir que tout est de ma faute. Elle se détache de moi et je lui demande :
- Elle va bien ? Où est-elle ? Elle s’est réveillée ?
- Elle ne s’est pas encore réveillée, je ne saurais pas dire si elle va bien, pour l’instant elle dort dans la chambre.
Sans rien me dire de plus elle me tire par le bras.
Je la vois ainsi, dos nu afin de laisser sa blessure à l’air. Je fronce le nez alors qu’Alice s’éloigne, comme pour nous laisser seul.
Je m’avance auprès d’elle, m’accroupis, ma main lui prenant sa main et l’autre lui caressant les cheveux. Même si elle ne m’entend pas, je lui murmure que je suis désolé et que je l’aime. Je sors la pommade de mon sac, et lui en passe délicatement dans le dos, comme Eowyn la fait pour moi. Chaque contact de sa peau contre mes doigts me fait frissonner, d’horreur car tout est de ma faute, mais aussi de désir, comme à chaque fois que nos peau se touche.
Au bout d’une heure, je me relève et part dans la cuisine retrouver Alice. Je regarde ce qu’elle à dans la cuisine, et voyant l’heure, presque midi, je décide de lui préparer à manger.
- Cela te dit de la soupe ?
Elle me regarde en souriant.
- Oui !
- Allez viens, je vais avoir besoin de ton aide.
Elle semble heureuse de participer à la cuisine avec moi. Nous mangeons ainsi notre soupe tous les deux, j’en ai fait un peu pus afin qu’Avery mange si jamais elle se réveille.
Le repas finis, je laisse Alice vaquer à ces occupations.
Alors que je fais la vaisselle, elle cour vers moi en criant :
- Naït, Naït !!! Elle est réveillé vient vite !
Je lâche la vaisselle et cours vers la chambre. C’est étrange mais une fois sur le seuil de la porte, je suis de nouveaux hanté par la peur. La peur qu’elle me rejette, ne veuille plus devenir ma femme, ne m’aime plus.
Je m’avance vers elle, lui prend la main, et même si elle décide de ne plus vouloir de moi, même si c’est peut-être la dernière fois, je me penche vers elle et pose mes lèvres sur les sienne délicatement.
Ces lèvres douces me font tellement du bien, et c’est ainsi que notre baiser a le goût salé de larmes qui coulent à nouveau sur mes joues, de soulagement, d’amour, mais aussi de peur.
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Avery Asplin
Avery Asplin

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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyDim 27 Mai - 19:03


Avery & Naït

You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït 29q173r


A very était rentré chez elle en compagnie des pacificateurs alors qu’elle s’était évanouie, ils l’avaient lâchée sans plus de précautions sur le plancher de la maison et ils étaient partis en la laissant aux soins de son frère et Alice. Tous deux l’avaient traînée dans la chambre, allongée délicatement sur le ventre pour lui enlever sa robe et examiner les blessures. Sa petite sœur avait lâchée un cri d’horreur en voyant les marques saignantes sur le dos de sa sœur. Alexandre avait été un peu plus professionnel et avait ordonné à Alice d’aller chercher quelques plantes dans l’armoire. Plantes qui pourraient la soulager, empêcher que les plaies s’infectent mais pas la guérir, malheureusement. Elle avait repris conscience plusieurs heures après, sa sœur toujours à son chevet mais son frère se disputant avec son père dans la cuisine, comme d’habitude. Un détail l’interpellait dans cette dispute, c’était qu’ils débattaient sur son cas, que c’était de leurs fautes si Avery devait aller se vendre pour les nourrir. Ils s’en voulaient de voir la jeune fille de 16 ans, le dos meurtri par les coups. Sa sœur, dans sa chambre, la regardait avec des larmes dans les et elle ne put que la prendre dans ses bras pour la consoler.

« Mon petit pinson… Pourquoi tu pleures ? »


« J’ai eu si peur de te perdre… Tout ce sang… Ton dos… »


Elle la serra fort dans ses bras alors qu’elle, s’appliquait à ne pas toucher ses blessures. Le moindre mouvement arrachait une vague de douleur à Avery alors une pression sur son dos… Elle ne souhaitait même pas y penser. Alice quitta la chambre, laissant sa grande sœur seule ce qui lui fit baisser les yeux. Elle avait peur de la solitude maintenant… Elle fixa le mur en caressant son ventre où se trouvait son bébé. Elle n’aurait pas supporté que les coups de fouets s’abattent sur sa poitrine, son ventre. Ça aurait tué son enfant, ça aurait tué le fruit de son amour… Elle serra ses mains sur son ventre en fermant les yeux. Elle ne pouvait bouger sans avoir mal, même le fait que ses épaules se soulevaient lorsqu’elle respirait était horrible. Après avoir avalé un bol de soupe, de force, elle sombra une nouvelle fois dans un sommeil profond. Ce n’était plus le même sommeil que celui qu’elle avait quand elle était revenue à la maison mais peu de choses sauraient la réveiller. Peut-être même que des casseroles frappées ensemble près de son oreille n’y arriveraient pas. Elle ne sentit pas Naït près d’elle, elle ne sentit pas ses doigts sur sa peau, ne sentit pas ses frissons… Quel dommage d’être endormie. Après une heure, il partit de la cabre et encore, elle n’entendit pas les conversations d’Alice et Naït dans la cuisine qui cuisinaient. Lorsqu’ils eurent finis de manger, Naït fit la vaisselle et Alice se rendit dans sa chambre commune avec Avery. Elle s’assit sur le lit de sa sœur, prenant soin de ne pas la toucher et relut le roman que leur mère avait l’habitude de lire. C’était l’histoire de la princesse qui trouvait son prince, qui l’épousait et qui était heureuse. Mais comme toutes histoires, il y avait une morale. N’empêche, Avery eut les yeux qui papillotèrent un peu avant de s’ouvrir, se redressant dans le lit avec le peu de mouvements possibles bien que la pommade qui semblait avoir été appliquée sur ses blessures, avait calmés les douleurs. Elle regarda Alice, lui souriant doucement avant de se pencher pour l’embrasser sur le front. Elle se leva rapidement et sortit de la chambre en criant :

« Naït, Naït !!! Elle est réveillé vient vite ! »


« Mais qu’est-ce que… »


Elle n’eut même pas le temps de comprendre la situation, de finir sa phrase que Naït déboula dans la chambre. Son cœur battait si vite lorsqu’il s’approcha d’elle, qu’il lui prit la main et encore plus lorsqu’il se pencha vers elle pour l’embrasser délicatement. Elle appuya doucement sur sa main, la serrant comme si elle ne voulait pas qu’il la quitte. Elle répondit à son baiser avec amour alors qu’elle sentait le goût salé des larmes qui n’étaient pas les siennes. Elle cessa le baiser et leva ses mains vers le visage de Naït, l’encadrant délicatement en le regardant dans les yeux avec tout l’amour dont elle était capable. Elle essuya ses larmes du bout des doigts puis l’embrassa une nouvelle fois, son cœur serré. Elle avait eu peur de le perdre pour toujours lorsqu’elle s’était réveillée de sa perte de conscience. C’était fou les problèmes qu’elle lui apportait… Elle avait peur que, à cause de ça, il ne veuille plus de lui.

« Mon ange… Ne pleure pas, je t’en supplie… »


Sa voix se brisa sur la supplication. Elle ne supportait pas de le voir souffrir mais encore moins pleurer. Elle détestait chacunes des gouttes d’eau qui tombaient sur ses joues, surtout quand c’était elle qui les provoquait comme maintenant. Elle se demanda, avait-il peur de la perdre aussi ? Avait-il peur qu’elle le rejette ? Tant de questions… Elle le sentait hésitant dans chacun de ses gestes envers elle pourtant… C’était elle qui devrait avoir peur de le perdre. Elle se tendit en examinant son visage. Elle avait noté dans son esprit chacune des marques que son père lui avait faites alors qu’elle était présente. Elle se remémora son visage lorsqu’elle se faisait fouetter, il n’était pas comme ça. Des blessures c’étaient ajoutées. Son visage se durcit alors qu’elle caressa les nouvelles marques.

« Quel con… »


Elle l’embrassa à nouveau, autant pour lui prouver qu’elle serait toujours là pour lui tant qu’elle le pouvait, autant parce qu’elle avait besoin de son contact. Avery se détourna en peu de lui en cessant le baiser puis elle attrapa une chemise bleue de son frère qui traînait près de son lit, par grande surprise, avait-il eu chaud en tentant de la soigner ? Peu importe. Elle enfila la chemise sur son corps marqué tant elle était dégoutée des plaies qui se trouvaient dans son dos bien qu’elle ne les ait pas vues. Elle les imaginait et c’était bien mieux comme ça. Elle ignorait que Naït les avait vus mais elle souhaitait lui en épargner la vue. Ses cheveux avaient été attachés e chignon par sa sœur lorsqu’Alex tentait de lui appliquer des onguents modestes et ne s’étaient pas détachés depuis. Avery était certaine que si ses cheveux longs frôlaient son dos, ça pourrait lui arracher une vague de douleur. Chaque touché était horrible. Elle se décala dans le lit et y tira Naït en essayant d’ignorer son mal de chaque mouvement. Elle resta assise, ne s’accotant pas contre les coussins et prit doucement la main de son fiancé, la serrant avec amour. C’est alors qu’elle remarqua le pot qui contenait la pommade qu’on lui avait appliquée plus tôt. Elle devina sans mal qu’elle provenait de Naït. Elle la pointa avec un petit sourire puis l’embrassa sur la joue.

« Merci, beaucoup. Elle a été très efficace… Enfin, autant qu’une pommade peut l’être sur des blessures de fouet. »

code by biscotte


Dernière édition par Avery Asplin le Sam 2 Juin - 22:17, édité 4 fois
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Naït Delano
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyLun 28 Mai - 0:51

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Ces lèvres contre les miennes sont telle un baume pour mon cœur. Celui-ci à été plus souvent mise à l’épreuve ces derniers temps que durant toute ma vie.
Même lorsque mon entrainement à débuter, mon cœur était finalement en sécurité car je ne protéger que moi-même… Désormais, je veux protéger celle que j’aime. Celle qui compte le plus à mon cœur, celle pour qui je donnerais tout, même ma vie s’il la lui faut. Mais en plus de cela, nous ne sommes. Je n’aurais jamais pensé offrir mon cœur ainsi à quelqu’un, il est vrai que je suis plutôt quelqu’un de sombre, triste et pessimiste. Je pensais vraiment finir ma vie seul, mal aimé. Lorsque l’on est que déception, lorsque tout le monde ne pense que du mal de vous, on finit pas croire que tout ceci est réel non ?
Et pourtant, elle possède mon cœur, sans elle je suis incomplet, vide et celui-ci cesse de battre. Près d’elle, il se remet à vivre bat plus fort qu’il le devrait je suppose, il est même toujours sur le point d’exploser.
Je suis totalement à elle, à sa merci, et parce que je l’aime je ferais tout pour elle, même m’éloigner s’il le faut.
Elle ne semble pas comprendre ce qu’il se passe lorsque sa sœur vient me chercher et lorsque j’accoure comme un fou jusqu’au seuil de sa porte. Je marque un temps d’hésitation, mais l’envie est trop forte.
Je rentre, je m’approche d’elle, lui prend la main et, pour ne pas changer, frissonne à son contact. L’embrasser me fait tellement de bien, même si intérieurement je me dis que c’est sûrement le dernier que j’aurais. Les larmes coulent et notre baiser à bientôt un goût trop salé. Cela ne devrait-il pas être un moment de joie. En un sens, je ne sais pas trop pourquoi je pleure. Enfin… Si…De joie, car je suis tellement heureux de la voir saine et sauve, de soulagement, de bonheur, mais aussi de peur et de tristesse, car tout est de ma faute. C’est ma faute si elle souffre autant. Je ne lui apporte que des ennuis et je me demande comment elle fait pour ne pas me gifler là, tout de suite.
Pourtant, c’est étrange, j’ai comme l’impression qu’elle me rend mon baiser. Elle semble même coller son visage encore plus près du mien afin que l’on soit proche, limite que l’on ne fasse plus qu’un. Je la sens même serrer ma main délicatement, comme pour me montrer qu’elle est belle et bien là et qu’elle ne m’abandonne pas.
Des larmes de fierté, ce sont ces larmes qui coulent sur mes joues, je suis tellement comblé et fière d’avoir une fiancée pareille. Sentir la pression sur ma main me donne tellement d’espoir c’est incroyable.
Lorsque le baiser cesse, elle me regarde droit dans les yeux et ces mains encadrent mon visage. Je trésaille, pas que je n’aime pas son contact, ô ça non, mais je crois qu’aucune partie de mon corps n’est pas endoloris… En cette nuit, il ne m’a vraiment pas raté. Je ferme les yeux, tentant de maîtriser la douleur, et lorsque je les rouvres, je suis aspirer par son regard si doux, aimant et protecteur.
Elle essuie les larmes délicatement, je trésaille encore, mais pourtant je ne veux pas qu’elle cesse. Cette douleur est aussi là, comme pour me prouver que je dois souffrir après tout ce que je lui ai fait subir. Je le mérite, c’est exactement cela.
Elle m’embrasse à nouveau et je trésaille, de plaisir cette fois. Je ne mérite pas tant d’amour de sa part, mais cela fait tellement de bien c’est fou.
- Mon ange… Ne pleure pas, je t’en supplie…
Sa voix se brise, et c’est mon cœur qui se brise à son tour. Non, elle ne doit pas avoir peur, je ne l’abandonnerais jamais, sauf si elle me le demande. Je lui souris bêtement alors que les larmes coulent toujours… Impossible de les arrêter celle-là.
- Je suis tellement désolé. Je pleure parce que j’ai eu tellement peur. Je pleure de soulagement de te revoir mon amour.
Je l’embrasse délicatement.
- Je n’arrive pas à croire que tu veuilles encore de moi… Je ne comprends pas, et je crois que je ne comprendrais jamais.
Je rigole doucement… Elle est vraiment la seule à pouvoir me faire rire dans des moments pareille. Soudain, elle redevient sérieuse. Comme la première fois où elle m’a vu, où j’ai eu si peur, c’est étrange mais j’ai confiance en elle désormais. Alors qu’elle me touche, caresse délicatement mes nouvelles blessures, je ferme les yeux, plissant légèrement le nez. Je me laisse faire, je suis à sa merci et elle peut m’examiner autant qu’elle le veut.
- Quel con…
- Cela n’est rien comparé à l’idée de te perdre.
Je ne parle pas du fait qu’elle puisse me rejeter, car je ne pense pas que cela soit pour aujourd’hui, mais je parle du fait que s’il la maltraite, s’il ose encore la punir… Et si à la place de s’évanouir son cœur lâche. Je ne m’en remettrais pas. J’ai toujours les yeux fermés alors que je sens ses lèvres se reposer sur les miennes, avec plus de ferveur et de passion. Je bouge mes lèvres délicatement, au même rythme que les siennes afin de lui montrer que je l’aime et que je serais toujours là pour elle moi aussi.
Alors que le baiser cesse, elle se relève doucement, enfile une chemise qui traine à côté d’elle. Elle semble dégoûtée de ce qu’on lui a fait subir, et elle a bien raison. Pas qu’elle me dégoute, ô ça non, mais ce qu’on lui a fait n’est pas humain, cela n’aurait jamais dû se produire. Les cheveux attachés en chignon négligé elle me regarde alors qu’elle se décale du lit. Je la trouve si belle.
Je comprends pourquoi elle se décale lorsqu’elle me tire afin que je sois à côté d’elle sur le lit. Je lâche un petit cri de douleur, mais rien de grave. Je veux être auprès d’elle et si je dois souffrir pour cela, et bien soit. Elle reste assise alors que je m’allonge sur le dos, la tête sur le côté. Elle serre ma main, avec amour et je fais de même, ne voulant plus la lâcher désormais. Je lui souris et ferme les yeux un petit moment. Il est vrai que j’ai eu une longue soirée… Je n’ai pas dormi depuis un moment et chaque muscle m’hurle d’arrêter de bouger, ce que je n’ai pas cessé de faire bien évidemment. Je prends une grande inspiration qui me fait mal elle aussi… De toute façon tout me fait souffrir, enfin bon. Je me retourne afin de me retrouver couché mais sur le côté. Je rouvre les yeux et la regarde.
Je suis toujours autant fasciner par le pouvoir qu’elle a sur moi. Son regard semble soudain lointain, à moins qu’elle ne regarde quelque chose. J’ai vite la réponse au final :
- Merci, beaucoup. Elle a été très efficace… Enfin, autant qu’une pommade peut l’être sur des blessures de fouet.
- Eowyn, la guérisseuse de mon district, l’a préparer pour toi. Crois-moi, cela va te soulager. C’est elle qui me guérit depuis que j’ai l’âge de 12 ans. Sans elle, je serais sûrement déjà mort.
Elle m'a toujours guérit alors que mon père faisait toujours fort pour tenter de me détruire.
Je la regarde avec tendresse, portant ma main pour enlever une petite mèche.
- Lorsque j’ai subi ma punition publique, elle m’a soigné avec cela. C’est très efficace, je peux le confirmer.
Ô ça oui, je peux le confirmer. Je me souviens de la douleur que j’avais subit. Je suis tombé inconscient, mais je me suis, malheureusement pour Eowyn, réveillé plus tôt que prévu. Elle n’a pas pu m’appliquer la pommade tout de suite et a dû attendre que le sang cesse de couler et qu’il sèche un petit peu avant de pouvoir me la mettre. Ce fut un véritable supplice, mais une fois la pommade mise, ce fut une sorte de promenade de santé comparer à la douleur précédente.
- Cette pommade est spécialement faite pour ta blessure Avery.
J’aimerai l’enlacer, mais ce serais une grande erreur je le sais. Je me contente de serrer sa main, de la regarder dans les yeux alors que ma main se pose instinctivement sur son ventre.
- Tu penses qu’il va bien ?
Au fond de moi, je suis sûre que oui, mais j’ai besoin de l’entendre de sa bouche. C’est elle la mère, celle qui a un lien aussi beau qu’unique avec notre futur enfant, et je la jalouse pour cela car je me sens un peu extérieur. Enfin, je ne me plaindrais pas non.
Je caresse délicatement son ventre, avec tout l’amour que je peux mais ne cesse de la lâcher des yeux.
- Je t’aime.
Je me relève tant bien que mal et l’embrasse avant de me laisser retomber sur le lit plus affaiblit, mais aussi plus heureux et comblé que jamais.
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Avery Asplin
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyLun 28 Mai - 2:51


Avery & Naït

You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït 2448vwm


Sentir Naït tressaillir sur ses doigts lui fit l'effet d'une douche froide. Son homme, son fiancé, le père de son enfant était blessé et souffrait de TOUT son corps. Ses doigts qu'elle voulait doux, légers, rassurant ne faisaient qu'attiser sa douleur et tant elle était égoïste, elle n'arrêtait pas parce qu'elle voulait absolument sentir sa peau contre la sienne . C'était plus qu'une envie, c'était un besoin. Les larmes de Naït furent vite essuyée par Avery qui n'aurait su dire si c'était des larmes de tristesse, de douleur ou de joie. En ce moment, tout semblait mélangé.

« Mon ange… Ne pleure pas, je t’en supplie… »


Il lui sourit bêtement alors que les larmes coulaient toujours dans ses yeux sans qu'il n'arrive à les contrôler. Avery lui serrait encore tendrement la main en se disant qu'il pouvait prendre autant de temps qu'il le souhaitait pour lui répondre, ils n'étaient pas pressés.

Je suis tellement désolé. Je pleure parce que j’ai eu tellement peur. Je pleure de soulagement de te revoir mon amour.

Il se pencha vers elle pour l'embrasser à nouveau, baiser qu'elle attrapa et rendit avec tout autant de tendresse. Elle n'osa pas lui demander de quoi il avait eu peur. La voir mourir ou qu'elle ne veuille plus de lui ? Elle eut sa réponse lorsqu'il continua de parler avec un petit rire nerveux sans grand rapport avec la situation mais elle savait que ce n'était pas un vrai rire mais plus un rire jaune, stressé lorsque l'ambiance était mauvaise. Elle se souvenait de l'avoir entendu rire de cette manière lorsqu'ils s'étaient revus trois jours après sa crise au sujet de la grossesse...

»Je n’arrive pas à croire que tu veuilles encore de moi… Je ne comprends pas, et je crois que je ne comprendrais jamais »


« Parce que tu es toi... Parce que malgré les ennuis que tu m'apporte, tu es le soleil de ma vie. J'ai souri et rit plus avec toi que pendant toute ma vie. Le bébé, une fois le choc passé, c'est la meilleure chose que tu aurais pu m'offrir. Une part de toi en moi, ta demi-portion qui grandira sous nos regards aimant. Une enfant qui aurait tes yeux. C'est fantastique... Et le fouet, tu peux croire ce que tu veux, c'est moi qui ai frappé ton père. Je n'ai pas un statut aussi élevé que toi et certains gestes sont payés chers. Je l'ai fait pour toi et j'en suis fière. »


Avery le regarda avec amour, elle aussi avait eu des petits rires nerveux à certains moments mais ce n'était rien. Le contenu était pareil que si elle avait parlé sans rire. C'était vrai qu'elle était fière de s'être faite fouettée. Elle était fière parce qu'elle n'était pas restée silencieuse comme la mère de Naït ou soumise comme Naït lui-même pouvait l'être. Elle se dit qu'il n'aurait sûrement pas apprécié de l'avoir comme fille... Tous deux "parlèrent" un peu des blessures de Naït encore et Avery ne se retint pas pour traiter le père de Naït de con. Oui, il était con mais elle se demandait si la violence serait héréditaire. Si oui, si son fiancé se retrouvait à blesser son enfant, elle se demandait comme elle le supporterait. Deviendrait-elle une femme soumise et silencieuse ? Non... Elle avait trop de caractère pour ça. Ils s'embrassèrent une nouvelle fois avec amour, passion et ferveur. Par bonheur, son fiancé bougea ses lèvres au même rythme que les siennes, lui montrant qu'il l'aimait autant qu'elle. Avery tira Naït sur le lit mais se figea lorsqu'elle entendit son petit cri de douleur. Elle baissa les yeux, se disant qu'elle aurait pu être plus douce mais il vint finir de s'allonger lui-même su le dos et l'observa, lui souriant alors que leurs doigts étaient toujours entrelacés et se serraient forts, ne se laissant plus partir. Il ferma les yeux et elle approcha son autre main pour lui caresser les cheveux avec tendresse. Elle sentait qu'il était fatigué et aimerait bien qu'il dorme un peu mais il prit une grande inspiration et se tourna sur le côté. Chaque geste semblait douloureux mais lorsqu'il ouvrit les yeux, Avery oublia tout ça. Elle était toujours fascinée par ces deux océans bleus ... N'empêche, elle avait les idées lointaines mais elle revint au moment présent, lui souriant tendrement.

« Merci, beaucoup. Elle a été très efficace… Enfin, autant qu’une pommade peut l’être sur des blessures de fouet. »


« Eowyn, la guérisseuse de mon district, l’a préparer pour toi. Crois-moi, cela va te soulager. C’est elle qui me guérit depuis que j’ai l’âge de 12 ans. Sans elle, je serais sûrement déjà mort. »


« Ne t'inquiète pas, ça soulage déjà... »


Il enleva une mèche folle de son visage alors qu'Avery pensait à Eowyn. Il lui en avait souvent parlée et au lieu de dire qu'elle était la guérisseuse de son district, il aurait pu dire meilleure amie.

« Lorsque j’ai subi ma punition publique, elle m’a soigné avec cela. C’est très efficace, je peux le confirmer. »


« Je la remercie de t'avoir garder en vie... »


Il finit par lui dire que cette pommade était faite pour sa blessure et elle n'eut aucun mal à le croire. Les pacificateurs adoraient le fouet, ce devait être la pénitence la plus répandue. Avery ne put répondre à ça que par un sourire. Il serra sa main puis posa son autre main sur son ventre. Avery y baissa les yeux lorsqu'il parla.

« Tu penses qu’il va bien ? »


« Oui... J'en suis certaine. Il n'a pas été touché. »


Il caressa son ventre délicatement, avec douceur sans la quitter des yeux.

« Je t’aime »

Il se releva avec peine et l'embrassa sur les lèvres avant de se laisser tomber sur les oreillers à nouveau. Avery passait ses doigts doucement sur son torse avec une si grande légèreté que tout ce qu'il pouvait sentir était un petit chatouillement. Elle l'observa puis se glissa près de lui, posant sa tête sur son torse doucement et faisant en sorte que son dos ne touchait pas au matelas bien que c'était douloureux. Pour être avec Naït, elle subirait toutes les douleurs du monde. Elle approcha ses lèvres de son oreille et lui souffla:

« Je t'aime... »


Elle embrassa son oreille puis son cou avant de se laisser aller contre lui, caressant toujours son torse. Elle n'était pas fatiguée mais savait que lui l'était et elle ne souhaitait pas le tenir éveiller plus longtemps tant ce devait être dur.

« Dors mon amour, je veille sur toi... »


Elle déposa un baiser sur son front avant de se mettre à caresser ses cheveux. Oui, elle veillait sur lui et ce n'était pas près de cesser.
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Naït Delano
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyLun 28 Mai - 22:20

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


J'ai mal, mais je n’ai absolument pas envie qu’elle cesse de me toucher. Ces doigts contre ma peau me font tellement frissonner, de douleur certes, mais aussi de plaisir.
Que ferais-je si elle n’était pas là. Je souffre, mais en un sens cela me permet d’être sûr que je suis réellement en vie. Que je ne suis pas mort ou encore dans un rêve.
Elle m’essuie tendrement mes larmes, et je ne peux que pleurer devant tant de gentillesse et de chance. J’ai tellement de chance de l’avoir auprès de moi c’est fou.
Lorsqu’elle me dit de ne pas pleurer, je ne peux m’empêcher de rire. Il n’y a que cela qui l’inquiète, le fait que je pleure alors que je lui ai apporté tant de souffrance ?
Lorsque je lui avoue pourquoi je pleure et que je l’embrasse, je sens bien qu’elle est avec moi, qu’elle me rend mon baiser et qu’elle ne m’abandonnera jamais, aussi étonnant que tout cela puisse être, nous sommes tous les deux ensemble et bientôt, ce seras pour le meilleurs et pour le pire.
- Je n’arrive pas à croire que tu veuilles encore de moi… Je ne comprends pas, et je crois que je ne comprendrais jamais.
- Parce que tu es toi... Parce que malgré les ennuis que tu m'apporte, tu es le soleil de ma vie. J'ai souri et rit plus avec toi que pendant toute ma vie.
Je lui souris. C’est tellement pareil de mon côté. Elle est celle qui me permet de me dire que la vie vaut d’être vécu au final, celle sans qui je ne pourrais faire ma vie car elle serait vide de sens.
- Le bébé, une fois le choc passé, c'est la meilleure chose que tu aurais pu m'offrir. Une part de toi en moi, ta demi-portion qui grandira sous nos regards aimant. Une enfant qui aurait tes yeux. C'est fantastique...
Encore un sourire, plus grand. Je vois notre futur, notre petit garçon, car je sens que s’en est un, courant dans les bras de sa mère, puis me courant dessus afin de nous montrer à quel point il sait maîtriser la marche désormais. Je l’imagine dans les bras d’Avery plus souriante que jamais, avec notre fils qui rit aux éclats. J’ai envie de tout cela et tout semble à portée de main. Cependant, il y a toujours une ombre dans le tableaux. Les Jeux. Même si je ne suis pas pioché cette année, je peux toujours l’être l’an prochain… Deux moissons, et Avery qui en a trois à vivre. Je ne pourrais pas supporter de la voir partir pour l’arène… De peut-être la voir mourir. Non ! Je dois penser à nous maintenant, plus heureux que jamais d’être ensemble.
- Et le fouet, tu peux croire ce que tu veux, c'est moi qui ai frappé ton père. Je n'ai pas un statut aussi élevé que toi et certains gestes sont payés chers. Je l'ai fait pour toi et j'en suis fière.
- Je suis tellement chanceux de t’avoir. Tellement fier de toi, de ton fichus caractère, je rigole me rappelant de notre première rencontre ainsi que de notre dispute à propos de sa grossesse, tellement fier que tu sois à moi, ma fiancée, bientôt ma femme.
Je la regarde avec tant d’amour, j’espère qu’elle se rend compte que c’est moi le chanceux de l’histoire. Je suis l’homme le plus comblé du monde avec une femme qui me défend et feras tout pour moi. Une femme qui ose dire ce qu’elle pense, se moquant des conséquences et agissant avec son cœur. J’aime beaucoup ma mère, mais son inaction face à ce que je subis me rend malade. Je suis amoureux d’une femme forte dont je suis plus que fier, dont je suis amoureux. Lorsqu’elle a tenu tête à mon père, je fus tellement soulagé de savoir que je pouvais compter sur elle, même si certes, j’aurais préféré qu’elle reste derrière moi. Mais elle ne serait pas celle que j’aime si au final elle n’avait pas réagi. Elle est colérique, sait ce qu’elle veut et ne se laisse pas faire, et c’est ce que j’aime en elle, mais elle est aussi douce, aimante et plus forte que toute les personnes que je connais réunis.
J’espère qu’elle sait que je ne deviendrais jamais comme mon père, comment le pourrais-je. J’espère qu’elle voit lorsque je la touche, l’embrasse, la caresse, lorsque nous ne faisons plus qu’un, que je suis tendre car je l’aime. Je l’aime et je ne pourrais jamais lui faire du mal. Je peux me faire du mal à moi, c’est autre chose, comme par exemple la quitter si elle me le demande. Je souffrirais, énormément, mais je le ferais car je l’aime.
Je souris lorsqu’elle traite mon père de con, oui, enfin quelqu’un qui ose dire fort ce que les autres pensent tout bas.
Un nouveau baiser, ravageur comme toujours alors que nous nous prouvons que nous nous aimons chaque seconde passé ensemble.
Lorsqu’elle me tire vers elle, elle se fige lorsque je lâche un cri de douleur. Mais non, je ne m’éloignerai pas d’elle parce que j’ai mal physiquement, loin d’elle se serait encore pire.
Nos mains toujours entrelacé, je me laisse, apaisé de me retrouver sur une surface aussi agréable et douce. Je la regarde droit dans les yeux, mon regard un peu rieur et tellement heureux de l’avoir auprès de moi.
On discute de la pommade qu’Eowyn lui a préparer et je suis heureux d’entendre que cela la soulage.
- Je la remercie de t'avoir garder en vie...
- C’est depuis ce jour qu’elle est devenue ma confidente est ma meilleure amie. Je fais tout pour la protéger aussi. Elle fait tellement pour moi, j’ai l’impression de lui être inutile, mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle aussi ne semble pas vouloir me lâcher et veux rester mon ami.
Je souris, un peu nostalgique. Mise à part cette nuit, cela faisait longtemps que je n’avais pas vu Eowyn tranquillement, dans la forêt, à notre point de rendez-vous habituelle. Ca me manque, mais je suis tellement heureux auprès d’Avery, elle reste toujours ma priorité.
Je pose ma main délicatement sur son ventre, ne la lâchant pas des yeux et lui demandant des nouvelles du bébé, de notre amour, de notre futur enfant.
- Oui... J'en suis certaine. Il n'a pas été touché.
Je suis heureuse de l’entendre me dire ça. Il va bien, nous allons bien, nous sommes réunis alors que cette nuit je ne donnais pas cher de notre couple.
- Je t’aime.
Je l’embrasse et me laisse retomber sur les coussins. Ces doigts caressent doucement mon torse. Je n’ai plus mal, je ne sens que la chaleur qu’elle laisse à chacun de ces passages. Je ne sais combien de temps elle fait cela avant de s’approcher de moi et de poser sa tête contre mon torse. Je grimace un peu, mais lorsque sa tête est posé cela va beaucoup mieux. Elle s’approche de mes oreilles et me souffle doucement :
- Je t’aime.
Ainsi soit-il, je suis consumé par le désir et l’envie d’elle. Elle m’aime, c’est tout ce qui compte à mes yeux, tout ce qui est de plus important. Elle embrasse mon oreille comme elle sait si bien le faire à chaque fois, puis descendu au cou alors que je frissonne toujours sous l’emprise de ces caresses.
- Dors mon amour, je veille sur toi...
Elle dépose ces lèvres contre mon front et caresse mes cheveux, je me sens si bien là tout de suite. Soudain je m’agite et panique. Elle veux déjà se débarrasser de moi ?
- Non… Non… Je… Je ne veux pas dormir…
Ma respiration est saccadé, non je ne veux pas dormir. J'ai peur, tellement peur de faire des cauchemars, car je suis sûre que j'en ferais, je ne veux pas qu'elle voit ça, lorsque je tremble, parle dans mon sommeil et souffre.
Oui je suis fatigué, je n’ai pas dormis depuis plus de 28 heures, j’ai eu le temps de me faire battre, de voir Avery se faire battre, et de me refaire battre une nouvelle fois. Je souffre le martyre, j’ai besoin de dormir c’est clair, mais je n’en ai aucune envie, pas alors que je viens juste de la retrouver.
Je la serre contre moi, tout en faisant attention de ne pas toucher son dos.
- Pas maintenant. Je veux rester près de toi, te regarder comme tu es belle, te caresser les cheveux, tes joues, t’embrasser. Oui je veux rester avec toi encore un moment.
J’ai envie d’elle, et je ne peux pas dormir alors qu’elle est si proche de moi. Alors qu’enfin notre relation est découverte et quand quelque sorte, il n’y a plus rien à cacher, je veux savourer ce moment avec elle. Non je ne veux pas céder au sommeil. Elle est enfin réveillée, je l’ai attendu et je resterai éveillé pour elle.
Je l’embrasse avec passion, osant aller plus loin, cherchant sa langue que je trouve, joue avec, et me retrouve encore une fois à avoir du mal à respirer. Enfin, alors que je manque de souffle, je suis obligé d’arrêter le baiser. Je laisse ma tête reposer sur le coussin.
Elle me caresse toujours les cheveux alors que je ferme les yeux… Moi qui voulais tenir, je souffre tellement et je suis tellement fatigué que je me laisse bercer par ces caresses, par son visage contre moi.
Au final, les ténèbres m’emportent, me laissant dans un sommeil agité ou la peur règne.
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Avery Asplin
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyMar 29 Mai - 21:38


Avery & Naït

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Le voir sourire était la plus belle chose qui existait. Chaque sourire étirait le coin de ses lèvres dans un mouvement si séduisant qu’il donnait envie à Avery de l’embrasser encore et encore bien que, elle devait parfois se contenir. Lorsqu’il l’embrassa, elle lui rendit le baiser avec amour et confiance, tentant de lui prouver qu’elle était là, avec lui et qu’il occupait une place énorme dans son cœur mais… il le savait. Enfin, elle espérait qu’il savait. Alors qu’elle parla du bébé, elle vit un nouveau sourire s’étirer sur ses lèvres et dans ses yeux, elle put apercevoir leur futur à tous les deux. Leur enfant, garçon ou fille, qui courait partout, dans les bras de sa mère ou dans ceux de son père. Il aurait tant d’amour ce petit chanceux. Il n’était pas tombé dans une famille violente, enfin, si on ne prenait pas ses grands-pères en comptes. Son père à elle était violent et alcoolique. Son père à lui était violent et visiblement, fou. Jamais Avery et Naït ne voudraient entraîner leur enfant pour qu’il puisse aller se faire découper en morceaux dans une arène. Elle le savait, l’espérait et sinon, elle agirait. Elle ne serait pas comme la mère de Naït qui ne disait ou ne faisait rien. Si son fiancé devenait violent ou agressif envers leur enfant, elle l’arrêterait. Elle ne voulait même pas penser aux jeux, elle tenait si fort à ses espoirs, à ses rêves qu’elle ne voulait pas tout gâcher en s’imaginant la possibilité que Naït ou elle soit pigés.

« Je suis tellement chanceux de t’avoir. Tellement fier de toi, de ton fichus caractère…tellement fier que tu sois à moi, ma fiancée, bientôt ma femme. »


« Arrête de dire des bêtises. C’est moi qui suis chanceuse de t’avoir… »


Elle lui adressa un grand sourire en disant cette phrase, des guerres de « Je t’aime le plus » ou « Je suis le plus chanceux de t’avoir » pouvaient durer des heures. Pour éviter ce genre de guerre, qui de toute façon finissait souvent par des baisers, tous deux s’embrassèrent avec fougue et amour. Elle le tira contre elle, oubliant un peu ses blessures jusqu’à ce qu’un petit cri de sa part les lui rappellent. Elle se sentait si mal d’avoir fait mal à Naït par manque de délicatesse qu’elle se fige mais il vint finir de s’allonger sur le lit par lui-même. Elle le voyait fatigué qui luttait contre le sommeil en discutant un peu d’Eowyn et de la pommade avec elle. Un sourire toujours présent aux lèvres, il vint caresser son ventre doucement, demandant des nouvelles du bébé. Il fallait être idiot pour ne pas comprendre que ce qu’il voulait savoir c’était : Est-ce que les coups de fouets ont touchés notre enfant ? Elle le rassura, plus par désir de ne plus le voir inquiet que par véritable connaissance mais voir son sourire et son air rassuré valait tout.

« Je t’aime. »


Il l’embrassa puis se laissa retomber sur les coussins alors que les doigts d’Avery venaient caresser son torse avec délicatesse. Elle fit plusieurs allés-retours avant de finalement venir poser sa tête sur son torse, ignorant sa grimace mais se positionnant de manière à éviter de le voir trop souffrir par sa faute. Elle lui souffla, près de ses oreilles :

« Je t’aime… »


Elle l’embrassa sur l’oreille puis dans le cou, heureuse de le voir frissonner à ses baisers comme toujours, comme avant, signe que le désir et l’amour était toujours là et que les problèmes n’enlèveraient rien à leur relations. Elle lui dit de dormir, sachant que la fatigue le gagnait tout en lui promettant de veiller sur lui. Déposant un baiser sur son front avant de caresser ses cheveux avec tant d’amour mais, contre toute attente, il s’agita et paniqua.

« Non… Non… Je… Je ne veux pas dormir… »


L’agitation et la panique n’était pas assez qu’il avait maintenant la respiration saccadée. Mais que craignait-il ? Qu’Avery s’enfuisse, le laisse seul ? Elle ne le ferait jamais… Et si elle devait s’absenter, ce ne serait pas pour aller bien loin et elle reviendrait dès qu’il la demanderait. Il la serra contre lui, faisant attention de ne pas toucher son dos ce qui la fit sourire.

« Pas maintenant. Je veux rester près de toi, te regarder comme tu es belle, te caresser les cheveux, tes joues, t’embrasser. Oui je veux rester avec toi encore un moment. »

« Promet-moi de dormir bientôt… Je n’aime pas te voir si fatigué, mon ange. »


Il colla son visage contre le sien, l’embrassant avec passion puis, à sa grande surprise, il chercha sa langue qu’il trouva sans peine. Ce baiser langoureux réveillait ses envies, tout son amour, toute cette passion puis surtout, ce désir de ne faire qu’un avec lui. Finalement, il se laissa retomber contre l’oreiller, ramenant Avery à la raison. Il était fatigué et DEVAIT dormir. Elle continua de lui caresser les cheveux alors qu’il ferma les yeux pour son plus grand bonheur. Avery savait que ça lui ferait du bien de dormir. Elle continua de le caresser jusqu’à ce qu’il s’endorme et comme elle l’aurait fait avec un enfant, elle se redressa dans le lit et caressa sa joue avant de quitter le lit. Si lui devait dormir, elle avait besoin de se dénouer les jambes. Elle alla face à la fenêtre de sa chambre et observa l’extérieur avec un regard impassible avant de reporter ses yeux sur Naït. Chaque fois qu’il était si agité dans son sommeil, ça l’inquiétait. Elle ne voulait jamais le quitter de peur qu’il se réveille après un cauchemar mais elle ne pouvait pas rester enfermée dans cette chambre. Elle le quitta, s’aventurant dans la maison. Alice s’occupait dans le salon, son frère était absent et son père était assis à la table. Elle le salua d’un signe de tête et se prit un petit bol de soupe avant de s’asseoir devant lui. Discutant un peu avec lui. Elle en avait beaucoup à lui dire. Elle commença par lui expliquer l’amour pour Naït qui la consumait, lui parla du bébé avec un peu plus d’hésitation alors qu’elle ne lui en avait encore jamais parlé. Sa réaction était imprévisible mais par bonheur, il ne fit que sourire. Cette réaction surprit Avery qui s’attendait à des cris, peut-être une ou deux gifles. N’empêche, elle continua ce qu’elle avait à lui dire, lui parlant du bal et puis des parents de Naït jusqu’à ce qu’elle fut interrompu par un bruit provenant de sa chambre. Naït était-il déjà levé ? Le temps avait passé si vite… deux heures à discuter avec son père… Oui, c’était probable qu’il soit réveillé. Elle se leva et retourna vers la chambre, souriant grandement au garçon ébouriffé qui était redressé dans son lit.

« Bien dormi mon amour ? »

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Dernière édition par Avery Asplin le Sam 2 Juin - 22:17, édité 5 fois
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Naït Delano
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyMar 29 Mai - 23:41

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Je regarde tous autour de moi. Je ne sais pas où je suis, une forêt, c’est sûr mais où… Ce n’est pas le district 12…
- Cours Naït… COURS…
Cette voix, ça ne peux pas…
- NAÏT !!!!
Je cours sans réfléchir vers la source des cris, je ne sais même pas ce que j’essaye de fuir. Je cours jusqu’à en perdre haleine. Tout tourne autour de moi et pourtant je cours encore et encore. Soudain, je m’arrête alors qu’un coup de canon se fait entendre. Ne me dites pas que…
L’hymne du Capitole prend place autour de moi, je relève la tête et ce n’est pas le visage que j’attends qui s’affiche, mais celui d’une inconnue du district 9. Je suis soulagé, mais pas encore totalement rassuré. Je reprends ma course frénétique. Plus je m’avance plus j’ai l’impression que je m’éloigne de mon but. C’est une sensation horrible qui m’oppresse. J’ai l’impression de manquer d’air, d’être enfermé. Quelle sensation étrange lorsqu’on se trouve en plein air dans une forêt.
Soudain, je chute d’une petite falaise et c’est avec un craquement horrible que je me réceptionne. Un cri affreux lui répond.
Alors que je ferme la bouche, il cesse.
Est-ce moi qui ai crié comme cela ?
Une douleur vive me prend à la jambe alors que je reste lamentablement par terre.
- NAÏT VIENS ME SAUVER !!!
Je me relève rapidement et la douleur s’estompe aussitôt. Sans chercher à comprendre je reprends ma course. J’ai l’impression d’être déjà passé par là mais qu’importe, je dois faire vite. Je continue comme ça pendant encore cinq bonnes minutes jusqu’à ce que je la trouve.
Avery.
Elle me regarde, je lui souris. Ces cheveux blond brille encore plus au soleil et elle porte une robe blanche magnifique. Je suis tellement heureuse de la revoir saine et sauve. Sans une once d’hésitation je cours vers elle alors qu’elle reste immobile. Alors que je la fait tourner dans mes bras, elle rigole aux éclats en collant son visage près du mien, et là mon cœur explose.
BOUM.
Ce n’est pas mon cœur qui a fait cela. Avery se détache de moi et me regarde horrifiée. Moi, je suis pris de panique et mes yeux s’agrandissent sous la douleur.
Sa robe, sa belle robe blanche se transforme en un rideau rouge, un rideau qui annonce la fin. Je l’attrape avant qu’elle ne chute.
- AVERY… Reste avec moi, tout va bien se passer, tout iras bien, je suis là... Je suis là...
Elle me caresse la joue calmement, son souffle est court et sa voix n’est qu’un murmure :
- Naït… Tout ira bien… Tout ira bien car tu es près de moi et je… Je peux partir en paix en te sachant en vie.
Je la regarde et ne peut m’empêcher de penser qu’elle est en train de dire des âneries. A quoi bon être en vie si elle n’est plus.
Sa main est toujours sur ma joue lorsque je me penche vers elle et l’embrasse. Je l’embrasse comme je ne l’ai jamais embrassé auparavant. Je veux que dans ce geste elle sente tout ce que je peux ressentir pour elle.
Alors que notre baiser est mêlé à nos larmes, un coup de canon m’annonce que c’est la fin.
Sa main glisse doucement pour tomber inerte près de moi. Je recule mon visage et pleure ma solitude, pleure mon amour perdue alors qu’elle continue de me regarder par-delà la mort.
Ma respiration devient saccadé, mon souffle est court alors que la panique me prend. Je la regarde et lui dit enfin ces mots, ces mots que j’aurais dû lui dire plus souvent, que j’aurais dû lui dire tous les matin en la voyant, que j’aurais dû lui dire pour qu’elle sache à quel point elle compte pour moi.
- Je t’aime.
Je pose mon front contre le sien et les larmes coulent sur mes joues sans que je les contrôles.
Alors que le vide prend place en moi, alors que mon cœur ne bat plus et se fait de glace, un bruit de brindille me ramène à la réalité. Ce n’est pas terminé. Je me retourne vers la source de ma douleur contre celui qui à osé la tuer dans ces Jeux abominables.
- Une fois de plus, tu me déçois tellement Naït…
Je lâche Avery à contre cœur et cours vers lui. Je suis trop rapide et lorsqu’il réagit, il est trop tard, je suis déjà sur lui. On tombe tous les deux au sol et je frappe encore, encore et encore. Je ne m’arrête que lorsque le coup de canon m’annonce que mon père est mort…


Je me réveille en sursaut, ne comprenant pas où je suis… Je m’agite alors que je sens bien que j’ai trop chaud, que je transpire et que les larmes coulent une nouvelles fois sur mes joues. Je regarde tout autour de moi et mets un certain moment à me rappeler où je suis.
Je me souviens avant de sombrer d’Avery auprès de moi, elle me caressant les cheveux, geste qui a le don de me détendre, je ne me souviens pas de l’avoir senti s’arrêter. Je me suis endormi sous son amour et sa tendresse.
Mais là, maintenant, je suis seul. Totalement seul et plus désespéré que jamais.
Après le rêve que je viens de faire, je me sens trembler tellement tout semble fade et froid.
Elle m’a abandonné, elle me laisse ainsi seul et à la merci de ma plus grande détresse. Pourquoi elle n’est plus là, à me caresser délicatement, ou pour me dire que tout va bien…
Non cela aurait été égoïste de lui demander de rester, pourtant, après un cauchemar pareille je ne voulais qu’une chose, la voir à tout prix.
Et alors que je m’agite dans les draps, tentant de m’en dépêtré alors que mes muscles se crispent et me font souffrir, me sentant tremblant, transpirant et plus décoiffé que jamais, Elle apparait sur le palier de la porte et me regarde en souriant.
- Bien dormi mon amour ?
Je la regarde comme un fantôme, après ce que je viens de voir, elle est là, auprès de moi et ne m’a pas abandonné.
Je reste ainsi à la regarder avec des yeux grands ouvert, pleurant encore… Bon sang elle doit vraiment me prendre pour un fou. Mais je viens de rêver que je la perdais, qu’elle mourrait dans mes bras et que je n’avais rien pu faire… Qu’y a-t-il de pire que cela franchement !
Comme si la regarder me donne la solution, j’arrive à me débarrasser du drap en deux secondes, me lève, et même si je tremble un peu en marchant, je cours presque vers elle.
Je la prends dans mes bras, la serrant par le coup et le bas de ces hanches car, dieu merci, je me souviens qu’elle est gravement blessée.
J’enfouis ma tête dans ses cheveux, près de son cou alors que j’ai une sorte de crise… Si elle ne me lâche pas après ça franchement, je ne comprends pas.
- Je… Je… Tu étais là… Et… Je te perdais à jamais… Et…
Me voilà repris de tremblement lorsque je me souviens d’elle, me regardant alors qu’aucun souffle ne dépassait ces lèvres. Je me souviens de sa main qui me laissa une trainé de sang sur ma joue avant de tomber, inerte…
Je relève la tête, la regarde droit dans les yeux puis l’embrasse avec passion. Comme juste avant de dormir, je joue l’audacieux, joue avec sa langue et frissonne à son contact. J’ai envie d’elle, tellement. J’ai tellement peur de la perdre à nouveau. Non cela n’arrivera pas… JAMAIS.
Je lui caresse délicatement les cheveux et, alors que je perds mon souffle et cesse le baiser afin de reprendre ma respiration, je n’attends pas longtemps afin de reposer mes lèvres sur les siennes.
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyMer 30 Mai - 2:53


Avery & Naït

You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït Xojwqp


A very discutait avec son père qui, pour une fois, semblait un peu plus sobre que saoul. Il écouta sa fille aînée parler de tout ce qu'elle avait sur le coeur sans rechigner puis lorsqu'Avery s'élança pour aller rejoindre Naït, il fut surprit de savoir que son "beau-fils" était dans sa maison et qu'il l'ignorait. Avery quand à elle, avait déjà oublié son père lorsqu'elle courut jusqu'à sa chambre. Une fois sur le seuil, elle remarqua Naït assis sur le lit mais pas son air inquiet.

« Bien dormi mon amour ? »


Elle était souriante et attendit une réponse jusqu'à ce qu'elle l'observe avec plus d'attention. Il semblait en sueur, son visage projetait une peur et sous ses yeux perlaient des larmes. Son sourire s'effaça et elle fit quelques pas dans la chambre, se rapprochant de lui en tendant la main.

« Mon chéri... »


Il ne disait rien puis il réussit à se défaire des draps, se leva et courut vers elle. Il se jeta sur Avery si vite que, par réflexe, elle eut un mouvement de recul. Il la serra dans ses bras, un bras autour de son cou et un autre sur ses hanches, pour éviter de toucher son dos, et la serra fort contre elle.

« Mais qu'est-ce que tu as...? »


Elle le regarda dans les yeux, inquiète par son comportement mais il vint enfouir sa tête dans ses cheveux, tout près de son cou de sorte qu'Avery perdit le contact visuel. Il semblait mal mais ne disait rien. Cette scène l'inquiétait, elle voulait savoir ce qu'il se passait mais elle n'osa rien ajouter, de peur de le brusquer. Elle caressa ses cheveux en le serrant contre elle pendant quelques minutes puis elle finit par entendre sa voix, sanglotante et incertaine. Une voix qui montrait sa douleur et qui, naturellement, brisa le coeur d'Avery.

« Je… Je… Tu étais là… Et… Je te perdais à jamais… Et… »


Elle fronça les sourcils un moment en tentant d'assimiler le tout puis elle comprit. Il avait fait un cauchemar et elle était absente à son réveil... Un cauchemar qui la concernait en plus. Elle comprit son bouleversement, en plus de se sentir mal. Elle lui avait dit qu'elle resterait avec lui et elle ne l'avait pas fait. Maintenant, il pleurait dans ses bras... Elle soupira un moment, cherchant les bons mots puis lui chuchota à l'oreille:

« Non, Naït... Je suis là, avec toi. Tout va bien... Je suis là. Tu ne m'as pas perdu, je suis bien vivante... »


Elle le sentait trembler dans ses bras, mouiller ses cheveux de larmes et tout ça lui faisait mal. Son fiancé souffrait à cause d'un rêve et tout ce qu'elle aurait pu faire pour l'empêcher de souffrir était d'avoir été présente à son réveil mais elle ne l'avait pas été... Si un jour elle avait douté des sentiments de Naït à son égard, elle n'en doutait plus. Juste de le voir si dévasté était la clé de toutes les vérités. Soudain, il releva la tête et la regarda dans les yeux avant de plaquer ses lèvres contre les siennes et de l'embrasser avec passion, osant encore une fois passer les barrières de ses lèvres pour venir jouer avec sa langue. Ce baiser la surprit par son ardeur mais elle ne le refusa pas et lui rendit avec tout autant de passion. Elle recula sans cesser de l'embrasser jusqu'à se retrouver dos contre le mur. Le mur appuyé contre ses blessure était douloureux mais l'amour de Naït lui faisait oublier. De plus, les plaies étaient beaucoup moins douloureuses depuis qu'il lui avait appliqué la pommade d'Eowyn. Avery sentit les doigts de son homme dans ses cheveux alors que le baiser dirait encore jusqu'à ce que tous deux n'aient plus de souffle. Ils s'arrêtèrent, toujours très près l'un de l'autre, et reprirent leur souffle en se regardant dans les yeux.

« Tu ne me perdras jamais... »


Sans attendre, une fois son souffle reprit, Naït reposa ses lèvres contre les siennes pour un nouveau baiser passionné. Avery, contre le mur, caressait tout ce qu'elle pouvait caresser du torse de Naït. Elle sentait son envie, elle sentait la sienne mais au moment où elle glissa sa main vers le pantalon de son fiancé pour se laisser dévorer par le désir, son père débarqua dans la chambre sans frapper.

« Avery, je ... »


Il ouvrit grand la bouche en les voyant collés contre le mur et ne sut quoi dire. Avery se détacha de Naït un peu et regarda son père, légèrement gênée par la scène. Ce dernier observait Naït de la tête aux pieds, ne cachant pas son dégoût de cet homme blessé de partout qui osait poser ses mains sur le corps de sa fille. Il serra les dents en même temps que les poings. Il savait qu'Avery avait un petit ami, il savait qu'elle en était enceinte mais elle n'avait rien dit au sujet des fiançailles. Finalement, il se reprit, toussa un peu pour s'éclaircir la gorge puis dit:

« Vous devez être Naït dont Avery m'a parlée... Enchanté, je suis son père. »


Il eut un petit sourire en coin en direction de Naït avant de regarder sa fille.

« Avy, invite-le donc à manger avec nous... Si tu y semble si... Attachée. »


Il les regarda à nouveaux tout les deux puis quitta la chambre en claquant volontairement la porte ce qui fit sursauter Avery qui se retourna immédiatement vers

« Je suis désolée pour tout ça. Tu reste avec nous...? »


Elle lui adressa un petit sourire accompagné de ses yeux de chatons, les même qu'elle utilisait lorsqu'elle voulait quelque chose. Pour se montrer plus convaincante, elle vint déposer de tendres baisers dans son cou.

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Naït Delano
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyMer 30 Mai - 23:13

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Je ne me remets pas, et je me demande si un jour je me remettrais du mauvais tour que viens de me jouer mon inconscient. Il faut vraiment être fou pour se faire mal soie même et pourtant, c’est exactement ce qu’il s’est produit.
Lorsque je la regarde, je suis tellement heureux, et en même temps tellement mélancolique. Elle ne semble pas voir ma détresse sur le coup, au fond, ce n’est pas plus mal.
Soudain, elle semble mieux me regardait, son sourire se fade et elle me regarde bizarrement, comme lorsqu’elle mourrait dans mes bras… Elle avance doucement, mettant les bras devant elle, je pense qu’elle essaye de me rassurer.
- Mon chéri…
Sa voix, si magnifique qui me serre le cœur de bonheur. Je me lève rapidement, la prend dans mes bras faisant attention de ne pas la blesser.
- Mais qu’est-ce que tu as… ?
Elle me regarde droit dans les yeux, et comme pour éviter son regard, je plonge ma tête contre son cou, me cachant dans ces cheveux.
Je sanglote, n’arrivant plus à retrouver mon souffle tant je ne me remets pas de ce que je viens de vivre. Je ne sais pas comment je fais, surement par amour pour elle, pour ne pas qu’elle s’inquiète trop non plus, je lui avoue enfin le pourquoi de tant de tristesse.
- Je… Je… Tu étais là… Et… Je te perdais à jamais… Et…
Je la serre encore plus contre moi, j’ai encore du mal à croire en sa réalité, mais pourtant la sentir dans mes bras me fais tellement du bien. Je me rends compte à quel point je ne serais rien sans elle. Oui, sans elle je ne deviendrais que l’ombre de moi-même, un fantôme errant à la recherche de mon amour perdu. Je l’entends soupirer un long moment. Puis, elle me chuchote à l’oreille comme je l’aime tant :
- Non, Naït... Je suis là, avec toi. Tout va bien... Je suis là. Tu ne m'as pas perdu, je suis bien vivante...
Je la serre encore plus. Elle est là, elle n’est pas morte, elle me le confirme elle-même et cela me fait tellement de bien.
Me voilà en train de rire nerveusement.
Je relève la tête et la regarde droit dans les yeux. Qu’elle est belle, j’espère qu’elle se rend compte à quel point je l’aime, plus que tout et que, pour elle je donnerais ma vie.
Sans attendre plus longtemps, je l’embrasse, avec autant de ferveur que je le peux, osant jouer avec elle. Elle semble surprise, mais ne le reste pas longtemps. Je peux sentir que je ne suis pas le seul à désirer l’autre en cet instant précis.
Elle se recule jusqu’à ce qu’elle se retrouver plaqué contre le mur. Je stop le baiser, la regarde inquiet, mais elle ne semble pas avoir mal. Je l’embrasse à nouveau, le souffle cours alors que je place mes mains dans ces cheveux et sur sa hanche la collant contre moi.
Je m’arrête le temps de reprendre mon souffle. Mon visage toujours proche du sien, plongeant dans son regard alors que nos respiration son saccadées.
- Tu ne me perdras jamais…
La phrase qui me remplit de joie et me permet de croire encore plus en sa réalité. Sans plis attendre, je replonge mon visage vers le sien, voulant lui prouver qu’elle ne me perdra jamais non plus. Sous l’effet de ces baisers, de léger grognement me monte à la gorge. Je continue de la plaquer contre moi, jouant avec le bas de son T-shirt, le relevant doucement afin de toucher son ventre tandis que ces mains caressent mon torse.
J’ai envie d’elle, maintenant, j’ai envie de ne faire qu’un avec elle et de lui faire plaisir.
Comme répondant à mon envie, me prouvant qu’elle aussi me désirait, je sens ses mains glisser vers mon pantalon.
Ma respiration ce fait encore plus saccadé sous l’effet du désir alors que…
- Avery, je…
Je me recule instinctivement, Avery me repoussant aussi délicatement. Je me sens rougir alors que je me racle la gorge… Vraiment pas fin de notre part.
Alors que j’observe cette personne que je n’ai jamais vue je le vois bien qu’il me regarde de la tête aux pieds. Je vois une sorte de dégoût dans ces yeux. Il est vrai que je n’ai rien de présentable là maintenant, des bleus partout sur le corps, je pense que j’ai encore du sang séché à l’arcade, ou sur les bras. Je lève ma main pour essuyer le reste de mes larmes. Je suis totalement décoiffé et je dois avoir beaucoup transpiré lors de mon cauchemar.
De plus, je suis celui qui touchait Avery quelque seconde auparavant, et pas de façon innocente.
Je le vois même serrer les dents ainsi que les poings et je me demande bien ce qu’il va faire. Au final, il tousse, semble s’éclaircir la voix avant de dire.
- Vous devez être Naït dont Avery m'a parlée... Enchanté, je suis son père.
Je le regarde et suis frappé par ma stupidité. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais pensé qu’il pouvait être son père. Je commence à m’avancer, puis me rétracte vu mon état.
- Heum... Oui, c'est moi... Enchanté.
Ma voix est assez faible tellement je suis gêné, pourtant je le vois me faire un petit sourire en coin et je ne peux que me dire que c’est un grand geste de sa part que j’apprécie.
- Avy, invite-le donc à manger avec nous... Si tu y semble si... Attachée, dit-il tout en regardant Avery.
Me voilà de nouveau gêné au final. Il nous fixe tous les deux, et quitte la chambre en claquant la porte. Je sursaute un peu et regarde Avery qui elle aussi a sursauté.
- Je suis désolée pour tout ça.
Nous sommes de nouveau collé l’un contre l’autre, mais de façon moins osé. Il n’y a pas d’arrière pensé, nous sommes juste ensemble, proche alors que je caresse délicatement sa joue.
- Je… Je dois avouer que je pensais qu’on était seul… J’aurais dû me montrer plus prudent.
Je lui souris, un petit sourire taquin qui, je sais, lui plait beaucoup.
- Tu restes avec nous...?
Je ne sais pas trop quoi répondre, après tout, son père à dit cela, mais sûrement par politesse plus que par envie.
C’est à son tour de m’adresser un sourire qui ne manque jamais de faire faire un petit raté à mon cœur. Et en plus elle ose me faire son regard le plus adorable, tel un petit chat. Je ne résisterais pas longtemps…
Elle se penche et dépose des baisers dans mon cou. Je ferme les yeux et me mord la lèvre inférieur alors que je frisonne sous l’effet de ces baisers.
Je la prends par les épaules pour la faire arrêter.
- Comment puis-je te résister.
Je me penche, l’embrasse délicatement, simplement avant de lui souffler dans l’oreille :
- Avec plaisir mon amour.
Je me recule et la regarde droit dans les yeux en lui souriant grandement. Enfin, je lui prends la main et commence à marcher vers le salon. Tout en marchant, je lui caresse la main avec mon pouce délicatement.
Toujours la main dans la sienne, nous voilà tous les deux face à son père. Il nous regarde, encore.
- Vous pouvez vous assoir, surtout dans ton état Avery.
Surtout dans son état.
Nous nous asseyons l’un à côté de l’autre, main toujours ensemble je la regarde, interrogateur.
- Tu lui as dit, je lui souffle.
Non je ne lui en veux pas, du tout, mais je croyais qu’elle lui avait caché… Lui aurait-elle avoué alors que je dormais ?
Je regarde à nouveau le père d’Avery, me lève instinctivement et demande :
- Vous avez besoin d’aide pour le repas ?
Il est vrai qu’il reste un peu de soupe que j’ai préparé avec Alice, mais je ne pense pas que cela seras suffisant. Je veux me montrer avenant et prouver à son père que je suis fait pour sa fille. Je me rends compte que cela doit être difficile de voir sa fille avec un jeune homme, mais je veux lui prouver que je ne suis pas n’importe qui et j’espère qu’il comprendra à quel point j’aime Avery et qu’elle est tout pour moi.
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyJeu 31 Mai - 22:30


Avery & Naït

You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït 11j4vog


Naït et elle s’embrassait à en perdre haleine comme s’ils s’avaient perdus et que maintenant, après un long moment d’absence, ils se retrouvaient. Pourtant, il n’avait dormi qu’une ou deux et elle était allée voir son père pour discuter avec lui. Maintenant, il la serrait fort contre elle qui était accotée contre le mur malgré sa blessure. Elle l’avait senti s’arrêter pour ne pas lui faire mal mais elle l’avait rassuré d’un sourire. Après tout… Ses douleurs s’oubliaient en sa présence. Le baiser contre le mur s’intensifiait au rythme des secondes. Ses mains à elle caressait son torse, lui touchait son ventre et leurs deux respirations étaient toute aussi saccadée l’une que l’autre. L’effet du désir, de l’envie était si forte… Elle le voulait, là maintenant. Avery avait tout oublié de ce qui se trouvait autour d’elle. Sa chambre, son père plus loin, sa sœur… Et surtout, sa porte déverouillée. Au même instant où ses deux mains glissaient vers la ceinture de Naït, ils furent interrompus par une voix sévère mais à l’intonation plutôt surprise. Son père.

« Avery, je… »


Instinctivement, elle sentit son fiancé s’éloigner d’elle alors qu’elle le repoussait un peu aussi, bien délicatement. Son père semblait plus surpris qu’autre chose mais son visage se transforma en une espèce de rictus de dégoût lorsqu’il posa les yeux sur Naït. De réflexe, en voyant cette expression, elle ferma les poings, prête à en coller une à son propre père. Comme en réponse à ses propres gestes, Avery vit son père serrer les dents et les poings comme s’il allait foutre Naït à la porte et lui interdire de le revoir, réaction de père normale mais il n’en fit rien, prenant plutôt un moment pour se détendre avant de se présenter.

« Vous devez être Naït dont Avery m'a parlée... Enchanté, je suis son père. »


« Heum... Oui, c'est moi... Enchanté. »

Avery était mortifiée de voir ce semblant de conversation entre son père et celui qu’elle aimait tant elle redoutait que cela tourne mal. Sans un mot, ses yeux passèrent de lui à son géniteur et ses doigts caressaient doucement et discrètement le dos de Naït en signe de soutien. Sa voix était si faible, il était visiblement gêné par la situation et son apparence et Avery ne pouvait qu’être là pour lui. Finalement, son père s’adressa à elle après avoir souri à Naït

« Avy, invite-le donc à manger avec nous... Si tu y semble si... Attachée »


Elle haussa les sourcils, surprise par cette proposition mais il n’attendit pas qu’elle demande tout de suite à son amoureux de rester à manger, qu’il partit de la chambre en claquant la porte, les faisant sursauter tous les deux. D’abord, elle se blottit à nouveau contre lui. Avec moins de fougue, de passion et d’arrières pensés mais plus de tendresse et d’amour. Il caressa doucement sa joue alors qu’elle s’excusa en baissant les yeux.

« Je… Je dois avouer que je pensais qu’on était seul… J’aurais dû me montrer plus prudent. »


« Non, non… Ne prend pas le blâme. »


Il lui sourit, avec ce petit regard taquin qui lui plaisait tant. Après tout, chaque sourire de sa part était comme une visite au septième ciel mais celui-ci, parmi tous. Avec son regard à elle, celui auquel elle savait qu’il ne pouvait pas résister, elle lui proposa de rester avec eux. Elle ne voulait pas qu’il la quitte si tôt, elle voulait le garder avec elle pour le plus de jours possibles et s’il restait, il fallait bien qu’il mange lui aussi. Lentement, elle se pencha pour embrasser son cou et sut que c’était déjà gagné lorsqu’il frissonna sous l’effet des baisers. Pour l’arrêter, il la prit par les épaules et par réflexe, Avery esquissa une petite moue à la fois taquine et déçue de ne pas pouvoir continuer ses baisers.

« Comment puis-je te résister… Avec plaisir mon amour. »


Il l’embrassa simplement avant de lui souffler la deuxième phrase à l’oreille puis se recula, regardant Avery droit dans les yeux en souriant grandement. Il lui prit la main, Avery la serrant tendrement alors qu’ils commençaient à marcher en direction du salon, lui caressant du pouce sa main. Petit geste, si subtil, si délicat mais qui fit grandement plaisir à Avery. Elle ne prit même pas la peine d’enlever sa main de celle de son fiancé en arrivant à nouveau devant son père qui les regardait encore.
« Vous pouvez vous assoir, surtout dans ton état Avery. »


Avery et Naït s’assirent et, inévitablement, elle tenta d’éviter son regard en sachant que des questions allaient suivre. Comme de fait, la seule fois où elle tourna la tête vers lui, il la regardait d’un air interrogateur et lui souffla :

« Tu lui as dit »


Cela sonnait plus comme une déclaration qu’une question et d’un simple hochement de tête, elle lui confirma ce qu’il pensait. Avery leva les yeux vers son fiancé lorsqu’il se leva.

« Vous avez besoin d’aide pour le repas ? »


C’était si gentil de se proposer comme ça qu’un grand sourire étira les lèvres d’Avery. Son père, tendu, se détendit à cette proposition et hocha la tête en souriant au même moment où Alex entrait dans la maison avec de la viande en main. À voir le nombre de prise qu’il possédait, la chasse avait dû être bonne où il s’était tout simplement forcé puisqu’Avery n’était pas en état d’aller voir le maire… Mais serait-elle encore capable d’y aller un jour maintenant que sa vie était liée à Naït ?

« Ah, Alex ! Tu tombes à pic. Naït, tu peux aider Alexandre à enlever la fourrure et les os des bêtes ? »


Il le regardait, comme s’il n’était pas trop sûr qu’il puisse faire ça mais qu’importe, Alex tendait déjà un couteau à Naït en posant les bêtes mortes sur la table dont Avery s’éloigna en se levant, effectuant un petit rictus de dégoût. Trois lapins et un chien sauvage se trouvaient sur la table. Tous morts, de quoi lever le cœur de la jeune fille. Bien que son père lui ait demandé de s’asseoir, Avery resta debout et se mit à sortir le reste de la soupe que Naït avait fait et la mit se le poêle, coupant des légumes sur le comptoir pour en ajouter à la soupe et en faire pour cinq personnes. Elle tournait le dos aux trois hommes qui s’occupaient des bêtes et n’osait pas se retourner, de peur de leur vomir aux pieds. Elle avait le cœur bien trop sensible depuis qu’elle était enceinte… Toutefois, elle jeta un coup d’œil en coin à son frère qui semblait bien s’entendre avec Naït, par surprise pour elle. Avery s’attendait à ce que son fiancé soit rejeté par sa famille toute entière mais ce n’était pas le cas. Tous semblaient l’apprécier, du moins le respecter et ça faisait son bonheur. Elle se demanda si son père avait remarqué leurs bagues semblables, s’il faisait un lien… Elle ne lui avait pas tout dit sur Naït et elle, préférant prendre son temps avant d’annoncer la nouvelle.
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyVen 1 Juin - 23:30

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


J’avais envie d’elle, clairement, mais l’apparition de son père a fait une douche froide, on ne peut le nier. Pour une fois qu’Avery oubliait de fermer la porte, cette fois-là fut la bonne. Je ne peux prendre ça que pour l’ironie du sort.
Je me suis senti mal à l’aise face à cet homme, c’est sûr. Il n’est pas naïf, il savait parfaitement ce que j’allais faire avec sa fille, et encore, il n’est pas au courant pour le bébé.
Il me regarde vraiment bizarrement, je sais que je ne suis pas présentable, et je dois avoir une mine affreuse avec tous ces bleues coupures et autre blessures en tout genre. Je me demande aussi comment il fait pour ne pas venir me foutre une bonne raclé, n’importe quel père l’aurais sûrement fait. Enfin peut être que mon état l’en dissuade, car même si je me fais frapper, je sais me défendre aussi. Il arrive même à me sourire et cela me réchauffe le cœur, vraiment.
Alors que je me présente, enfin, alors qu’il devine qui je suis serait plutôt correct, je sens Avery me caresser le dos délicatement, comme pour me dire que je ne suis pas seul et que je n’ai rien à craindre.
Ce simple geste m’apaise beaucoup.
- Avy, invite-le donc à manger avec nous... Si tu y semble si... Attachée.
Je regarde Avery sans trop savoir quoi répondre alors qu’elle hausse les sourcils, apparemment surprise.
Enfin, ce moment de complicité si on peut dire, se retrouve un peu mise à l’épreuve lorsqu’il claque la porte sans même attendre de réponse.
Nous sommes vite de retour l’un contre l’autre, comme si la distance entre nous est insupportable et c’est sûrement le cas. Je lui caresse la joue délicatement, elle baisse les yeux.
- Je… Je dois avouer que je pensais qu’on était seul… J’aurais dû me montrer plus prudent.
- Non, non… Ne prend pas le blâme.
Je vois bien que mon regard la fait fondre, j’adore lui faire ce genre d’effet ca réchauffe tellement le cœur.
Comme pour se venger d’avoir osé la regarder ainsi, elle joue de ces charmes. Elle m’embrasse sur le cou et je la sens sourire lorsque je frissonne. Lorsque je l’arrête en la repoussant délicatement, toujours le sourire aux lèvres, elle me fait une petite moue aussi boudeuse que taquine, irrésistible.
- Avec plaisir mon amour.
Je l’embrasse délicatement, car je serais toujours là pour elle. Elle me sourit grandement, et cela me fait tellement plaisir de… ba de lui faire plaisir c’est aussi simple que cela.
Je lui prends la main, la caresse doucement, tout en avançant. Je tente de ne pas trop montrer mon stress, mais clairement, mais je dois tout faire pour plaire à ma future belle famille. Je le veux, pour Avery.
Devant son père, nous ne nous lâchons pas, plus proche que jamais face à son père.
- Vous pouvez vous assoir, surtout dans ton état Avery.
On s’assoit et je vois bien à sa façon de regarder ailleurs, à sa façon d’éviter mon regard qu’elle ne veut pas me répondre.
- Tu lui as dit.
C’est vrai que ce n’est pas vraiment une question, il a l’air bien au courant, mais j’ai juste besoin d’une sorte de confirmation. Elle ne répond pas, cela m’irrite un peu, je ne vais pas la manger, et je n’aime pas qu’elle m’évite comme cela. Enfin, vu qu’il semble que je n’aurais pas ma réponse, je me lève et sens son regard de nouveau sur moi. Moi je ne la regarde plus, me focalisant sur son père.
- Vous avez besoin d’aide pour le repas ?
Je vois bien son père se détendre et cela me fait du bien. Il hoche la tête et je m’avance vers lui, plus confiant.
- Qu’est ce que je peux faire ?
Il n’a pas eu le temps de me répondre qu’il tourne la tête. Je suis le mouvement, et regarde un jeune homme que j’identifie comme le frère d’Avery. Je le vois entrer victorieux, avec de belles prises à la main et je ne peux que me dire qu’il doit être un assez bon chasseur.
- Ah, Alex ! Tu tombes à pic. Naït, tu peux aider Alexandre à enlever la fourrure et les os des bêtes ?
Je hôche la tête, m’avance vers Alex et lui tend la main.
- Naït enchanté.
- Alex.
Il me serre la main, mais je vois bien qu’il ne sait pas vraiment qui je suis…
Avery ne semble pas avoir parlé de moi. Je n’en dis pas plus sur moi, je suis ici pour aider et bien m’entendre avec sa famille.
Je regarde ces prise, un chien sauvage et surtout du lapin.
Il me tend un couteau, je le saisi et commence à jouer avec. Je le fais tourner dans mes doigts d’une façon experte, de plus en plus rapidement. Lorsque j’arrête, je vois bien le regard d’Alex.
- Je m’entraine beaucoup.
Pas vraiment que je le veuille, mais je n’ai pas vraiment eu le choix, et lorsqu’on ne me bat pas, il est vrai que je trouve que c’est utile. Il pose la viande sur la table alors que je vois Avery se lever comme dégouter. La grossesse qui ferais qu’elle est plus sensible ? Je sais qu’en général les femmes sont plus sensibles à certaine odeur. Je ne peux rien faire réellement pour elle. Je vois Alex prendre le lapin et ouvrir tout d’abord par le ventre. Il commence à s’énerver voyant que la peau ne venait pas bien et qu’il retirait beaucoup de viande.
- Il ne faut pas s’y prendre comme ça.
Il me regarde, d’abord interrogateurs, j'ai peur qu'il le prenne mal alors que ce n'est pas du tout ce que je veux, et au final me répond :
- Montre-moi.
Je prends le lapin et fait chaque geste délicatement.
- Tout d’abord il faut le saigner, par l’œil c’est beaucoup mieux si tu veux revendre la peau. Tu as un saladier.
Il s’active et m’apporte un saladier.
Je vide d’une main experte le lapin. Lui montre chaque geste lentement.
- Pour retirer la peau, tu commences par les pattes arrière…
Je continue ainsi de lui montrer chaque geste alors que je sens la présence du père d’Avery derrière moi. Une fois le lapin dépecer, il me regarde, approbateur.
- Où as-tu appris ça mon garçon ?
- Je chasse souvent chez moi… Après je traine souvent dans la cuisine, et Marta… Ma cuisinière, ma souvent demandé de l’aide.
Nous nous activons sur la viande, discutant calmement ensemble et cela me fait beaucoup de bien. J'ai l'impression qu'il m'apprécie, du moins je l'espère. Ne conversations me fascine tellement son frère est perspicace et à l’affût de tout ce qui l'entoure. Avery quant à elle, sort ma soupe et coupe des légumes. Une fois la viande prête, alors qu’Avery est au-dessus de l’évier, je l’entoure de mes bras et profite de l’eau afin de me laver les mains plein de sang.
Une fois cette affaire faite, je tâche de sécher du mieux que je peux avant de la serrer contre moi. J’aimerais me coller un peu plus à elle mais je ne souhaite pas lui faire mal à cause de ces blessures.
Je penche ma tête me cachant dans ces cheveux et profitant de cette instant proche d’elle afin de lui embrasser le cou.
Elle se retourne et je lui place ces mains autours de mon cou.
Je l’embrasse tendrement sur les lèvres.
- Tu vas bien ?
Je la regarde un peu inquiet, je ne la boude plus trop, en fait je ne l’ai jamais boudé, mais j’aurais préféré qu’elle me réponde. J’ai tellement peur désormais qu’elle m’ait caché d’autre chose, mais j’ai confiance en elle malgré tout.
Elle est celle en qui j’ai le plus confiance, celle sans qui, ma vie serait vide de sens.
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptySam 2 Juin - 4:43


Avery & Naït

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C ’était si stressant de voir son père et son fiancé se parler, se faire face et ce, sans problème. Naït s’était levé et avait proposé son aide pour le repas, aide qui fut bien sûr, vite acceptée. En les regardants tous les deux, Avery repensait à sa rencontre avec sa belle-famille qui avait été beaucoup moins joyeuse que celle-ci. Elle se rappelait la soirée au complet jusqu’à ce que le dernier coup de fouet tombe. Cette pensée, ce souvenir qui n’était pourtant pas si loin, la fit frissonner. Un coup de vent lui parvint au même moment où la porte fit un vacarme assourdissant, laissant apparaître son frère, prises aux mains et saletés aux souliers qu’il n’essuya même pas avant de se diriger vers la table pour y déposer ses victimes animales. Dégoutée, autant par l’attitude d’Alex que par les bêtes mortes, Avery se leva en vitesse et s’en éloigna, allant couper des légumes pour les rajouter à la soupe, histoire qu’il y en ait assez pour tout le monde. Elle tournait le dos aux trois hommes mais les écoutaient attentivement, refermant sa prise sur son couteau qui coupait les bouts de légumes avec précision. Si elle devait intervenir, elle le ferait mais pour le moment, il ne semblait pas avoir besoin d’aide.

« Naït enchanté. »


« Alex. »


Juste en fermant les yeux, elle pouvait s’imaginer la scène et les bruits de pas lui confirmèrent son imagination. Naït qui s’avance vers son frère, lui tendant la main. Son frère devait sûrement avoir un petit rictus de dégout qu’il tentait de cacher, comme son père mais elle ne voulait même pas y penser. Se détournant un peu pour observer son frère, elle se demanda s’il s’était douté de quoi que ce soit les jours où Naït avait été ici. Bien sûr, ils s’étaient croisés à plusieurs reprises mais jamais aucun d’eux ne s’étaient arrêté pour se présenter. Peu importe, les voilà qui se mettaient au travail. Elle se retourna sur ses légumes peu passionnants mais s’arrêta brusquement en entendant Naït.

« Je m’entraine beaucoup. »


Elle vit le couteau entre ses doigts et fronça les sourcils. Il n’était pas obligé d’en parler aujourd’hui, pas avec eux. Avery aimait être comme sa porte de sortie, être son échappatoire à sa vie mais s’il ramenait le sujet… Elle ne pouvait rien faire. Elle allait retourner la tête sur son plan de travail lorsqu’elle entendit une réplique ricaneuse.

« Avy aussi, grâce à moi, je dois dire. Elle t’a montré comme elle se bat, la petite blondinette ? »


Alex eut un sourire taquin à l’intention d’Avery qui le fusillait du regard. Elle s’était entraînée aussi mais beaucoup moins que pouvait le faire son frère en une journée. Lui était une carrière de son plein gré et il n’espérait juste que son nom soit pigé à la moisson. Mais à quoi bon ternir l’ambiance en ce moment ? Avery se débarrassa donc de son air fâché et esquissa un petit sourire en coin. Sans dire un mot, elle sortit de nouveaux légumes qu’elle coupa. Après quelques minutes, un juron s’échappa de la gorge de son frère mais un simple juron ne valait pas la peine qu’elle se retourne. Ce qui la fit se retourner lentement et poser son couteau fut Naït.

« Il ne faut pas s’y prendre comme ça. »

À voir le regard d’Alex, il n’aimait pas qu’on le critique de cette manière et il serra les dents. Non, il n’était pas tant fâché contre Naït mais comme le lapin l’énervait déjà assez, cette petite phrase de son « beau-frère » fut comme une pique. Soupirant, il se dit que ça ne valait rien de perdre son temps si Naït était capable de le faire.

« Montre-moi »

« Tout d’abord il faut le saigner, par l’œil c’est beaucoup mieux si tu veux revendre la peau. Tu as un saladier...Pour retirer la peau, tu commences par les pattes arrière… »


Avery frissonnait. L’entraînement de Naït était-il si poussé ? Son père lui montrait-il vraiment comment dépecer un animal… ? Et à le voir faire, ce n’était clairement pas la première fois qu’il faisait ça. Il y allait doucement, montrant chaque geste à Alex, ce dernier les enregistrant précieusement. Son père s’avança, les poings sur les hanches et siffla à la vue du travail de Naït, satisfait.

« Où as-tu appris ça mon garçon ? »

« Je chasse souvent chez moi… Après je traine souvent dans la cuisine, et Marta… Ma cuisinière, ma souvent demandé de l’aide. »

« Eh bien, j’espère que tu vas épouser ma fille parce que je te veux comme beau-fils ! »


Avec une tape sur l’épaule de Naït et un sourire amusé, il se mit à désosser le lapin dépecer tout en se mettant à discuter aimablement avec son fils et Naït. Avery, à l’entente de cette phrase avait eu un petit sourire au coin en pensant que bientôt, il serait satisfait de voir Naït devenir son beau-fils. Que sa petite blague se réaliserait vraiment… Elle aurait aimé lui dire que Naït et elle était fiancés et si proches d’unir leurs vies mais elle souhaitait garder la surprise pour plus tard. Elle ne savait pas combien de temps était passé depuis la petite blague lorsqu’elle termina de couper les légumes qu’elle avait ajoutés à la soupe en rajoutant du bouillon. Elle était maintenant devant l’évier, lavant ses couteaux. Deux bras vinrent l’enlacer tendrement et elle n’eut même pas besoin de se retourner pour savoir que c’était son fiancé. Elle se laissa aller contre son torse en souriant alors qu’il l’avait ses mains pleines de sang. Elle détestait voir du sang sur lui mais la pensée que ce n’était pas le sien la rassura quelque peu. Une fois ses mains sèches, il la serra contre lui et elle se blottit d’elle-même plus près de lui, voyant qu’il hésitait à le faire. Elle le voulait contre elle, elle voulait sentir son cœur tout près du sien et ce n’était pas de stupides blessures qui allaient l’en empêcher. Elle le sentit se cacher dans ses cheveux et déposer un baiser dans son cou. Ces petits gestes, ces petites attentions la faisaient sourire. Elle savait qu’il aurait pu tout simplement laver ses mains et retourner discuter avec son père sans lui accorder la moindre attention. Finalement, elle décida de se retourner pour que son dos arrête de souffrir et fit face à Naït, enlaçant son cou de ses mains avant de répondre tendrement à son baiser mais tout timidement parce que son père et son frère se trouvaient proches.

« Tu vas bien ? »


« Pourquoi j’irais mal ? »


Elle caressa sa joue pour tenter d’effacer cet air inquiet de son visage bien qu’elle ne savait pas pourquoi il s’y trouvait. De quoi avait-il peur encore ? Il était là, avec elle, dans une maison où définitivement, les habitants l’appréciaient et le respectaient. Et elle… Elle n’allait pas s’enfuir. Elle resterait là, dans ses bras aussi longtemps qu’il le souhaiterait parce qu’elle l’aimait tant…

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Naït Delano
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyDim 3 Juin - 15:55

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Je me souviens avoir croisé Alex quelquefois lorsque j’avais rendu visite à Avery pour l’anniversaire d’Alice, ou encore lorsque nous venions juste d’apprendre pour le bébé, de nous pardonner et surtout de nous fiancer.
Après, à-t-il comprit la nature de notre relation, je pense que oui, c’est assez flagrant, et rien que la façon dont je la regarde doit me trahir assez facilement.
Je l’aime, plus que tout.
Je ne sais pas trop à quoi m’attendre lorsque je me présente, et me demande même pourquoi on ne la pas fait plus tôt d’ailleurs. Va-t-il me craché à la figure, me haïr, ou tout simplement me répondre.
Il choisit la méthode pacifique, et cela me fait le plus grand plaisir. Enfin, j’ai rencontré toute sa famille, et pour le moment, tout ce passe plutôt bien, même beaucoup mieux que ce que je pouvais le croire. En tout cas, cela ne pouvait être pire que sa rencontre avec ma famille. Quand j’y repense ça me rend malade. Comment à-t-il osé lui faire cela, sachant pertinemment que cela lui ferait le plus grand mal et à moi aussi. Comment un père peut-il prendre tant de plaisir à faire souffrir les siens. Au moins, je me plais à croire que c’est grâce à tout cela que je suis ce que je suis. Quelqu’un de doux qui ferais tout pour montrer ma tendresse et mon amour, et qui n’oserais jamais faire de mal à ceux que j’aime. JAMAIS.
Lorsqu’il me tend le couteau, je joue avec, pour me détendre les doigts et c’est une sorte de reflexe acquis au cours des années d’entrainement. Devant son regard interrogateur je ne peux que répondre :
- Je m’entraine beaucoup.
- Avy aussi, grâce à moi, je dois dire. Elle t’a montré comme elle se bat, la petite blondinette ?
Le couteau manque de m’échapper des mains, et je tente de tout faire pour ne pas montrer mon malaise. Je le vois lui faire un petit sourire taquin alors qu’Avery lui esquisse un petit sourire. Je serre les poings instinctivement, j’ai tellement peur qu’elle se retrouve dans l’arène. Tellement peur que mon rêve se réalise.
Lorsque la moisson du 12 se passera, nous connaitrons les tributs du 11, si elle en fait partie, je sais que je me porterais volontaire et que je ferais tout pour la protéger, elle et le bébé.
Bien sûre qu’elle doit s’entrainer, c’est même une bonne chose, mais l’apprendre fait toujours quelque chose.
- Non, elle ne m’a pas montré, je dis, ma voix est petite et pincé. Mais par contre je connais son caractère, je rigole gentiment tandis que son frère mêle ces rires aux miens.
C’est tellement agréable de, d’abord changer de sujet, puis cette convivialité que je n’ai jamais réellement connu.
Cela me plait de me dire que dans peu de temps, nous allons devenir une famille, et qu’il deviendra en quelque sorte le frère dont j’ai toujours rêvé égoïstement, le frère dont je suis heureux au final qu’il ne soit pas car je n’aurais pas supporté de le voir grandir dans cette famille horrible.
Alex pose ces proies sur la table et commence un travail convivial.
Je suis heureux lorsque je lui dis qu’il s’y prend mal qu’il ne me crache pas à la figure et qu’il accepte mon aide, enfin je le vois bien serrer les dents, mais je n’en tiens pas rigueur. Je ne fais pas cela pour prouver quoi que cela, mais au moins avec ma technique il ne s’énervera plus et il gagnera de l’argent en revendant la peau du lapin, c’est toujours cela de prit.
Il regarde chacun de mes gestes avec attention, prenant le dernier lapin afin d’imiter doucement chacun de mes gestes. Je suis agréablement surpris de voir à la vitesse à laquelle il apprend et je ne doute pas que je n’aurais plus jamais à lui montrer comment faire.
Je sens la présence de son père dans mon dos bien avant qu’il ne se manifeste, mais cela ne me dérange guère. Une fois le lapin dépecé, je l’entends siffler et je vois bien son regard approbateur qui me fait sourire. Mon père ne m’aurais jamais félicité pour ça, il m’aurait plutôt sortie quelque chose du genre :
- Hé bien, il était temps que tu saches faire ça espèce d’incapable…
Je ne suis vraiment pas habituer à tout cela, et ça réchauffe tellement le cœur. C’est donc cela lorsque quelqu’un est… En quelque sorte fière de vous, et qu’il approuve avec respect ce que vous faites.
- Où as-tu appris ça mon garçon ?
- Je chasse souvent chez moi… Après je traine souvent dans la cuisine, et Marta… Ma cuisinière, ma souvent demandé de l’aide.
Mon père n’est pas au courant de cela, il n’aurait pas supporté savoir que j’aide nos domestique, même si moi j’adorais ça, quitte à bien m’embêter il aurait sûrement viré Marta et cela m’aurait été insupportable.
- Eh bien, j’espère que tu vas épouser ma fille parce que je te veux comme beau-fils !
Il me tape sur l’épaule et un petit rire sincère m’échappe. Je comprends qu’Avery n’a rien dit à propos de nos fiançailles et cela me plait. Je veux que l’on soit tous les deux pour annoncer cela. Il est vrai que j’aurais dû demander tout d’abord à son père avant de lui demander, mais ne vient-il pas de me donner en quelque sorte son approbation.
Je fais un petit sourire, un peu gêner par le secret, mais heureux de savoir qu’il est prêt à m’accepter dans la famille.
Nous continuons notre travail sur la viande, parlant amicalement. Il me parle des habitudes du 11 alors que je leurs parles de ceux du 12, le charbon et tout cela. Je leurs parle même de la forêt, oui il est interdit d’y aller, mais je ne me gêne vraiment pas d’y aller pour fuir mon père et ainsi me retrouver seul. C’est mon endroit, mon moment à moi, où je suis seul avec la nuit qui m’englobe et les étoiles pour me tenir compagnie.
Je ne sais pas combien de temps on reste comme cela, mais une fois finit, je m’avance vers Avery et l’enlace délicatement, me lavant vite les mains, les séchant afin de ne pas la mouillé, l’enlaçant et l’embrassant dans le cou. Elle se colle un peu plus à moi, voyant que je n’ose pas trop à cause de son dos, et son corps plus proche du mien fait que mon cœur s’accélère.
Elle se retourne, passe ces mains autours de mon cou et je frissonne à nouveau à son contact. En sera-t-il toujours ainsi, serais-je toujours électrisé par sa peau contre la mienne. J’espère que oui, car je ne m’en lasse pas.
Je l’embrasse doucement, elle me répond timidement et je peux le comprendre, je sens bien le regard de son frère et de son père sur nous. Ce baiser et juste une manière de lui rappeler que je suis totalement à elle et que je l’aime plus que tout.
- Tu vas bien ?
- Pourquoi j’irais mal ?
Je suis d’abord inquiet, mais pas longtemps. Lorsqu’elle caresse ma joue je lui souris tendrement, attrapant sa main poser sur ma joue et m’appuyant sur celle-ci comme le plus précieux des trésors.
- C’est juste que… Je vois bien que tu restes dans ton petit coin.
Je plisse le nez tout en souriant et en la regardant avec ce petit regard taquin.
Soudain, j’ai une idée, sachant que de toutes façon, un jour il faudra bien l’annoncer à nos deux familles, je garde Avery dans mes bras, tourne la tête doucement, mais fait en sorte qu’elle garde ces mains sur ma nuque, mes cheveux, je ne veux pas perdre ce contact, et je dis :
- Cela vous dirait-il de venir pour le repas demain soir, chez moi dans le district 12 ?
Ce sera un moyen d’annoncer à nos deux familles que j’ai choisi celle avec qui je veux faire ma vie, qu’elle est celle que je veux auprès de moi, pour toujours. Je me dis aussi que si sa famille et là, mon père n’osera pas faire de scandale, alors que si je suis seul avec Avery, je ne doute pas que cela se passera mal.
Lorsqu’ils partiront, avec Avery, je serais seul lorsqu’elle sa colère explosera, et c’est mieux ainsi. De toute façon il ne pourra rien, mon choix est fait.
Je vais me marier avec Avery.
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyDim 3 Juin - 19:06


Avery & Naït

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Devant les habiletés de Naït avec un couteau, Alex était impressionné mais s’interrogeait intérieurement. Comment pouvait-il manier un couteau si bien alors que même lui, après des années et des années d’entraînement s’entaillait encore un peu quand il voulait épater la galerie ce que son beau-frère faisait visiblement pas.

« Je m’entraine beaucoup. »

« Avy aussi, grâce à moi, je dois dire. Elle t’a montré comme elle se bat, la petite blondinette ? »
À cette phrase, il manqua d’échapper son couteau alors qu’Avery, elle s’était figée puis retournée vers Alex qui ne semblait même pas percevoir le malaise qu’il y avait. Avery, elle était mal à l’aise d’entendre son frère exposer ses « Talents » au combat alors qu’elle avait bien dit à Naït qu’elle n’aimait pas les carrières. Dans un certain sens, elle en était une aussi. Le pire dans tout ça c’est que, pour les jeux, elle avait déjà préparé sa tactique. Si elle était pigée, elle s’allierait avec les carrières pour être en « sécurité » les premiers jours puis au fur et à mesure que le temps passerait, elle en tuerait. Un dans son sommeil, l’autre empoisonné… Elle n’aurait aucun remords à ne pas jouer loyalement comme certains le voulaient. À cette phrase, qui révélait un peu de ce qu’elle ne voulait pas dire, elle esquissa un petit sourire. Un petit sourire pour détendre l’atmosphère, un petit sourire pour rassurer son fiancé qui serrait les poings.

« Non, elle ne m’a pas montré mais par contre je connais son caractère. »


Il rigolait doucement alors qu’Alex mêla son rire. Avery eut un petit sourire en pensant à toutes les répliques qu’elle aurait pu dire bien qu’elles n’étaient pas toutes gentilles… Les hommes retournèrent au bêtes et lorsque Naït eut le dos tourné, de façon à ne pas voir Avery, cette dernière croisa le regard de son frère et lui fit signe qu’elle le surveillait ce qui devait aussi se traduire par « Dis encore une bêtise et je fais un exposé de mes talents… sur toi. » En réponse, elle eut droit à un clin d’œil. C’était déstabilisant de voir la famille Asplin s’entendre si bien en présence de Naït comme si le fait qu’Avery ait trouvé un homme à marier qui la rendait heureuse allégeait la tension familiale. Voyant Alex s’énerver sur un lapin, Naït intervint et lui montra comment le dépecer de façon à ne pas souiller la peau qui pourrait être vendue par la suite. Pendant tout ce moment, Avery pensa que si son frère avait sur faire ça, elle n’aurait peut-être pas dû aller chez le maire tant de fois. Elle regarda son fiancé faire avec un petit sourire, fière de lui, heureuse de le voir s’entendre si bien avec les deux autres hommes qui partageaient sa vie et amoureuse de ce qu’il était, de ce qu’il savait. Il était un ange descendu du ciel pour la sauver de son enfer… À voir le regard approbateur de son père à la vue du travail de Naït, ce dernier avait sa place dans leur famille. Il faisait sourire Avery, s’entendait bien avec tout le monde et n’était pas un fainéant. Comme pour donner son approbation, il lui dit qu’il espérait qu’il épouse Avery parce qu’il le voulait comme beau-fils. Cette remarque fit sourire Avery et Naït, tous deux détenant la vérité sur la situation bien qu’ils se plaisaient un peu à garder ce petit secret pour eux. C’était si bon de voir que, pour une fois, la maison n’était pas un champ de bataille. Après un bon moment de préparation pour le repas, de discussions sympathiques, Naït s’avança vers Avery en se levant vite les mains puis l’enlaçant pour l’embrasser dans le cou. Voyant qu’il n’osait pas se coller contre elle, Avery se laisser aller contre son torse comme pour lui prouver qu’il n’avait rien à craindre. Une fois Avery retournée contre lui, ils s’embrassèrent doucement, gênés par le regard de son père et de son frère. Il lui demanda si elle allait bien et avec un petit sourire en coin, elle lui demanda pourquoi elle irait mal. Elle le sentait inquiet mais une fois qu’elle caressa doucement sa joue, tout sembla s’effacer. Il lui prit sa main et s’appuya dessus en souriant.

« C’est juste que… Je vois bien que tu restes dans ton petit coin. »

« La vue d’animaux ouverts de partout me dégoute, c’est tout. »

Il la regardait avec ce petit sourire taquin qui déclencha automatiquement le sien alors qu’elle se levait sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur son nez en signe de taquinerie. Soudain, il tourna la tête pour regarder son père et son frère qui nettoyaient la table du sang. Naït avait gardé Avery dans ses bras pour le plus grand bonheur de celle-ci et lorsqu’il parla, ses mains glissèrent doucement de sa nuque à sa taille, le serrant doucement contre elle.

« Cela vous dirait-il de venir pour le repas demain soir, chez moi dans le district 12 ? »

Avery se figea en entendant cette phrase et tourna son regard interrogateur vers Naït comme pour lui demander qu’elle mauvaise idée il lui était passée par la tête. Du coin de l’œil, elle vit son père se figer, son visage se fermer comme lorsqu’il allait s’énerver ou qu’il avait besoin d’alcool dans l’immédiat. Son frère, quant à lui, serra les poings. Alexandre avait dû la soigner quand elle était revenue du bal, il avait passé des heures à son chevet en essayant de guérir ses blessures alors qu’elle était inconsciente et son père, lui, avait entendu toute l’histoire.

« Si je vais là-bas, je crois que je vais arracher les couilles de ton père, mon petit… »

Un bruit lui vint de la chambre d’Avery et Alice et quelques secondes après, la gamine de 12 ans déboula dans la cuisine avec un grand sourire. Elle sautillait en tapant dans les mains, heureuse d’aller chez Naït dans le district 12 bien qu’elle n’avait rien entendu de la réponse de son père. Pauvre petite, elle ne savait rien de la cruauté du père de Naït et elle avait envie de se jeter dans la gueule du loup… Avery soupira en baissant les yeux, considérant la proposition. Elle ne pouvait, bien sûr, rester en mauvais termes avec l’homme qui serait bientôt son beau-père et ce repas serait sûrement le moment où tout pourrait s’arranger. Enfin, elle l’espérait…

« Nous viendrons avec plaisir… Mon père saura se contenir. »

Elle esquissa un petit sourire forcé alors qu’Alice retournait à sa chambre, toute heureuse, disant qu’elle allait choisir sa robe. Avery, entraîna Naït un peu plus loin alors que son père commençait à faire cuire la viande pour le repas, un peu moins joyeux que tout à l’heure. Hors de vue des autres, elle se mit sur la pointe des pieds pour embrasser Naït doucement mais n’osa pas lui avouer qu’elle avait peur pour ce repas, peur qu’il se passe une catastrophe et elle était bien en mesure d’imaginer son père se battre avec celui de Naït comme une « vengeance ».

« Tu restes avec nous jusqu’à demain ? »

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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyLun 4 Juin - 22:14

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Je me souviens des lettres que l’on s’écrivait au tout début, et de la haine qu’elle jetait sur les enfants tributs. Je peux comprendre, et entendre qu’Avery est une sorte de tribut ne me mets pas en colère, au contraire. En un sens, maintenant que cette menace plane de nouveau sur nous, je suis heureux de savoir qu’elle sait un peu se défendre et que, si le sort ne lui ait pas favorable, elle saura se défendre.
Non, je suis en quelque sorte heureux d’apprendre qu’elle à un minimum d’entrainement, même si cela me rend malade de l’imaginer dans l’arène.
Mon cauchemar est encore présent en moi et je sens toujours un filet de sueur couler dans mon dos.
J’arrive quand même à me changer les idées en m’occupant des lapins avec sa famille. Faire une activité aussi… Pas banale, mais disons quotidienne, me fait un bien fou. Je me sens presque comme chez moi, une sensation que je n’avais jamais connu auparavant.
J’ai l’impression d’être accepté et cela me fait tellement plaisir, je préfère tellement me dire que sa famille est derrière nous et ne fera pas tout pour nous séparer alors que de mon côté, je n’ose imaginer ce que mon père aurait fait.
Lorsque je montre à Alex comment faire pour garder la peau de lapin intact afin de la revendre, je me demande si ainsi Avery aurait pu éviter de vendre son corps au maire…
Puis je me dis que sans cela je ne l’aurai pas rencontré, et je n’aurai jamais su ce que je perdais. J’aurais finit seul sans jamais avoir connu la femme de ma vie. Non, il a fallu qu’elle vive cela, malheureusement, pour me rencontrer…
C’est un peu égoïste ce que je pense, mais je n’imagine pas ce que ma vie serait sans elle, ou je ne me l’imagine que trop bien. Néant, obscurité, tristesse.
Je ne veux pas la perdre, et comme pour une nouvelle fois croire en sa réalité, je l’enlace, l’embrasse, elle se retourne, m’enlace et comme dans un songe, je lui demande si elle va bien. Elle me répond tout naturellement pourquoi cela irais mal et je ne peux que me dire qu’elle est vraiment ma Avery.
- C’est juste que… Je vois bien que tu restes dans ton petit coin.
- La vue d’animaux ouverts de partout me dégoute, c’est tout.
Je rigole, effectivement, ce n’est pas ce qu’il y a de plus glamour. Et je comprends qu’au vu de sa grossesse, ce genre d’odeur et de vu ne doit pas vraiment être agréable.
C’est alors que j’ai mon illumination, stupide peut-être, mais pourtant je sens qu’elle est nécessaire. Je me retourne, toujours dans les bras de celle que j’aime. Alors qu’elle glisse délicatement ces bras de ma nuque au bas de mes reins me lâchant un nouveau frisson qui ne doit pas vraiment passer inaperçu, je regarde son père et dit de façon clair.
- Cela vous dirait-il de venir pour le repas demain soir, chez moi dans le district 12 ?
Je sens Avery se figer sous mes doigts. Non je ne veux pas qu’elle ait peur. Je sens son regard sur moi, mais je ne la regarde pas, c’est son père que j’observe, plus sérieux que jamais.
Son père aussi se crispe, et je ne peux que comprendre, mais je ne sais pas pourquoi j’ai besoin de cette rencontre. J’ai besoin que nos familles soit réunis, au moins un soir afin de leurs annoncer notre projet. Je ne leurs en demande pas plus, juste un soir, juste une minute afin de leurs dire qu’elle est celle que j’ai choisis et qu’elle va devenir ma femme.
Alex, lui, serre les poings… Alice m’a expliqué quel rôle il avait joué auprès d’Avery pour la soigner, alors que je n’étais pas là… Et je ne le remercierai jamais assez d’avoir été là au moment où j’ai failli, au moment où j’ai dû suivre mon père au lieu d’être auprès de celle que j’aime.
Je comprends leur haine et je la partage, totalement, mais j’aimerais aussi qu’il découvre mon univers… Si seulement mon père n’était plus cela se passerais beaucoup mieux.
- Si je vais là-bas, je crois que je vais arracher les couilles de ton père, mon petit…
Je souffle, mais je souris, trouvant cela admirable qu'il me prévienne d'abord. Je me retourne vers Avery, je lui caresse délicatement là joue et répond :
- Je ne vous en blâme pas, j’ai souvent rêvé de le faire, je n’ai jamais réussi à passer à l’acte. Je méprise ce qu’il a fait plus que tout. Je ne dis pas qu’il va s’excuser, malheureusement il ne le fera pas, mais j’aimerai au moins une fois que l’on soit tous réunit sans rancœur.
Je souris à Avery. Je ne l’avais pas lâché des yeux mais c’est à son père que je parlais.
Après tout, je peux comprendre son manque de confiance. Il a osé user de son pouvoir de riche pour fouetter Avery. Qu’il s’en prenne à moi c’est une chose, mais pas à elle, pas à celle que j’aime. Et malgré toutes mes supplications il n’a pas hésité une seule seconde.
Son père doit se dire qu’en plus, si cet homme ose frapper son propre fils, pourquoi pas des inconnus… C’est vrai, mais il connait aussi la bienséance des familles riches, et je sens qu’il ne fera rien. Ô je le regretterais sûrement après, mais cela me concerne et j’en assume les conséquences.
Soudain, comme pour détendre l’atmosphère, Alice débarque dans la cuisine, un grand sourire étirant son visage. Je la vois sautiller en tapant des mains et un petit rire m’échappe… Elle doit bien être la seule joyeuse quant à l’idée de ce repas.
- Nous viendrons avec plaisir… Mon père saura se contenir.
Je souris à Avery, touché par sa réponse. Je me retourne vers le père d’Avery un peu inquiet.
- Je ne veux pas vous forcer la main. J’aimerais tellement arranger les choses.
Une parole, peut-être un peu trop candide, mais sincère.
Alice retourne dans sa chambre et on peut l’entendre déjà parler de la robe qu’elle mettra demain.
Avery m’entraine plus loin alors que je vois son père préparer la fin du repas.
Une fois hors de vu des autres, elle se met sur la pointe des pieds et m’embrasse doucement, m’arrachant un petit grognement de plaisir.
Malgré cela, je sens la pression ainsi que la peur qu’elle ressent. J’ai les même crainte, mais je reste convaincu que ce repas est nécessaire.
- Tu restes avec nous jusqu’à demain ?
- Je resterai tout le temps que tu le souhaites.
Je lui souris, m’approchant délicatement afin que nos fronts se touchent.
- Je ferais en sorte que tout se passe bien. Tu as confiance en moi ?
Je lui fais une sorte de promesse que j’espère être en mesure de tenir. Je ne souhaite pas lui dire ce que je veux faire, je devrais le faire, mais c’est une sorte de surprise que je souhaite le faire… Comme une sorte de deuxième demande. Je ne sais pas si elle le prendra mal, je ne sais pas comment elle va réagir. J’espère que ce sera bien. De toute façon… :
- Il va bien falloir leur annoncer que je vais devenir papa, et toi, une fabuleuse mère.
Je lui souris alors que mes mains encadrent son visage, et l’embrasse tendrement, avec tout l’amour qu’il m’est possible.
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MessageSujet: Re: You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït   You and I'll be safe and sound - Avery Ҩ Naït EmptyMar 5 Juin - 0:54


Avery & Naït



Lorsqu’elle lui avait dit que la vue de ces animaux morts la dégoutaient, elle l’entendit rire bien que c’était la simple vérité. Comme une illumination, Naït se retourna vers sa famille et leur proposa de venir manger chez lui ce qui créa un froid peu agréable. Avery, qui avait laissé ses mains descendre jusqu’à la taille de son fiancé se figea à cette annonce. Elle aurait préféré qu’il lui en parle d’abord pour qu’elle puisse avoir une autre réaction que celle qu’elle eut. Son frère et son père si figèrent comme elle et il n’y avait plus que Naït qui semblait animé par cette idée, voulant vraiment cette rencontre qui pourrait tourner au drame.

« Si je vais là-bas, je crois que je vais arracher les couilles de ton père, mon petit… »


Cette petite phrase fit sourire Naït et arracha un petit rire à Avery. Elle savait qu’il pouvait être sérieux et qu’il en voulait au père de Naït mais il avait dit ça avec une sorte de petit amusement qui rendait la situation un peu légère malgré son refus sous-entendu. Naït se retourna vers Avery, caressant doucement la joue de cette dernière en lui arrachant un petit sourire. Il répondit à son père sans toutefois la lâcher des yeux.

« Je ne vous en blâme pas, j’ai souvent rêvé de le faire, je n’ai jamais réussi à passer à l’acte. Je méprise ce qu’il a fait plus que tout. Je ne dis pas qu’il va s’excuser, malheureusement il ne le fera pas, mais j’aimerai au moins une fois que l’on soit tous réunit sans rancœur. »


« Les gestes de ton père envers ma fille sont impardonnables. Je crains que, bien même tu fais des pieds et des mains pour l’en empêcher, il y aura toujours une rancœur. »

Alice, comme pour détendre l’atmosphère débarqua dans la pièce en sautillant de joie, disant qu’elle voulait absolument y aller. Tous les regards se tournaient vers Alice qui ne connaissait même pas à quel point le père de Naït pouvait être cruel. Bien sûr, elle avait vu sa sœur blessée mais connaissait son caractère et savait que n’importe quel pacificateur pouvait faire ça pour n’importe quelle raison. Elle ignorait que c’était en fait le père de son nouvel « ami » qui avait pris un malin plaisir à condamner Avery. Cette dernière, à contrecœur, accepta d’aller à ce repas tout simplement pour faire plaisir à Naït qui sourit à sa réponse. Néanmoins, il tourna la tête vers son père avec un petit air inquiet.

« Je ne veux pas vous forcer la main. J’aimerais tellement arranger les choses. »


C’était comme un souhait parfait, une peinture idyllique mais nous savons tous que les rêves restent souvent des rêves et qu’ils ne se réalisent pas. C’est pour cette raison qu’Avery échappa un petit rire ironique au même moment où Alice quittaient la pièce en se demandant qu’elle robe elle allait porter. Son père ne fit qu’hocher la tête avec un petit sourire aimable. On ne se mettait pas sur le chemin d’Avery. Lorsqu’elle faisait une décision, elle ne changeait pas d’avis bien même si elle s’engueulait avec tous les habitants de la maisonnée. Elle finissait toujours par avoir ce qu’elle voulait, comme cette fois. Alors qu’Avery entraîna Naït plus loin, hors de vue des regards, elle put entendre son père continuer le repas, mettant la viande sur la poêle pour la faire cuire. Avery se leva sur la pointe des pieds pour embrasser son fiancé sur les lèvres, amusée et encouragée à la fois par ce petit grognement de plaisir qu’il eut.

« Tu restes avec nous jusqu’à demain ? »

« Je resterai tout le temps que tu le souhaites. »


Il s’approcha doucement d’elle, posant son front contre le sien en lui adressant un petit sourire et Avery ne put s’empêcher de le serrer contre elle en lui en lui volant un baiser. Elle était si bien avec lui… Il savait faire baisser sa tension d’un seul baiser, d’une seule caresse.

« Ne dis pas ça… Je vais te garder sans arrêts à mes côtés sinon. »

« Je ferais en sorte que tout se passe bien. Tu as confiance en moi ? »


Si elle avait confiance en lui ? C’était une drôle de question dont il devait bien sûr connaître la réponse. Elle avait confiance en lui, oui. Sinon serait-elle vraiment là à le tenir dans ses bras, à l’embrasser … À porter son enfant ?

« Il va bien falloir leur annoncer que je vais devenir papa, et toi, une fabuleuse mère. »


Elle imita une grimace d’horreur avant de rire doucement, laissant Naït encadrer son visage pour l’embrasser tendrement, avec amour. C’était le genre de baiser qu’elle adorait, le genre de baiser qui faisait en sorte qu’elle était amoureuse de Naït parce que, dans ces baisers, il mettait tout son amour sans exception. Doucement, elle détacha ses lèvres des siennes pour le regarder dans les yeux.

« Oui, mon amour… J’ai confiance en toi plus que tout… L’annonce se passera bien, j’en suis sûre. »

Elle lui prit la main, enlaçant doucement ses doigts entre les siens et lui glissa un petit « Tu fais faire un père extraordinaire » avant de se détacher de lui, retournant dans la cuisine sans quitter sa main. Son père annonça que le repas était prêt et Avery lâcha Naït pour aider à placer les couverts. Quelques minutes après, tous étaient assis autour de la table, discutaient comme une famille en mangeant alors que la main d’Avery ne quittait pas la cuisse de Naït sous la table. Elle se sentait bien entre sa sœur et son fiancé, les deux amours de sa vie à ses côtés. Elle bien qu’elle en ait eu peur, Avery préférait mieux cette situation où sa famille connaissait sa relation avec Naït. C’était plus simple, sain… Et surtout, ça offrait un semblant de famille chaleureuse à son fiancé. Naït termina la soirée avec eux, dans le salon où lui, Avery et Alice jouèrent à un jeu de société et, une fois dans son lit avec Naït, Avery eut du mal à fermer les yeux. Elle était si stressée pour le lendemain mais parfois, il fallait combattre ses peurs. C’était son tour, c’était le moment et elle ne laisserait pas le père de Naït lui faire du mal encore ni à Naït, ni à Alice. C’était fini ce monopole de pouvoir, il était temps pour lui de se retirer.
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