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 Le train du district 4

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Loucian Caldin
Loucian Caldin

◭ SOS : 24
◭ District : Capitole - Styliste du district 4
◭ Arrivée à Panem : 29/04/2012
◭ Double compte : Naït Delano
◭ Localisation : Capitole

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MessageSujet: Le train du district 4   Le train du district 4 EmptySam 9 Juin - 17:37

J’avais encore du mal à me faire à l’idée que ça y’est. En quelque sorte les jeux ont commencé. Non, en fait, ce n’est qu’un petit avant-goût. Le hasard a choisi ces futures victimes, et moi, je vais les transformer en animaux de foire. Je déteste cela, pourtant, ce que je fais est bien non ?
En vérité, je ne cherche pas la notoriété, ni la gloire, je suis assez connu au Capitole pour me passer de cela.
Lorsque les noms avait été tiré, j’ai observé ces enfants, car c’est ce qu’ils sont, monté sur l’estrade. J’ai même eu un regard complice avec le tribut garçon. Je veux qu’ils sachent, tous les deux, que je ferais tout pour les aider, que si pour eux les vêtements qu’ils vont porter les importent peu, ce n’est malheureusement pas le cas pour les personnes du Capitole. Cela à une place importante en ce qui concerne les sponsors. Ça ne fait pas tout, mais lors de la parade par exemple, cela influx énormément.
Après le tirage au sort il y a les adieux. Bien sûre je n’ai pas ma place dans ce moment-là, et c’est donc un peu abasourdi que je m’avance vers le train pour me diriger dans ma chambre.
Je me dis que cela doit être vraiment horrible, ce dire que c’est peut-être la dernière fois que l’on voit les personnes que l’on aime le plus au monde. Le pire, ils vont les regarder mourir sans pouvoir faire le moindre geste, sans pouvoir être là dans le dernier moment de leurs enfant, frère, sœur, ami, petit ami…
Voilà que je pleure maintenant. J’ai eu beaucoup de chance en naissant au Capitole, je l’avoue aisément, et même si je n’ai plus l’âge d’être pioché, je sais que si un jour j’ai des enfants, jamais je n’aurais peur de vivre ce qu’ils vivent maintenant… Quand je pense à certain styliste du Capitole qui ne pense qu’à la gloire et qui se moque éperdument que leurs mannequin de quelque jour meurt. Je ne comprends pas et cela me rends malade.
Je ne sais pas combien de temps je reste comme ça à pleurer dans ma chambre bêtement. Je me dis que si quelqu’un venait à me voir, il se demanderait bien ce que j’ai à pleurer, moi, pauvre Capitolicienne…
J’ai toujours eu une vie facile et voilà que je regrette d’avoir plus de chance que ces personnes. Voilà que j’ai envie de les protéger et de prendre leur place, même si cela me mène vers une mort certaine.
Je me relève doucement de mon lit, et décide de me changer. Après tout, je ne souhaite pas ressembler à un ennemie.
Alors que certaine personne veulent se faire plus extravagant que jamais, montrant ainsi leurs différences flagrante avec les personnes des districts, moi je veux jouer dans la simplicité. Ils nous haïssent déjà assez, pourquoi en rajouter. Ils le savent que nous sommes différents, franchement, ils ne sont pas stupide.
Je détache mes cheveux simplement, me maquille légèrement, enfile un pantalon et une chemise. La seule fantaisie que je me permets sont des talons haut avec de la dentelle doré dessus.
Alors que je finis de m’habiller, je sens le train s’ébranler. Je cours comme une enfant vers la fenêtre et remarque que l’on part. Ainsi ils ont finis de dire au revoir. Ils sont là dans le train…
Doucement, je finis de me préparer, et une fois devant la porte de ma chambre, je prends peur. Oui je n’ai pas envie qu’ils me rejettent, même s’ils ont toutes les raison de le faire… Bon sang, pourquoi suis-je si fragile.
Je prends mon courage à deux mains, respire et ouvre la porte. Je me dirige doucement mais sûrement vers les wagons. Je ne sais combien j’en passe sans croisé personne et je me dis au final que nous sommes partie en oubliant tout le monde. Je me mets à sourire à cette pensé, cela aurais mieux valu, ainsi pas de tribut du district 4 mais ce n’est pas grave, deux mort en moins.
Encore une porte de wagon ouverte, et alors que je rentre tranquillement je vois que je ne suis pas seule. Il est là, assis à me tourner le dos, et je n’ai besoin de rien pour savoir que ce n’est autre que mon tribut. Je prends une profonde inspiration, m’avance vers lui et m’assois sur le siège en face de lui.
Je le regarde droit dans les yeux avant de dire calmement :
- Bonjour. Je m’appelle Loucian Caldin, enfin tu peux m’appeler Loucian ou Lou, fait comme cela te chante. Je suis ta styliste.
Je ne le lâche pas des yeux et pense qu’il doit en avoir royalement rien à faire de qui je suis. Je lui souris doucement avant de reprendre :
- Je ne sais pas particulièrement ce que tu vis, je sais simplement que ce n’est pas juste, mais je suis là pour tout faire pour que tu reviennes, toi, ou l’autre tribut. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir afin que le vainqueur vienne du district 4.
Je lui prends la main délicatement, reflexe, je ne sais pas comment il va le prendre mais qu’importe.
- Je ferais tout pour que tu reviennes Thybalt.


Dernière édition par Loucian Caldin le Dim 24 Juin - 1:52, édité 1 fois
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Thybalt C. Kennedy
Thybalt C. Kennedy

◭ SOS : 175
◭ District : quatre, celui de la pêche.
◭ Arrivée à Panem : 26/04/2012
◭ Double compte : Hortensia A.D. Roseburry
◭ Localisation : capitole.

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MessageSujet: Re: Le train du district 4   Le train du district 4 EmptyMer 13 Juin - 2:45

Thybalt n’avait pas bougé depuis son arrivé dans le train. Les adieux avaient étés….Affreux. Jamais il n’avait ressenti quelque chose d’aussi horrible. Jamais. Le Capitole était vraiment sadique, sans cœur…Infâme, et il le détestait. Les larmes d’Amelya sur sa chemise bleue claire n’avaient même pas eu le temps de sécher, qu’on l’emmenait déjà à bord de ce train. Train qui le menait directement à la mort. Oui, à la mort. Il fallait être réaliste. Il y avait vingt-trois autres, tout aussi dévastés que lui, en ce moment même, dans les différents trains menant vers le Capitole. Ils avaient tous la même volonté de fer de gagner, voulaient tous retourner chez eux…Tous sauf Thybalt. Oh oui, tu voulais revoir le magnifique visage de sa sœur, sentir de nouveau les délicieuses lèvres de Sloane sur les siennes, serrer sa cousine, Milicen dans tes bras de nouveau, rigoler avec Heaven…Tu avais beau avoir été entraîné pour ceci, ce n’était pas assez pour affronter vingt-trois autres jeunes qui avaient la volonté de se battre. Il ne voulait pas tuer, et il songeait sérieusement à te jeter au milieu, et d’attendre sa mort, lors du bain de sang. Tu savais qu’elle allait être rapide, sans souffrances, au moins. Et le tout se terminerait ici, sans qu’il ait pu commencer. Ouais, c’était une bonne stratégie…Ou pas…Thybalt ne voulait pas infliger ceci aux gens qui l’aimait. Non, il allait se battre, du mieux qu’il le pouvait, et voir ou tout ça pourrait le mener…Même si le beau blond n’en était pas très convaincu. –Vous allez voir, le Capitole est maaggniiffiiiquuueee! Quelle idiote celle-là. Honnêtement, jamais il n’aurait cru possible qu’une telle stupidité puisse exister dans le crâne d’une femme. Non mais regardez-là, à s’agiter dans tous les sens, avec son maudit sourire collé aux lèvres. Thy la détestait déjà. C’était le stéréotype de la Capitolienne caricaturée. Sans doute étaient-elles toutes comme ça, avec leurs accents grossiers et leurs tenues extravagantes, leurs peaux de couleur incrustée de bijoux…Non, le jeune homme n’avait pas hâte d’y être.

L’hôtesse se retira, en le laissant avec cette Aélis, dans le wagon principal. Là où se trouvaient la salle à manger, les canapés… Thybalt devait quand même avoué, que jamais il n’avait eu droit à un tel luxe, et que même si sa visite au Capitole ne l’enchantait guère, il avait tout de même hâte de voir tout ce luxe, auquel il aurait droit. Autant en profiter avant de manger une lame entre les deux yeux. Il prit place sur un fauteuil en velours plus que confortable. On avait mis à sa disposition une assiette pleine de légumes, de viandes, de riz et de patates, mais la seule idée de manger lui donnait la nausée…Son estomac était bien trop noué pour l’instant, pour avaler quoi que ce soit. Il s’empara à la place d’une cuillère, et se mit à tapoter les appuie-bras du fauteuil, lorsque la porte en arrière de lui s’ouvrit. Sans doute cette idiote qui venait lui annoncer avec son ton jovial, que le train venait de démarrer, alors qu’il avait très bien senti la secousse. Le beau blond s’attendait à entendre la voix nasillarde de son hôtesse, mais à la place, une jolie brune vint s’asseoir en avant de lui. La même qu’il avait vu, lors de la moisson, quelques minutes plus tôt. La même avec qui, il avait eu un regard complice. - Bonjour. Je m’appelle Loucian Caldin, enfin tu peux m’appeler Loucian ou Lou, fait comme cela te chante. Je suis ta styliste. Elle semblait gentille, mais Thy se fichait pas mal de son prénom. Son travail était de lui enfiler son habit de funérailles, pas de sympathiser avec lui. Il ne répondit pas, mais se mit à la fixer, droit dans les yeux, sans ciller une seule seconde, un air neutre collé au visage. Et puis elle savait sans doute déjà son prénom, pour l’avoir attendu quelques minutes plus tôt.

- Je ne sais pas particulièrement ce que tu vis, je sais simplement que ce n’est pas juste, mais je suis là pour tout faire pour que tu reviennes, toi, ou l’autre tribut. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir afin que le vainqueur vienne du district 4. En effet, elle ne le savait pas, et ne le saurait jamais. Cette femme était née au Capitole. Elle n’avait rien à craindre de la moisson, et ses enfants, si elle en avait, étaient en sécurité, chez eux, sans doute en train de se goinfrer en regardant les moissons, en hurlant comme de pauvres tarés et en brandissant leurs petits doigts dodus pour crier ‘’regardez, c’est ma maman, la styliste du district quatre, elle va habiller le blond pour sa mort prochaine’’ Bon c’était peut-être tiré par les cheveux, mais bon…-C’est vrai…Vous ne connaissez pas, mais faut pas s’en faire…Vous ne connaîtrez jamais non plus. Froid? Oui, il l’était. Mais il fallait le comprendre…Puis, il sentit la douce main chaude de sa styliste, contrasté sur sa main froide, à lui. Elle s’était emparée de sa main. Le jeune homme posa son regard sur la main de la jeune femme, dans la sienne. Thybalt ne la repoussa pas. Étrangement, ce contact lui était rassurant…L’ombre d’un sourire se fit distinguer sur les lèvres du beau blond. Mais il y avait toujours cette pensée, qui revenait sans cesse dans son esprit. Elle était du Capitole, et ne valait sans doute pas mieux que les autres…Pourtant, elle n’en avait pas l’air. Contrairement à sa styliste, particulièrement hideuse avec sa peau orangée et ses cheveux turquoise, cette Loucian était…Jolie. Très belle même. - Je ferais tout pour que tu reviennes Thybalt. Il releva les yeux vers la Capitolienne, une lueur de souffrance dans les yeux, mâchoires serrées, muscles bandés. –Comment? Avec quels moyens? Pourquoi? Après tout, j’suis seulement un porc qu’on envoie à l’abattoir…Il avait terminé sa phrase en un murmure, et ignorait si Loucian avait entendu.


Dernière édition par Thybalt C. Kennedy le Ven 6 Juil - 16:50, édité 1 fois
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Loucian Caldin
Loucian Caldin

◭ SOS : 24
◭ District : Capitole - Styliste du district 4
◭ Arrivée à Panem : 29/04/2012
◭ Double compte : Naït Delano
◭ Localisation : Capitole

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MessageSujet: Re: Le train du district 4   Le train du district 4 EmptyDim 24 Juin - 1:52

Ce ne sont que les débuts des Jeux, la partie soft dirons-nous.
Le moment du train et le moment où l’on est loin de tout, des caméras, et de toute la pression des Jeux. C’est l’instant où ils ne sont pas encore totalement considérés comme des morceaux de viandes car après tout, c’est ce qu’ils sont pour le Capitole.
Je me demande toujours pourquoi le retour de cette horreur. Après tout, je pensais que tout ceci était loin de nous… Pourquoi se besoin d’assoir son autorité maintenant. Il me semble que les districts sont calme, ne demandais rien, ils étaient libre de mouvement, de vie…
Pourquoi vouloir les mettre de nouveau en colère en les forçant à regarder leurs enfant mourir ?
Non, ce n’est vraiment pas une chose à faire. Mais notre Président est si étrange et tellement froid. Je l’avoue sans honte, il me fait peur… Et ce retour des Jeux ne fait qu’accentuer ma peur. Jusqu’où est-il prêt à aller pour montrer que c’est lui le chef, l’homme le plus puissant qui peut mettre tout un peuple à ses pieds…
Oui c’est effrayant.
Lorsque le train démarre, je me dis qu’il est temps que je rencontre les tributs, même si cela me fait très peur, je dois le faire…
Et à quoi devais-je m’attendre ? Même si je suis une personne tendre, qui ne ferait vraiment pas de mal à une mouche, je reste une Capitolicienne. Quelqu’un qu’il doit mépriser du plus profond de son être. Je tente d’être gentil avec lui, je ne veux pas me montrer agressive ou quoi que ce soit, je pense qu’il a son lot de désagrément.
Je vois bien dans son regard qu’il ne me porte pas dans son cœur, enfin il ne me connaît pas, mais je reste l’ennemie, quelqu’un qui le retire à sa famille, quelqu’un qui l’emmène peut être vers une mort certaine. Ce qu’il ne sait pas c’est que cela me tue aussi, que je ne cautionne pas ces jeux.
Pourquoi j’y participe… A vrai dire on m’a sollicité, et je ne suis pas sûre que j’étais en droit de refuser. Je crois même que j’aurais pu le regretter… Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’une menace plane autours du Capitole, on nous fait croire que nous sommes libre mais franchement, nous ne le sommes pas vraiment.
Je me place devant mon tribut et commence par me présenter. Je vos bien qu’il s’en moque mais je pense que cela fait partie des convenances. Je lui dis même que je ne sais pas ce qu’il vit et je vois son regard s’assombrir. Oui il le sait parfaitement cela, et ça me fait mal qu’il en prenne autant note…
- C’est vrai… Vous ne me connaissez pas, mais faut pas s’en faire… Vous ne connaîtrez jamais non plus.
Brrrrr. Je le regarde droit dans les yeux, étonnés et touché aux plus profonds de mon être. Puis je baisse les yeux, me sentant coupable. Je m’attendais à de la haine, oui je m’y étais préparée mais bon, cela fait toujours bizarre de se faire attaquer de la sorte. De plus je suis quelqu’un d’assez fragile, qui fait tout pour éviter la bagarre, préférant les mots aux poings… Seulement là les mots m’ont fait mal.
Après tout, je n’ai que ce que je mérite. Cet enfant va peut-être mourir alors le fait qu’il soit froid et violent n’est pas si étonnant que cela. Au final je comprends. Je relève la tête et le regarde à nouveau dans les yeux. Mais même s’il est en colère je ne veux pas qu’il m’en veuille, je suis là pour lui comme je l’ai dit et je ne me laisserai pas abattre cette fois.
Je lui la main pour le rassurer car je sais qu’il a peur, le contraire serait étonnant. Sa main est froide et cela me fait peur car peut être qu’à la fin des jeux, elle sera encore plus froide car il sera mort… Non je ne veux pas penser comme cela… Non… Il va revenir c’est sûre…
Je l’observe toujours alors qu’il regarde nos mais enlacé, et je fus heureuse de ne pas le voir me repousser. Après tout, ce contact aurais très pu le révulser, je sais pas pourquoi mais je pense que si cela avait été l’hôtesse il l’aurait rejeté avec plaisir et cela ne peut que me toucher au final. Il me semble même le voir commencer sourire et cela ne peut que me réchauffer le cœur.
Enfin je lui annonce mon plan, ce que je vais tenter faire. Le ramener en vie est ma principale priorité.
C’est lorsque je dis cela que mon tribut relève la tête pour me regarder droit dans les yeux et je vois ces muscles se contracté et sa mâchoire se serrer.
– Comment? Avec quels moyens? Pourquoi? Après tout, j’suis seulement un porc qu’on envoie à l’abattoir…
Je réfléchis un moment, car après tout il a raison sur la fin…
- Mon rôle est de te créer des tenues afin de marquer les esprits, afin que des sponsors s’intéresse à toi et que tu puisses recevoir des parachutes lorsque tu en auras besoin. Pourquoi… Car je sais que malheureusement il n’en restera qu’un et tant qu’à faire, je préfèrerai que ce soit toi.
Même si je ne supporte pas le fait de voir des enfants mourir et que je préférais qu’ils rentrent tous, je sais parfaitement que ce ne sera pas réalisable malheureusement.
- Je ne suis pas pour ce que le Capitole manigance, je trouve que le retour des Jeux est une abomination… Mais je n’ai pas pu refuser, et je me dis qu’il vaut mieux quelqu’un comme moi qu’un Capitolicienne pure et dure qui croit en l’âme des jeux et qui vous prend pour du bétail…
Je ne me vante pas, loin de là, mais je pense sincèrement ce que je dis maintenant
- Tu es peut être un morceau de viande pour le Capitole, mais tu es beaucoup plus précieux pour les districts et les personnes qui t’aiment. Ensemble, montrons leurs que tu es bien plus que cela, montrons leurs que tu es beaucoup plus humain qu’ils ne le seront jamais.
Il est clair que j’attaque le Capitole, mais je n’ai jamais trop aimé leurs façons de vivre, dans trop de luxe. Moi je vis par passion pas pour l’argent ou la gloire, juste par passion. Et même si je vis aisément, je ne souhaite pas devenir une Capitolicienne comme les autres, non loin de là…
- Ne te considère pas comme un morceau de viande, et ils ne pourront que te suivre Thybalt.
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Ophalee A. Sybella
Ophalee A. Sybella

◭ SOS : 36
◭ District : District N°4 ~ La pêche
◭ Arrivée à Panem : 05/07/2012

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MessageSujet: Re: Le train du district 4   Le train du district 4 EmptyMer 25 Juil - 17:01

« -Vous allez voir, le Capitole est maagniiffiiiqueeeee! »

La voix stridente de l’hôtesse me sort brusquement de mes pensées. Cet accent risible et grotesque commence à m’agacer fortement, je ne sais pas si je réussirai à le supporter pendant presque une semaine. Mais je m’astreins au calme, et je me contente de la suivre dans le wagon-salon. Une fois qu’elle nous y a conduis, la capitolienne nous laisse en plan, et je me retrouve donc seule avec l’autre tribut. Si je ne me trompe pas, il s’appelle Thybalt. Mais impossible de me souvenir de son nom. Je ne me souvenais même plus de son prénom, heureusement qu’Elizabeth me l’a rappelé avant de partir. Penser à ma petite sœur me déchire le cœur. Ca me ramène à la dure réalité, ça me rappelle que je ne pourrais plus jamais la revoir, plus jamais la serrer dans mes bras ou rire avec elle. Et mes parents. Eux aussi, je ne les reverrai sans doute jamais. Bien sûr, je ferais mon possible pour vaincre les autres concurrents et retourner au près des miens, mais je ne suis pas idiote au point de penser pouvoir réellement gagner.

Tandis que l’autre tribut s’assoit à table pour sans doute se remplir l’estomac, je m’éclipse par la même porte que notre stupide hôtesse. Je n’ai pas envie de manger. J’ai encore moins envie de parler. Non, en fait, tous ce que je veux c’est pleurer. Mais hors de question de craquer avant d’être arrivée dans ma chambre. Je traverse quelques couloirs puis j’arrive devant ma porte. Je la ferme derrière moi, et explose en sanglot avant de me laisser tomber jusqu’au sol. Je repense aux adieux douloureux de ma famille et de mes amis. Je sers entre mes mains le bracelet en fer d’Elizabeth. C’est sans doute le souvenir que j’emmènerai avec moi dans l’arène.

Je ne sais pas combien de temps je reste là, à sangloter. Pas plus d’une dizaine de minutes. J’essuie mes joues pour enlever les traces de mes larmes, puis je vais me rincer le visage avec de l’eau fraiche. Je change ma jolie robe bleue contre un chemisier blanc et un pantalon ample, très confortable. Une fois prête, je vais rejoindre Thybalt, que je m’attends à retrouver seul. Mais non, il n’est pas seul. Lorsque j’ouvre la porte du wagon, je le retrouve en compagnie d’une jeune femme. Elle est très belle. Je l’ai aperçu cette après-midi, lors de la moisson. Elle était assise près du maire.

Visiblement, ils ne m’ont pas entendu, car ils continuent de parler entre eux. J’avoue que ça me rend un peu jalouse, qu’ils parlent tout les deux et me laissent seule. Mais c’est de ma faute. Si j’avais pu me retenir d’aller pleurnicher dans ma chambre comme une idiote, je ne serais pas sur le banc de touche. Je m’avance vers la table où ils sont installés. Je me force à sourire un peu, mais je me doute que ce n’est pas très convaincant. Je m’en moque. De toute façon, on ne peut pas m’en vouloir d’être un peu abattue. Il me faut du temps pour me faire à l’idée que je ne reverrai plus jamais ma famille. Un soupire discret m’échappe. Il faut que j’arrête de ne penser qu’à ça.


« -Je peux me joindre à vous ? »




HJ : Désolé c'est court et pas très intéressant... Je me rattraperai sur le suite ! ><
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