J’ai encore du mal à croire en la réalité de ce qui est en train de se produire. Alors que je viens de dire adieu aux personnes qui comptent pour moi, j’avais un goût amer dans la bouche. Je ne reverrais peut être jamais Avery, ma femme, la personne que j’aime le plus au monde. Et qu’en est-il de notre futur enfant. Je ne verrais peut être jamais le fruit de notre amour… Le petit Lukyan… J’ai les larmes aux yeux mais je tente de me contenir. Je ne pleurerais pas, je me garde ça pour lorsque je serais seul, pour lorsque les caméras ne seront pas à l’affut de mes moindres faiblesses. J’ai déjà défié le Capitole avec mon petit discours sur la place, je ne leurs montrerai pas que j’ai peur, je ne leurs montrerait pas à quel point le Capitole me retire mon futur, mon avenir. Je ne supporterais pas de donner cette satisfaction au Capitole. Une fois que j’ai fait mes adieux, les Pacificateurs viennent me revoir, me cherche et me pousse violemment jusqu’au train. J’ai raison de tenter de garder mon calme, il y a des caméras partout et je me demande pourquoi. A croire qu’ils veulent nous voir sous tous les angles afin de piocher le bon plan qui rendra soit la chose plus dramatique, soit pathétique. Je regarde tout ce monde avec colère, leurs montrant mon dégoût ainsi que ma haine pour ces stupide gens qui regarde juste pour le plaisir et qui n’attende qu’une seule chose, que nous soyons dans l’arène et que nous nous entretuons. Comment peuvent-ils aimer cela, jubiler à l’avance en se disant que des enfants vont mourir tuer par d’autre enfant. Je ne comprends pas. Nous restons trop longtemps sous le feu du projecteur à mon goût, ils tiennent vraiment à profiter de cela le plus longtemps possible. C’est vraiment à vomir. Une fois dans le train, alors que la porte se referme, je place dos contre et me frappe doucement la tête dessus. Et voilà comment je viens de me condamner à mort. Mais c’est pour une bonne cause, j’ai sauvé la vie du petit frère de ma meilleur ami, j’ai tout fait pour montrer au Capitole que même s’ils se croient puissant, ils ne nous auront jamais… Comme je l’ai toujours dit à Avery. En repensant à elle, les larmes coulent doucement sur mes joues, en silence. Cela me fait tellement mal de me dire que je ne pourrais peut être plus jamais l’embrasser, frissonner sous l’effet de ces doigts sur ma peau, de ces caresses, de nos deux corps réunit… Je l’aime plus que tout et je ne la reverrais probablement plus jamais. Je me dis que je ne peux pas rester éternellement ici, debout contre le mur à pleurer… J’essuie doucement les larmes, respire un grand coup et m’avance doucement dans le wagon. J’ai l’habitude de tout le luxe qui est devant moi, de toute la nourriture, de tous les gâteaux, des boissons ainsi que des matières telle que la soie, ou encore l’acajou. Je ne me sens pas dépaysé, et pourtant je me dis que ce luxe n’est que de courte durée. Bientôt je me retrouverais dans une arène, à mourir de faim… après tout ce sont ça les jeux de la faim, le but est de survivre et le luxe n’est pas de mise… Au contraire. Je m’assois sur un siège, et regarde dehors, comme à mon habitude lorsque je prends le train pour aller dans le district 11. En face de moi je vois des cigarettes, je ne me gêne pas, j’en prends une, l’allume et prends une taffe. Soudainement j’oublie le contexte, ce pourquoi je suis dans ce train et je me prends à rêver que l’on va s’arrêter dans le disctrict 11, que je vais courir jusqu’à chez Avery, la prendre dans mes bras, la faire tourner et l’entendre rire aux éclats alors que son ventre s’arrondit de jour en jour. Il y a deux jours encore je dormais avec elle, lui caressant délicatement le ventre, embrassant notre futur enfant avec amour, l’embrassant elle, avec toute la douceur et la délicatesse dont je suis capable. J’ouvre les yeux et la réalité m’éclate en plein figure. Je ne la reverrai pas, sauf si je m’en sors vivant, et je me battrai pour. Je ferais tous pour la retrouver elle et notre enfant. Soudain un bruit de porte qui glisse viens jusqu’à mes oreilles, je me retourne vers la source et observe un homme grand, châtain et bien bâtit. Je suppose que ce doit être lui mon mentor. Il ne le sait pas encore, mais je compte bien le harceler pour qu’il me donne tous les conseils possibles afin que je survive. Je serais le gagnant cette année, par pour mon père ô non, pour Avery. Je retrouverais ma femme et mon bébé.
Kieran Clifton
◭ SOS : 23
◭ District : 12
◭ Arrivée à Panem : 18/05/2012
◭ Double compte : Avery Asplin
Sujet: Re: Le train du district 12 Dim 10 Juin - 1:38
Le train
L a moisson était terminée, le sort était tombé sur un garçon et une fille qu’il devrait guider vers la victoire bien que, si c’était le district 12 qui gagnait, il ne pourrait pas ramener les deux tributs en vie. Kieran réfléchissait à sa stratégie pour les jeux depuis bien longtemps mais pourtant, son choix ne s’était toujours pas arrêté. Guider les deux également ou pousser un peu plus sur un des deux ? Sur la scène, Kieran avait regardé la moisson, avait observé attentivement ses deux tributs et avait été particulièrement impressionné par la colère du garçon, Naït. Il avait gardé un silence complet pendant la moisson bien qu’on l’ait présenté comme le mentor du district. Il avait hoché la tête avec un petit sourire en coin mais n’avait pas parlé. Il préférait garder sa salive pour conseiller ses deux petits. Un peu en retrait de l’hôte qui les accompagnerait au Capitole, il l’avait observé avec un petit sourire amusé. À vrai dire, il n’y avait rien de moins viril que cet homme mais Kieran était poli et il s’était abstenu de le dire. N’empêche, il eut un petit regard compatissant envers la jeune Héloïse. Elle allait se retrouver coincée avec trois hommes, dont un des trois un peu trop… Excentrique que les autres. Il la plaignait mais peu importe, c’était lui qu’elle devrait endurer le plus souvent. L’hôte n’était là que pour la parade, les interviews et tout le reste. Le mentor, lui, était présent du début à la fin. Présentement, c’était le début.
Lorsque la moisson fut terminée et les tributs envoyés dans des pièces séparées pour les adieux, Kieran se rendit jusqu’à la gare pour attendre les deux jeunes tout en discutant avec leur escorte. Ils discutèrent de Naït et Héloïse, des jeux et plus particulièrement des manières à améliorer chez les deux. Ce n’était pas un sujet passionnant pour le mentor mais il fit l’effort pour cet homme du Capitole. Il crut décerner des indices sur son orientation sexuelle lorsqu’il lui toucha plusieurs fois l’avant-bras en lui parlant, qu’il riait à chacune de ses phrases (Bien qu’il n’y ait absolument rien de drôle) et surtout, surtout, il lui faisait des yeux doux. C’était une situation qui le rendait un peu mal à l’aise mais il le laissa continuer son petit jeu puisque de toutes manières, il n’avait aucune chances avec lui. Kieran était hétérosexuel et ce n’était sûrement pas un efféminé qui allait le faire changer.
Par bonheur, les deux tributs arrivèrent après un certain moment. On les poussa dans le train et Kieran, accompagné de l’hôte, monta dans le train. Il laissa ses deux jeunes à la tête d’enterrements seuls un moment. Lui aussi avait besoin de se détendre un peu. Pendant les jeux, il devrait rester à l’affut et ne pas laisser le sommeil le gagner trop longtemps. Chaque minute de sommeil était en fait une minute où deux enfants risquaient de mourir. Il alla dans sa cabine, fit une petite sieste mais se réveilla une trentaine de minutes plus tard. Ce n’était rien de gigantesque mais c’était assez pour le moment. Il devait rencontrer Naït et Héloïse. Sortant de sa cabine, Kieran s’aventura dans le train, évitant soigneusement la cabine de l’escorte puis arriva finalement à la cabine de son tribut masculin. Il ouvrit la porte sa grande délicatesse et l’observa de la tête aux pieds en fronçant les sourcils. Au premier moment où il découvrit ses yeux rougis de larmes, il s’avança et le prit par le collet pour le plaquer contre le mur. Son regard se posa sur sa main où il découvrit une bague, alors Kieran comprit tout mais puisqu’il ne pouvait laisser ce garçon se faire abattre, il devait être lui faire comprendre.
« Tu pleures une autre fois et tu peux dire adieu aux parachutes pendant les jeux ! »
Il le regarda, le décala du mur un court instant juste pour le plaquer encore plus fort avant de le lâcher, le laissant retomber sur son siège. Prenant une bonne respiration pour calmer ses ardeurs puis s’asseyant devant lui. Kieran croisa ses mains et accouda ses coudes sur ses genoux en se penchant vers Naït assis face à lui, comme pour lui faire une confidence. Il regarda à nouveau la bague qui ornait son doigt puis le regarda dans les yeux.
« Ne pense pas à elle pendant les jeux, ne pense à personne Naït. Pense à toi et seulement à toi. C’est ta peau que tu dois sauver pendant ces jeux, pas celle de ta femme. Je ne doute pas une seule seconde que si elle a la chance d’être tienne, c’est qu’elle est forte de caractère. Elle saura se débrouiller… »
Il le regarda de la tête au pied, ignorant ses yeux rougis par les larmes qu’il avait remarqué en premier au premier moment mais fronça les sourcils en voyant des marques de coups et plusieurs autres blessures. Ainsi donc son tribut se laissait faire, se laissait battre ? Il n’avait aucun mal à croire que son adversaire de toujours devait être son père, il avait vu un bref aperçu de leur « relation » et c’était suffisant. Simplement, il devait se montrer plus fort que quiconque et ce, en tout temps.
Sujet: Re: Le train du district 12 Dim 10 Juin - 2:36
Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attends lorsque je le vois débarquer dans mon wagon. Tout ce que je sais c’est que c’est cet homme qui va devoir me trouver des sponsors, me conseiller et tout faire pour me sauver, moi ou alors l’autre tribut… Car malheureusement, il ne peut en sauver qu’un… Peut-être qu’il a déjà fait son choix ? M’a-t-il choisit moi ou alors Héloïse. Ou alors il ne nous connait pas assez pour faire un choix définitif. Enfin qu’importe, même si il a choisis Héloïse, je ferais tout pour qu’il change d’avis. Après tout, j’ai été entraîné depuis tout petit à ces jeux. Je me retourne donc pour regarder cet homme grand viril et qui franchement, ne manquait pas de charisme. Je me souviens l’avoir vu un peu lorsque je suis monté sur l’estrade, mais j’étais tellement en colère et en même temps abasourdis que je ne l’ai pas trop remarqué non plus. J’étais plus concentré sur les applaudissements abusifs de mon père, de la colère qui m’a envahi et de mon petit discours contre lui et le Capitole. Je regarde donc cet homme qui entre tranquillement, mais lorsque je le regarde droit dans les yeux, j’ai le temps de rien dire, le temps de rien faire qu’il fonce vers moi et me prends par le collet, me plaquant contre le mur. Je sens la menace et c’est étrange mais franchement, là tout de suite je l’assimile à mon père. Mes yeux se remplissent de colère alors que je sens ma mâchoire se crisper et mes poings se serrer. Je fronce le nez sous la douleur… Magnifique si mon père à déjà réussit à me blesser juste avant les jeux. Quel idiot ! - Tu pleures une autre fois et tu peux dire adieu aux parachutes pendant les jeux ! Je tente de le repousser, en vain. Il se moque de moi là. - Je pleure maintenant car c’est le seul moment où je peux le faire ! C’est le seul moment où je peux lui dire adieu, loin des caméras et de ce fichus Capitole. Si je dois pleurer, c’est bien MAINTENANT ! Je lui hurle tout cela à la figure car je sais que j’ai raison, je n’ai pas pleuré devant les caméras, que ce soit sur l’estrade ou encore à la gare. Franchement, je n’avais même pas le droit à ce petit instant de répit ?! Il se décale, me plaquant encore plus contre le mur, je sens même mes jambes se soulever un peu du sol. Bon sang, il est grand, et fort en plus ! Enfin, il me lâche et je retombe assez lamentablement sur mon siège, tentant de récupérer mon souffle. Il s’assoit en face de moi, semble tenter de se calmer et enfin, se rapproche, comme pour me dire un secret, pour que l’on ait une conversation calme et posé. Si seulement ça avait pu être cela dès le départ ! Je le vois regarder ma main gauche. En fait ce n’est pas ma main qu’il regarde, mais ma bague, celle qui montre que je ne suis plus un cœur à prendre et qu’il appartient totalement à une femme, à ma femme. Avery. - Ne pense pas à elle pendant les jeux, ne pense à personne Naït. Pense à toi et seulement à toi. Que je ne pense plus à elle… Et en plus, Avery n'est pas la seule à qui je pense fortement... Car oui, ils sont deux à m'attendre de pied ferme. Ne plus penser à eux... Mais Avery... Elle est celle qui va sûrement me donner du courage, me donner un but, me permettre de me battre, celle pour qui j’ai envie de me battre… Ceux pour qui je donnerais tout ! - C’est ta peau que tu dois sauver pendant ces jeux, pas celle de ta femme. Je ne doute pas une seule seconde que si elle a la chance d’être tienne, c’est qu’elle est forte de caractère. Elle saura se débrouiller… Il à raison, je dois sauver ma vie afin de la retrouver. De plus, le nom d’Avery n’a pas été pioché, elle est calmement chez elle. Ils sont calmement dans le 11. Je rigole lorsqu’il parle de son caractère, c’est exactement elle, quelqu’un de fort qui ne se laisse jamais faire. Je l’aime pour cela, entre autre. Ce qu’il dit, je le prends pour compliment. J’ai beaucoup de chance qu’elle soit mienne, je le sais plus que n’importe qui… Mais pourquoi assimiler le fait qu’elle soit mienne et qu’elle ait un fort caractère. Enfin, il est vrai après que l’on se ressemble beaucoup, autant au niveau caractère que mental. Je me souviens encore des lettres que l’on s’envoyer au tout début, juste avant que je ne lui rende visite par surprise, et puis, nos premiers baisers, nos premières caresses… Il se mets à m’observer de la tête au pied, et je me sens un peu mal à l’aise. C’est étrange mais j’ai vraiment l’impression qu’il peut voir tout en moi, que ce soit physique ou mental. C’est vraiment effrayant. Il fronce les sourcils alors que je le vois s’arrêter sur les marques et autres cicatrices sur mon corps. Que doit-il penser de moi, que je suis qu’un pathétique qui se laisse battre par son père… C’est en quelque sorte cela, mais avais-je vraiment le choix. Je suis entraîné depuis ma plus tendre enfance afin de devenir tribut un jour. Malgré mon discours, je suis sûr que mon père jubile de savoir que je vais aller dans l’arène, et je ne doute pas désormais qu’il sera encore plus excité s’il me voyait mourir. Enfin, l’amour que je porte à mon père n’a pas dû passer inaperçu, et je me dis que les commentateurs doivent bien être heureux d’avoir quelque chose sous la dent. Un père et un fils qui ne s’entende absolument pas, règlement de compte le jour de la moisson… Pffff… C’est étrange, mais j’ai l’impression de lire une sorte de déception dans le regard de mon mentor, et je ne supporte pas cela. - Arretez de me regarder comme ça. Je n’ai pas besoin de pitié et encore moins de ce regard qui me prouve à quel point je suis faible. Je ne dis pas cela pour le provoquer, c’est réellement ce que je ressens, je me trouve assez pathétique comme cela pour qu’en plus mon mentor pense cela de moi. - Ne croyez pas que je sois quelqu’un qui se laisse faire, j’ai juste manqué de chance et je n’ai pas su sortir de cette spirale infernal… Non, la seule chose qui m’a permis d’échapper à cela, Avery mise à part, ce sont les Jeux, car il m’éloigne de mon père, mais il m’éloigne aussi de la vie.
Kieran Clifton
◭ SOS : 23
◭ District : 12
◭ Arrivée à Panem : 18/05/2012
◭ Double compte : Avery Asplin
Sujet: Re: Le train du district 12 Dim 10 Juin - 21:15
Le train
KKieran le tenait fermement contre le mur du train, se faisait menaçant alors que son tribut tentait de se défaire de son emprise. Il l’ignorait mais son mentor faisait tout pour le tester, connaître ses limites. Bien sûr, sa menace au sujet des parachutes était fausse. Il ne saurait faire ça à quelqu’un pas même un homme. Après sa menace, il tenta de le repousser mais ce fut vain. Kieran était mieux bâti que lui, il faisait au moins une demi fois sa largeur et avait de gros biceps. À croire que ce n’était pas pour rien qu’on l’avait choisi comme mentor… Enfin, qu’il avait gagné sa place serait mieux dit. Kieran voyait la colère et la douleur dans les yeux de Naït mais il en faisait fi.
« Je pleure maintenant car c’est le seul moment où je peux le faire ! C’est le seul moment où je peux lui dire adieu, loin des caméras et de ce fichus Capitole. Si je dois pleurer, c’est bien MAINTENANT ! »
Il hurlait, Kieran était calme en apparences bien qu’il le tenait fermement par le collet. Il savait que le jeune n’avait pas pleuré devant les caméras et c’était tant mieux mais il devait se préparer mentalement à l’arène et pleurer… Ça l’affaiblirait. Finalement, il se décala pour le plaquer une nouvelle fois violemment contre le mur en le fixant dans les yeux.
« Ne … Me … Hurle… Plus… Jamais… Dessus. »
Il avait bien détaché chacun de ses mots, espérant être clair. Il ne se laissait pas marcher sur les pieds et entre les deux… Qui avait le plus de pouvoir ? Le mentor ou le tribut ? L’adulte ou l’adolescent ? Le bien bâti ou le maigrichon… ? Dans chacun des cas, il gagnait. Enfin, il le relâcha, le laissant tomber sur son siège. Kieran s’assit devant lui et lui demanda de ne pas penser à Avery pendant les jeux. Il lui demanda de ne penser qu’à lui, de sauver sa peau et pas celle de quelqu’un d’autre. Il termina avec un petit compliment, lui disant que si sa femme avait la chance de l’avoir, c’était parce qu’elle devait être forte de caractère. En effet, il doutait qu’un homme comme Naït se marie à une femme faible, incapable. Il le vit rigoler lorsqu’il parla de son caractère, lui confirmant qu’il ne se trompait pas et lui-même esquissa un petit sourire. Kieran passa un moment à regarder les blessures de Naït. Se demandant surtout si elles le désavantageraient dans l’arène plutôt que « comment on lui avait fait ».
« Arretez de me regarder comme ça. Je n’ai pas besoin de pitié et encore moins de ce regard qui me prouve à quel point je suis faible. »
« Le monde entier va te regarder comme ça, le monde entier va te détailler de la tête aux pieds et se faire une opinion de toi, que tu le veuille ou non. Habitue-toi. »
« Ne croyez pas que je sois quelqu’un qui se laisse faire, j’ai juste manqué de chance et je n’ai pas su sortir de cette spirale infernal… »
« Comme les autres, je vais croire ce que je vois. Demande à ton équipe de préparation de cacher ces marques pour la parade et les interviews, ça te gagnera sûrement un ou deux sponsors de plus. »
Il se leva prêt à quitter la pièce, se disant que sa rencontre avec son tribut avait fait son temps. Ils auraient encore bien du temps pour discuter tous les deux, enfin, tous les quatre s’ils comptaient Héloïse et l’escorte.
« Oh et… Bonne chance. »
Il eut un petit en coin, lui disant ce bonne chance parce qu’il avait entendu les talons de leur escorte claquer un peu plus loin. Il ferait bientôt la rencontre de cet homme plutôt excentrique et honnêtement, Kieran en était désolé. Il quitta la pièce au même moment où la voix aigus de leur hôte se fit entendre, s’adressant à Naït.
« Oh toi, oh toi ! Il faut commencer tout de suite à parler de tes manières ! »