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 Symptômes alarmants {Feat. Naït}

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Avery Asplin
Avery Asplin

◭ SOS : 116
◭ District : 11
◭ Arrivée à Panem : 01/05/2012
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MessageSujet: Symptômes alarmants {Feat. Naït}   Symptômes alarmants {Feat. Naït} EmptyDim 20 Mai - 18:21


Avery & Naït

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« Je t'aime... »






Naït était repartit dans le 12 il y a une semaine environ. Leur séparation après trois jours de passion intense avait été douloureuse. Elle se revoyait encore sur le quai de la gare à regarder son train partir loin d'elle. Elle avait senti un grand vide dans son coeur et s'était mise à pleurer, chose qui n'arrivait jamais lorsqu'elle était en publique. Leurs jours ensemble avaient été idylliques. Son père et son frère ne s'étaient pas pointés à la maison lorsque Naït était là et lorsqu'ils étaient seuls... La passion reprennait le dessus et ils s'embrassaient avec fouge, laissant chaque séance terminer dans la chambre d'Avery. C'était leur drogue, ils en avaient besoin... Ils avaient besoin de se sentir si proche. Quand il s'était tenu face à elle sur le quai de la gare, il l'avait embrassé doucement, tendrement et s'était retourné pour monter dans le train. Avery, qui se savait incapable de survivre à cette distance le rettrapa et l'embrassa fougueusement avec tout l'amour qu'elle pouvait y mettre. Elle l'avait serré contre elle en posant son front contre le sien et lui avait murmurer une nouvelle fois les mots « Je t'aime » qui lui brulaient la langue chaque fois depuis qu'elle lui avait dit une première fois. Les jours qui avaient suivit avaient été étranges. Elle avait eu plusieurs fringales anormales, elle s'était sentie de plus en plus épuisée et bien qu'elle ne soit pas retournée chez le maire après ses nuits avec Naït, ses seins étaient douloureux. Jusque là, rien ne l'inquiétait vraiment mais lorsqu'elle se mit à avoir des nausées et à vomir plusieurs fois par jours et que ses menstruations se faisaient tardives, elle se mit à évaluer le problème. Elle alla même jusqu'à en discuter avec l'infirmière du 11 qui lui confirma ses craintes en lui disant que c'était bel et bien des symptômes de grossesse. Tel un zombi, elle était rentrée chez elle lentement, les yeux s'égarant un peu partout. Elle était blême et se questionnait beaucoup. Et si c'était vrai, et si elle était vraiment enceinte ? C'était impossible, voulait-elle se rassurer mais les craintes s'implantaient encore plus alors que les symptômes ne disparaissaient pas. Il fallait qu'elle en parle à Naït. Arrivant chez elle, elle s'enferma dans sa chambre et se mit à écrire.

Naït,

tu me manques énormément depuis nos nuits passées ensembles. J'ignore même comment je fais pour survivre sans ta peau chaude contre la mienne, sans tes lèvres sur les miennes. Toutefois, nos ébats ont emmené une petite complication que je devrais mettre au clair avec toi... Depuis que tu es parti j'ai des fringales, je suis extrêmement fatiguée, j'ai des nausées et mes règles tardent... J'ai peur que ce soit ce que je pense bien que l'infirmière du 11 me l'affirme. J'ai besoin de toi ici, maintenant, bientôt, dès que tu peux... Il faut que tu vienne. Et si tu le pouvais, avec un test de grossesse ce serait encore mieux. Je n'ai pas les moyens d'en acheter un... S'il te plait, viens le plus rapidement possible, je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi faire. Je suis mélangée.

Je t'aime,
Avery


Elle n'avait pas la force d'en écrire plus, elle mis la lettre dans une enveloppe et alla la poster en espérant qu'elle se rendrait sans tarder. Les jours passèrent, Avery tâchait de ne plus trop y penser et de vaquer à ses occupations habituelles mais une image lui revenait sans cesse. Elle et un gros ventre, elle avec un enfant dans les bras, un accouchement... Tout ça lui faisait peur. Elle avait hâte qu'il arrive, qu'il la rassure, qu'il la prenne dans ses bras, qu'il l'embrasse... Ce n'est que quelques jours après l'envoi de la lettre qu'Alice arriva en courant dans la chambre, elle semblait heureuse et sautait sur le lit d'Avery.

Avy, Avy ! J'ai vu Naït à la gare ! Il vient nous rendre visite !

Avery sourit en voyant la joie de sa petite soeur qui adorait Naït depuis qu'il était venu le jour de son anniversaire. Elle se souvint d'avoir passer deux soir à être avec les deux amours de sa vie, sa soeur et lui. Par chance, ils s'entendaient bien. Elle se leva de son lit et enfila un jean, un débardeur noir et mit son blouson de cuir pardessus. Elle s'observa un long moment dans le miroir de sa chambre et décida de ne pas se maquiller, elle semblerait encore plus blême qu'elle ne l'était maintenant. Tout ce qu'elle espérait était de ne pas vomir devant lui... Elle aurait bien plus qu'honte. Attachant ses cheveux en queue de cheval, elle quitta la maison pour marcher, les mains dans les poches, vers la gare. Elle y arriva et s'accota contre le mur en observant Naït descendre du train. Sa soeur avait fait vite, dis donc... Elle l'observa, il était toujours aussi beau même avec la mine inquiète sur son visage. Elle le vit regarder autour de lui, comme s'il la cherchait puis elle s'avança vers lui.

Salut...

Elle passa ses bras autour de sa taille et vint se blottir contre lui, le serrant fort. Elle était heureuse qu'il soit enfin là et lui prouva en l'embrassant tendrement sur les lèvres avant de le prendre par la main, marchant avec lui vers sa maison où ils pourraient discuter doucement.

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Naït Delano
Naït Delano

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MessageSujet: Re: Symptômes alarmants {Feat. Naït}   Symptômes alarmants {Feat. Naït} EmptyDim 20 Mai - 21:01

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Ces trois jours passés avec elle furent un pur bonheur. J’avais prévenu mon père de mon escapade dans le 11, il était au courant bien sûr, mais malgré cela j’avais été punis pour avoir ainsi négligé mon entrainement.
Trois jours auprès d’elle ou j’ai pu la tenir dans mes bras, ou nos doigts entremêlé ne se lâchaient plus, ou nos baiser me consumer toujours autant, et ou nous partagions notre amour dans la chambre d’Avery. Sentir nos corps si proche l’un l’autre était un pure régale. Bien sûr notre relation allait au-delà du physique, nous sommes amoureux. Chaque fois que l’on peut se le dire, sachant que nous allions être trop vite séparés, on se le disait. C’est toujours dure de dire je t’aime à quelqu’un mais tellement important lorsqu’on est sûre de soi et que l’autre partage votre amour. C’est important qu’Avery sache que chaque jour, heure, minute et seconde, je l’aime. Elle est tout pour moi et je ferais tout ce que bon lui semble.
J’ai même appris à connaitre sa petite sœur, adorable et qui semble elle aussi bien m’aimer. Le soir de son anniversaire, je lui avait d’ailleurs offert un petit livre de berceuse du district 12, je lui en avais même chanté certaine afin qu’elle connaissent certaine des chansons qui circulent dans le 12 ou qu’on chante aux enfants malade, au nouveau-né pour les faire dormir etc.
Ce cadeau semble lui avoir plu et j’en fut fort heureux.
Lorsque je suis partie se fut tellement douloureux. Je me souviens l’avoir embrassé longtemps, soufflé "je t’aime" un nombre incalculable de fois, et je lui ai promis de revenir dès que je le pourrais. Je m’étais retourné, prêt à monter dans le train lorsqu’elle me sauta dessus, me força à me retourner afin de m’embrasser à nouveau. Elle m’avait serré contre elle, j’avais posé mes mains sur ces hanches pour la garder encore prêt de moi. Front contre front elle me l’avait encre murmurer, ce "je t’aime" qui me fait frissonner à chaque fois, qui me fais sourire et qui me soulage tellement de savoir que je ne suis pas le seul à ressentir tout cette amour. Le contrôleur vint me chercher car le train allait partir.
Lorsque je fus monté dans le train, je me rappelle du regard du contrôleur, compatissant alors qu’il me disait :
- Votre fiancée ?
- Non… Du moins pas encore, je lui avais souris, complice.
- Vous êtes mignon tous les deux, et vous avez l’air heureux. Et elle semble beaucoup tenir à vous.
- Oui, je m’en rends compte.
Le train partie, je ne l’ai pas lâché du regard, magnifique sur le quai. Même lorsqu’elle fut hors de portée, je penchais ma tête afin de la trouver…
Je m’étais enfermer dans la chambre et avait pleuré.
Je n’ai jamais été aussi bien de toute ma vie, et qu’elle fut mon déchirement. J’étais comme perdu et incomplet sans elle.
Cela fait une semaine que je suis partie et je ne me suis jamais senti aussi vide et triste de toute ma vie. Oui j’ai besoin d’elle auprès de moi. Elle est celle que j’ai choisie, celle que j’aime et que je compte bien épouser un jour, je le sais, je le sens.
Une semaine que je n’ai pas de nouvelle d’elle et ça aussi c’est terrible. Comme tous les matins, je fonce pour voir si j’ai du courrier et ce matin, ô miracle enfin une lettre. Je monte dans ma chambre le plus rapidement possible et lis la lettre :

Naït,

tu me manques énormément depuis nos nuits passées ensembles. J'ignore même comment je fais pour survivre sans ta peau chaude contre la mienne, sans tes lèvres sur les miennes. Toutefois, nos ébats ont emmené une petite complication que je devrais mettre au clair avec toi... Depuis que tu es parti j'ai des fringales, je suis extrêmement fatiguée, j'ai des nausées et mes règles tardent... J'ai peur que ce soit ce que je pense bien que l'infirmière du 11 me l'affirme. J'ai besoin de toi ici, maintenant, bientôt, dès que tu peux... Il faut que tu viennes. Et si tu le pouvais, avec un test de grossesse ce serait encore mieux. Je n'ai pas les moyens d'en acheter un... S'il te plait, viens le plus rapidement possible, je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi faire. Je suis mélangée.

Je t'aime,
Avery

C’est un peu décomposé que j’avais lâcher la lettre alors que la nouvelle venais en moi. Avery… Enceinte ?
Ce n’était pas encore sûr mais elle avait clairement besoin de moi. Etrangement, ce n’est pas le fait qu’elle soit enceinte qu’elle m’inquiète, non, cela me comblait même de joie, mais tant qu’on n’est pas sûre je préfère ne pas trop y penser. Tout ce qui me frappe est qu’elle va mal, qu’elle vomit, qu’elle à besoin que je sois auprès d’elle. C’est donc sans hésiter que j’avais foncé à la pharmacie acheté un test de grossesse. C’est vrai que ca coute très cher, et je suis heureux qu’elle me l’ai demandé plutôt que d’aller voir le maire.
A peine entrée, je me prépare un bagage à main avec plusieurs affaires de rechanges, je compte bien rester plusieurs jour voir une semaine avec elle. Depuis combien de jour m’avait-elle écrit cela, le temps que cette lettre.
Je descends, croise mon père et lui lance assez séchement car franchement, j’ai d’autre chose en tête que de me battre avec lui :
- Je pars voir Josh dans le 11.
- Tu te moques de moi Naït… NAÏT REVIENS TOUT DE SUITE.
Mais je cours déjà en direction de la gare.
Le voyage jusqu’au 11 ne m’a jamais semblé aussi long de toute ma vie.
Lorsque j’arrive à la gare, je tourne en rond, la cherchant des yeux, c’est bête, mais alors que je commence à me dire que je vais devoir aller chez elle, le contrôleur de la dernière fois me tape l’épaule et me dit :
- Par là.
Malgré son côté blême dû au manque de maquillage, les cheveux attachés, elle n’en est pas moins magnifique à mes yeux. Elle avance vers moi, je laisse tomber mon bagage a main et cours vers elle. Elle passe ses bras autours de ma taille alors que je la serre contre moi, mon nez contre ces cheveux.
- Salut...
- Salut, je murmure à mon tour.
Elle m’embrasse délicatement, et je lui rends son baiser, oubliant un peu nos soucis pour profiter de nos retrouvailles. Mon front contre son front, je lui murmure :
- Je suis venue dès que j’ai reçu ta lettre ce matin. Je suis là, je suis avec toi.
Elle me prend par la main, on marche doucement afin que je récupère mon bagage à main, et on marche ensemble pour aller chez elle.
Cela fait cinq minutes qu’on marche, ou un silence, pas forcément pesant s’installe entre nous.
- J’ai acheté ce que tu m’as demandé. Sache que je suis avec toi n’est-ce pas, tu sais que tu peux compter sur moi à n’importe quel moment.
Après tout, ne venais-je pas de lui prouver en venant vers elle dès que j’ai reçu sa missive. Il est certain que lorsque je vais rentrer je vais me prendre une sacré punition, mais qu’importe, elle à besoin de moi maintenant et je suis là pour elle.
Je m’arrête, vins me placer devant elle afin qu’elle me regarde droit dans les yeux. Je lui souris, lui montrant que même si c’est positif, je suis tellement heureux et fière que ce soit elle qui porte mon enfant. Bien sûre qu’elle doit avoir peur, j’ai peur aussi, mais je veux qu’elle sache qu’elle ne seras pas seule durant tout ceci…
- Tu es magnifique. Et je t’aime.
Je l’embrasse délicatement afin qu’elle se calme car je sens bien qu’elle est stressé.
On arrive chez elle, je pose mon bagage à main sur son canapé, là où nous nous sommes embrassés la première fois et je ne peux m’empêcher de sourire à l’évocation de ce souvenir. J’ouvre mon sac, sort le test et le tend à Avery.
- Il y a une notice, je te laisse le faire seule je suppose, je t’attends ici.
Oui, ce n’est même pas sûre qu’elle soit enceinte… Il ne reste plus qu’à attendre le résultat.
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Avery Asplin
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MessageSujet: Re: Symptômes alarmants {Feat. Naït}   Symptômes alarmants {Feat. Naït} EmptyLun 21 Mai - 0:12


Avery & Naït

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« Je t'aime... »






Lorsque Naït l’aperçut, elle le vit lâcher son sac et courir vers elle. Ces retrouvailles lui faisaient du bien même si les problèmes s’abattaient sur eux. Il la serra contre lui en la salua à son tour. C’était fou à quel point, quelques minutes plus tôt, elle aurait eu envie de s’arracher les cheveux en pensant à sa grossesse mais que là, une fois dans les bras de Naït tout allait mieux. Elle avait envie d’oublier tous les problèmes maintenant qu’elle l’avait pour elle seule. Elle voulait profiter de celui qu’elle aimait et non pas lui casser les oreilles avec ses problèmes.

Je suis venue dès que j’ai reçu ta lettre ce matin. Je suis là, je suis avec toi.

Elle ne répondit qu’avec un petit sourire puis lui prit la main, le laissant récupérer son sac puis marchant vers la maison d’Avery. Un silence s’installa entre eux pendant les 5 minutes de marches. Ce silence, normalement, elle l’aurait comblé par un « Je t’aime » mais elle était trop stressée pour se laisser aller à des stupidités de ce genre. Elle l’aimait, bien sûr, là n’était pas la question… C’est tout simplement que l’idée d’être enceinte la refroidissait totalement.

J’ai acheté ce que tu m’as demandé. Sache que je suis avec toi n’est-ce pas, tu sais que tu peux compter sur moi à n’importe quel moment.

Merci, tu es trop gentil…

Elle devait lui accorder un peu de gentillesse, tout de même. Il était parti du district 12 dès qu’il avait reçu sa lettre et elle ne savait même pas s’il avait dû confronter son père. Si oui, il avait dû être furax… Il s’arrêta et vint se placer devant elle, la forçant à s’arrêter à son tour et à le regarder. Elle allait lui offrir le même regard qu’elle offrirait aux autres mais elle se reprit rapidement et lui adressa un sourire. Elle lui rendit son baiser tendrement après qu’il lui ait dit qu’elle était magnifique. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui à n’importe quel moment et c’était ce qui faisait en sorte qu’elle l’aimait encore plus. Personne n’avait été là pour elle comme il était là et elle lui en était reconnaissante.

Je t’aime aussi, plus que tout

Il tentait de la calmer, de la rassurer parce qu’il comprenait qu’elle était inquiète. Encore une fois, c’était une de preuves qu’il était là pour elle, qu’il ne la laisserait pas tomber mais elle avait si peur de le perdre si jamais c’était positif… Arrivant chez Avery, il déposa son sac sur le canapé et elle put surprendre un petit sourire chez Naït. Le canapé… C’était beaucoup son meilleur souvenir… Il ouvrit son sac et sortit le test. Cette petite boîte qui contenait la réponse. Soit la libération de son stress ou la condamnation à élever un enfant… Elle lui prit doucement des mains, l’observa puis releva les yeux vers Naït, enlaçant son cou pour le serrer fort contre elle.

Il y a une notice, je te laisse le faire seule je suppose, je t’attends ici.

Elle hocha la tête et se détacha de Naït, se rendant dans la salle de bain. Elle referma la porte et s’y accota, se laissant glisser jusqu’au sol, la tête entre les mains. Elle ne voulait pas être enceinte… Pas à 16 ans même si la mort de sa mère l’avait obligée à grandir rapidement. Elle aimait tellement Naït… Elle voulait finir sa vie dans ses bras, elle voulait l’aimer et le combler chaque jour. Le fait qu’il soit dans le district 12 compliquait les choses… Le fait qu’elle puisse tomber enceinte si vite lui faisait peur. C’était une peur semblable à celle qui s’était imposée à elle lorsqu’ils s’embrassaient sur le canapé. La peur de se faire rejeter par celui qu’elle aimait… Un des seuls qui comptait pour elle. L’idée de le perdre la déroutait…

Allez…

Elle ouvrit la boîte maudite et retourna le test entre ses doigts, l’observant, le priant de dire qu’elle n’était pas enceinte. Le priant de lui sauver la vie… Elle le déposa alors qu’elle sortit le papier qui contenait les indications pour le test. Elle soupira en commençant sa lecture puis fit le test comme indiqué. Il prenait quelques minutes avant de pouvoir afficher le résultat. Recouvrant le test d’un bout de chiffon, elle sortit de la pièce et observa Naït. Elle vint l’enlacer tendrement puis déposa un baiser sur ses lèvres. Elle leva les yeux vers lui sans se détacher de ses bras.

Je veux que tu sache en même temps que moi…

Elle passa les minutes suivantes dans un silence complet, Avery dans les bras de Naït se sentait bien mieux que si elle avait été seule dans la salle de bain à attendre le verdict. Finalement, elle le prit par la main en même temps qu’elle se détacha de ses bras et l’entraîna dans la salle de bain. Elle s’arrêta devant le comptoir où se trouvait le test recouvert d’un chiffon puis lança un regard à Naït comme pour l’avertir de ce qui allait suivre. Lentement, elle souleva le chiffon mais se figea en voyant les deux barres sur le test. Elle avait lu et savait ce que ça voulait dire… Elle portait un enfant. Elle portait le bébé de Naït… Elle n’osa pas bouger pendant un moment puis elle se laissa aller contre le torse de son amoureux et pleura. Elle pleurait doucement, silencieusement mais elle pleurait en serrant Naït contre elle.

C’est impossible…

Elle avait la voix si basse en disant ces mots. Brutalement, elle repoussa Naït, se dégageant de lui pour prendre sa tête entre ses mains, sanglotant à présent. Chaque moment passé dans son lit à s’aimer… Le liquide qui avait coulé entre ses jambes après qu’ils aient atteint leur septième ciel… Elle ne détestait pas ça sur le moment, elle était contente… Mais maintenant alors que ce test lui disait que ce liquide avait apporté plus que du bonheur, elle détestait. Naït… Comment avait-il pu laisser ça lui arriver ? Comment avait-il pu penser à ne pas se protéger… Elle sortit de la salle de bain, le bousculant au passage. Elle inspira et expira un moment mais elle était trop furieuse pour ça. Elle se retourna vers Naït toujours près de la salle de bain alors qu’elle était revenue au salon. Les larmes emplissaient les yeux d’Avery et elle ne pouvait pas s’empêcher d’hurler alors qu’elle s’adressa à lui.

C’est ta faute ! Je croyais que tu ne me ferais jamais de mal…

Elle devait se défouler. Ses yeux cherchèrent quelque chose à briser, à frapper… Ils s’arrêtèrent un moment sur lui mais elle ne pouvait pas lui faire de mal. Avec un cri, elle frappa plusieurs coups dans le mur, si fort que ses mains se mirent à saigner mais elle s’en fichait. Hurlant plusieurs fois que c’était de sa faute elle osa même lui crier en le regardant dans les yeux qu’elle le détestait.


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Naït Delano
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MessageSujet: Re: Symptômes alarmants {Feat. Naït}   Symptômes alarmants {Feat. Naït} EmptyLun 21 Mai - 2:15

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


Elle semble stressée, mais en même temps qui ne le serait pas. Je dois avouer que j’avais peur moi aussi.
On est jeune, seize ans pour elle, dix-sept pour moi. On était trop jeune, et lorsque l’on repense à la menace des Hunger Games qui planent sur nous. Et si jamais son nom est pioché, alors qu’elle est enceinte, et si elle m’est arraché, je crois que je ne le supporterais pas. Et si je devais aller dans l’arène, la laissant seul…
Non je ne veux vraiment pas penser à tout cela.
- Je t’aime aussi, plus que tout.
Oui, nous nous aimons et c’était insupportable de penser que l’on pouvait être séparé, que l’on puisse un jour ce haïr ou je ne sais quoi. Nous sommes amoureux, et je serais toujours là.
Enfin chez elle, je lui tends la boite et je dois avouer que je ne sais pas trop en quoi consiste le test de grossesse, je sais seulement qu’en général les filles veulent être seules et je respecte ça. Elle me regarde droit dans les yeux, puis me serre fort contre elle tout en me caressant le coup. Je l’enlace, profitant de ce qui pourrait au final être nos derniers moments d’innocence.
Je la vois partir dans la salle de bain et reste planté la…
Je m’assois sur le canapé, joue avec mes doigts, tapent du pied, plus impatient que jamais.
Je dois avouer aussi que le stress monte en moi. Et si ça devient positif, comment réagir. Une part de moi adorerais ca, fruit de notre amour je suis sûre que cela seras une merveilleuse expérience, mais ce n’est pas moi qui porterai le bébé. Il est vrai que l’homme à la partie la plus facile, je ne le nie pas. Tout ce que l’homme bon doit faire, c’est être auprès d’elle tout le temps, ne jamais la quitter, lui montrer à quel point on l’aime et qu’elle est tout ce qui compte au monde.
Lorsqu’elle revient dans le salon, je me lève afin de l’accueillir pensant qu’elle a peut être le résultat, mais en fait non.
Elle fonce vers moi, m’enlace fort et m’embrasse. Je sens toute la pression dans ce baiser et ne peut que craindre ce qu’il va suivre. C’est un moment crucial qui se joue en ce moment même. Oui, notre relation changera du tout au tout si le résultat est positif.
S’il est négatif, ce ne seras qu’une frayeur nous montrant ainsi que nous devons être plus prudent, que nous devons faire attention.
Si c’est positif, nous devenons responsable d’une vie, tout deviens beaucoup plus sérieux. Je ne compte jamais quitter Every, je ne la rejetterais pas si elle attend un bébé, je ne lui ferais jamais ça.
- Je veux que tu sache en même temps que moi…
Je la regarde droit dans les yeux le plus sérieusement possible, passe sa main dans ces cheveux et respire doucement.
Je ne parle pas, je ne dis rien, je sais qu’elle n’a pas besoin d’entendre de discours ou je ne sais quoi… On a juste besoin d’être tous les deux, dans les bras l’un l’autre. C’est tout ce qui compte.
Je la serre fort, me sentant toujours beaucoup plus complet lorsqu’elle se tient dans mes bras. Les minutes passent, en silence mais ce n’est pas plus dérangeant. Certes le stress planait sur nous, mais ont été heureux de se retrouver l’un l’autre. Oui elle m’avait drôlement manqué.
Elle me prend la main et je sens que le moment est arrivé. C’est maintenant.
On s’avance doucement vers la salle de bain, elle s’arrête devant le comptoir, le test apparemment caché sous un tissu.
Elle me lance un regard inquiet avant de soulever le chiffon.
Deux barres… Je ne sais pas ce que cela signifie. Pourtant, la façon de réagir d’Avery, à sa façon de se figer.
Elle ne bouge pas, et je m’inquiète de plus en plus. Soudain, elle se retourne et viens pleurer contre mon torse.
Je la serre alors que je lui chuchote que tout va bien se passer, que je l’aime et que je suis là.
- C’est impossible…
Ainsi, c’est positif. Elle porte mon enfant. Elle porte notre enfant. Une lourde responsabilité s’abat sur nous sans vraiment que l’on s’en rende compte. Je ne sais pas trop si je suis heureux effrayé…
Mais alors que je me demande comment réagir, Avery elle a trouvé la réponse. Elle me repousse violement, prend sa tête entre les mains et sanglote.
Oui nous n’avons jamais été prudent… Nous n’avons jamais eu l’idée de nous protéger mais à quoi bon, nous nous aimons…
Elle sort de la salle de bain, me bousculant violement au passage et part vers le salon.
Sa réaction me fait peur, mais en même temps, elle m’emplit tellement de colère. Je ne pensais pas qu’elle réagirait de façon aussi violente.
- C’est ta faute ! Je croyais que tu ne me ferais jamais de mal…
Je sors de la salle de bain pour la retrouver.
- Mais je ne t’ai fait aucun mal Avery. Comment peux-tu considérer cela comme mal. Ce n’est rien d’autre que le fruit de notre amour.
Je n’arrivais pas à croire qu’elle rejette toute la faute sur moi, c’est invraisemblable.
- Comment peux-tu me dire que c’est de ma faute, il me semble que tu étais là toi aussi, totalement consentante.
Oui, nous nous étions aimés toute ces fois dans sa chambre, comment en si peu de temps, le fait de la retrouver me frustre autant.
Elle semble s’agiter et chercher quelque chose. Elle me fixe avec colère et je suis persuadé qu’elle va venir me frapper ou je ne sais quoi. Je ne lui ferais aucun mal et je lui servirais de défouloir si cela peut la calmer, et me calmer soit dit en passant.
Elle se met à crier puis frappa contre le mur, encore et encore, si fort que le sang coule sur ces mains. Elle hurle encore et encore que tout est de ma faute, que je suis le seul et unique responsable.
Alors que ça me fait mal de la voir se faire du mal ainsi, mais à chaque fois qu’elle hurle que c’est de ma faute, c’est comme un coup de poignard dans mon cœur. J’ai l’impression d’entendre mon père me faire des reproches sans cesse et c’est tellement blessant de se sentir aussi minable. Lorsqu’elle me hurle qu’elle me déteste, tout en me regardant dans les yeux je ne tiens plus.
Je fonce vers elle, lui prend les deux mains afin qu’elle cesse de se faire du mal et la regarde droit dans les yeux, tentant de me calmer. J’ai moi aussi les larmes aux yeux, de tristesse comme de rage face à sa réaction.
- Comment oses-tu me balancer ca en pleine figure. On s’aime tous les deux, on s’aime et on arrivera a surmonter ça, mais seulement si tu grandis un peu et que tu réagis autrement.
Je tente en vain de me calmer, non vraiment je suis énervé.
- Je ne suis pas le seul responsable et j’aimerais que tu t’en rendes compte Avery. Je ne pensais vraiment pas que tu me ferais ça, après tout ce qu’on s’est dit, tout ce qu’on a partagé.
Je lui lâche les mains et m’éloigne d’elle un peu.
- Cela devrait être une bonne nouvelle, je dois avouer que j’étais assez heureux même s’il est vrai que c’est trop tôt, et c’est toi qui viens tout gâcher, certainement pas moi, même si j’ai ma part de responsabilité, il serait bien que tu réfléchisse aux tiennes Avery, car tu en a aussi.
Je la regarde, et alors que tout se passait si bien, je sens que notre première dispute est en train de se produire en ce moment même…
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MessageSujet: Re: Symptômes alarmants {Feat. Naït}   Symptômes alarmants {Feat. Naït} EmptyLun 21 Mai - 15:03


Avery & Naït

Symptômes alarmants {Feat. Naït} 2v9rarb

« Je t'aime... »






Alors qu’elle était contre son torse, qu’elle pleurait, il lui chuchotait que tout irait bien, qu’il l’aimait, qu’il était là pour elle mais elle n’écoutait rien. Elle ne voulait rien entendre, restant fixe sur cette idée qu’elle avait que Naït venait de lui pourrir la vie. Comment pouvait-elle ne serait-ce que l’espace d’un instant s’imaginer élever un enfant ? Elle se sentait absolument incapable de leur porter pendant 9 mois puis l’accouchement, bon dieu, des images effrayantes s’imposaient dans son esprit alors qu’elle y pensait. Des femmes en étaient mortes, la douleur avait pris le dessus et elles étaient mortes… Elle sortit de la salle de bain, le bousculant avec violence en lui hurlant que c’était de sa faute et qu’elle croyait qu’il ne lui ferait jamais de mal. Il la rejoignit en lui disant qu’il ne lui avait pas fait de mal, que c’était le fruit de leur amour. Il continua, visiblement abasourdi par ses accusations :

Comment peux-tu me dire que c’est de ma faute, il me semble que tu étais là toi aussi, totalement consentante.

Oui, totalement consentante mais aveuglée par l’amour ! Assez folle pour accepter qu’on ne se protège pas !

Elle se mit alors à frapper le mur avec fureur et à crier pour se défouler, s’imaginant presque que c’était le corps de Naït qu’elle ruait de coups même si elle n’oserait pas le faire réellement. Il la frustrait tellement… Elle lui hurlait, lui disait qu’il était responsable. Elle se sentait cruelle de lui dire ça mais que pouvait-elle faire d’autre ? Il l’avait mise enceinte… Il lui avait donné un enfant à s’occuper, une charge en plus… Comme si Alice, son père et son frère n’étaient pas assez. Elle voulait qu’il comprenne qu’elle ne pouvait pas s’en occuper, qu’elle ne serait jamais capable et que c’était, oui, de sa faute. Elle lui cria une seule fois qu’elle le détestait puis il fonça vers elle. Par réflexe, elle eut un mouvement de recul comme s’il allait la frapper mais il ne fit que lui prendre les mains pour qu’elle arrête de frapper contre le mur. Il la regardait dans les yeux et elle pouvait deviner qu’il avait envie de pleurer par ses yeux brillants mais qu’est-ce que ça changerais si elle, en ce moment même, pleurait toutes les larmes de son corps ?

Comment oses-tu me balancer ça en pleine figure. On s’aime tous les deux, on s’aime et on arrivera a surmonter ça, mais seulement si tu grandis un peu et que tu réagis autrement. Je ne suis pas le seul responsable et j’aimerais que tu t’en rendes compte Avery. Je ne pensais vraiment pas que tu me ferais ça, après tout ce qu’on s’est dit, tout ce qu’on a partagé. Cela devrait être une bonne nouvelle, je dois avouer que j’étais assez heureux même s’il est vrai que c’est trop tôt, et c’est toi qui viens tout gâcher, certainement pas moi, même si j’ai ma part de responsabilité, il serait bien que tu réfléchisse aux tiennes Avery, car tu en a aussi.


Il était vraiment énervé mais à la fin de ce petit discours, il lui lâcha les mains et s’éloigna d’elle tandis qu’Avery se répétait ses paroles en tête pour les comprendre. Elle n’était pas dupe et savait qu’elle avait des responsabilités, évidement… Mais le fait qu’il lui balance directement au visage qu’elle était immature et qu’elle venait de gâcher cette « bonne nouvelle » par sa réaction mit le feu aux poudres. Elle détestait se faire insulter ou se faire juger. Elle tremblait de rage, elle avait la vue brouillée par les larmes et elle sanglotait toujours ma sa cible était claire. Elle s’avança d’un pas furieux vers Naït et le gifla. Si fort que la marque de sa main resta sur sa peau et que sa lèvre, qu’elle avait touchée par la gifle, se mit à saigner. Elle le poussa violemment puis se détourna en se prenant la tête entre les mains.

Tu me dégoute, tu me dégoute…

Elle s’assit sur le canapé, le visage dans ses mains et se remit à pleurer. Elle n’aurait pas giflé Naït en temps normal, elle l’aimait plus que tout. Mais là… Elle n’arrivait pas à se contrôler. L’idée d’enfanter lui faisait peur et la révoltait. Elle releva la tête vers Naït. Il semblait fâché, bien sûr. Il venait d’assister à une crise incroyable de la part de sa petite amie puis de se faire gifler… Elle, elle était dans tous ses états. Dévastée par la nouvelle, fâchée par l’attitude de Naït et elle regrettait déjà de l’avoir giflé mais jamais, au grand jamais, elle n’irait s’excuser dans un pareil moment où tous deux fumaient de rage. Elle se leva, lasse de cette dispute et regarda Naït dans les yeux.

Va-t’en.

Elle se retourna puis disparut dans le couloir qui menait aux chambres. Elle longea les murs en laissant ses mains caresser la peinture aussi froide que son cœur, ne se souciant plus de Naït. Avait-il quitté, quitterait-il ou déciderait-il de s’acharner sur elle et de venir cogner à la porte de sa chambre ? Elle s’en ficherait… Dans le deux cas, elle ne voulait pas le voir. Elle allait se refermer sur elle-même comme d’habitude, comme avant… Elle n’avait pas besoin de Naït pour respirer, manger ou boire… Dans ce cas, s’il ne revenait jamais, elle saurait vivre sans lui. Tournant la poignée de sa chambre, elle observa ce lieu, revoyant Naït dans chacun des endroits. Son lit… Debout à quelques endroits… L’enlaçant par derrière alors qu’elle se peignait les cheveux un matin. Même cette chambre était imprégnée de lui… Elle ne pouvait pas rester ici. Son regard se posa sur la porte, Elle ne voulait pas croiser Naït. Elle observa la fenêtre puis décida de sortir par celle-là. Elle s’enfuit de la maison en essayant de ne pas passer par le chemin de la gare pour éviter toute rencontres non voulues avec le père de son enfant. Elle marcha jusqu’aux champs où se père cultivait normalement. Le temps de la récolte était passé et les champs étaient presque vides… Elle alla se trouver un arbre où elle serait bien, seule. Elle s’y assit en regardant son district, les larmes aux yeux. Elle pensait à tout ce que le bébé allait emmener dans sa vie… Peut-être que du malheur…


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Naït Delano
Naït Delano

◭ SOS : 248
◭ District : District 12 - Le charbon
◭ Arrivée à Panem : 26/04/2012
◭ Double compte : Loucian Caldin
◭ Localisation : Quelque part au Capitole

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MessageSujet: Re: Symptômes alarmants {Feat. Naït}   Symptômes alarmants {Feat. Naït} EmptyLun 21 Mai - 18:08

Naït Ҩ Avery
« La vaste nuit allume toutes les étoiles. »


- Comment peux-tu me dire que c’est de ma faute, il me semble que tu étais là toi aussi, totalement consentante.
- Oui, totalement consentante mais aveuglée par l’amour ! Assez folle pour accepter qu’on ne se protège pas !
- Et moi alors ! J’ai fait tout cela exprès tu crois. Nous avons tous les deux été aveuglés par notre amour.
Je la regarde, impuissant et en même temps déçu. Mais je dois me mettre à sa place. Porter un enfant est vraiment pas de tout repos, je le conçois, et beaucoup de femme meurt…
Rien qu’en pensant cela, un frisson me parcours le corps, je ne supporterais pas de la voir mourir. Mais lorsque l’on a les moyens, les femmes ne meurent pas, ou très peu. J’ai les moyens, je peux tout offrir à Avery… Tout dans la mesure du raisonnable. Elle n’a pas à s’inquiéter pour notre futur, je peux lui offrir un avenir sans soucis, ou l’argent n’est pas un problème et ou nos enfants grandirons dans l’amour et la douceur.
Elle ne semble cependant pas l’entendre de cette oreille.
Alors que je la regarde se faire du mal en frappant contre le mur, je ne doute pas en vrai qu’elle rêve que ce soit moi, et j’aurais préféré car elle se ferait beaucoup moins souffrir. Alors que je vois ces mains saigner, j’ai envie de lui prendre délicatement et de lui soigner, mais je doute que ce soit vraiment le moment pour tout cela… La tendresse n’est pas de mise en ce moment.
Je prends toute ces accusations, toute sa haine en pleine figure et ca me fait tellement mal. Se rend-elle compte de la façon dont elle me fait souffrir.
Elle qui dit m’aimer, la voilà en train de me tuer à petit feu. Venant de mon père cela fait toujours mal car je me dit qu’au final il ne me connait pas, mais lorsque cela vient de la femme de votre vie, de la fille que vous aimez plus que tout, c’est tellement douloureux de se rendre compte que je suis aussi une déception quelque chose qui mériterait de mourir tant j’apporte des ennuis. Ainsi tout ce que je fais, tout ce que j’entreprends n’est jamais assez, et cela fait tellement mal…
Lorsqu’elle me crie qu’elle me hait, la douleur est trop vive pour que je reste sur place à me taire… Non…
Elle se recule, comme si elle avait peur de moi. Encore un coup de poignard dans le cœur. C’est comme si elle n’avait rien écouté, toute ces promesses que je lui aie faites, tout ce que je lui ai dit, des paroles qu’elle semble avoir oublié…
Les larmes ont du mal à ne pas couler tellement je souffre, mais je tiens bon, je veux me montrer fort, lui montrer que si nous sommes fort tous les deux nous pouvons vaincre.
Je lui balance tout ce que j’ai sur le cœur alors qu’elle me regarde droit dans les yeux, et je me dis que je vais peut-être trop loin, mais je suis tellement en colère que je m’en moque. Elle veut faire mal, et bien on sera deux.
Je m’éloigne d’elle, sachant pertinemment que si ce n’est pas moi, c’est elle qui me repoussera.
Elle me regarde, les yeux pleins de larmes, plus en colère que jamais, s’approche de moi et avant même que je puisse m’en rendre compte me gifle violement.
Ce n’est pas la gifle la plus douloureuse que j’ai reçu physiquement, par contre, mentalement, cette gifle est fatale. Ma tête qui avait basculé vers la droite, je la laisse ainsi, le regard perdu. Je ne réagit même plus…
Elle ressemble tellement à mon père, là tout de suite que c’est plus douloureux que cette gifle. Je sens le sang couler sur ma joue et cela me confirme qu’elle a dû y mettre toute sa colère.
- Tu me dégoûtes, tu me dégoûtes…
S’en est ainsi, je la dégoute… Tout comme je dégoute mon père, je ne suis que déception même auprès de la femme que j’aime… Je ne sers à rien. En fait, j’aurais mieux fait de ne pas voir le jour, cela aurait tellement mieux valu pour tout le monde…
Je regarde toujours un point invisible alors que ma tête ne bouge toujours pas, comme abasourdit par ce qu’il vient de se passer. Le seul mouvement que je fais et encore dû à Avery qui me repousse une nouvelle fois contre le mur. Je ne la regarde pas, mais je vois bien qu’elle s’assoit sur le canapé… Dire que dix minutes plutôt je souriais encore en voyant ce canapé, pour moi maintenant, il me rappelle à quel point je lui ai gâché la vie et à quel point elle me hait désormais.
Je l’entends pleurer mais je ne bouge pas. En temps normal je l’aurais prise dans mes bras, embrassé, dit des mots doux, là je n’ai rien envie de dire… Pour me faire gifler une nouvelle fois, très peu pour moi.
Je suis plus en colère que jamais, mais pas seulement contre Avery, contre moi-même. Je sers les poings histoire de tenter de reprendre mon calme, qui ne vient pas…
- Va-t’en.
Elle se lève et part dans le couloir. J’entends la porte de sa chambre s’ouvrir, puis se fermer violement, je cours vers elle et hurle :
- Je ne partirais pas. Je ne t’abandonnerais pas Avery !
J’essaie d’ouvrir la porte, fermé bien évidemment.
- AVERY OUVRE MOI… OUVRE MOI TOUT DE SUITE.
Mais elle n’ouvre pas et je me dis au final qu’elle a raison… Je me mets dos à sa porte, me laisse glisser par terre et me mets à pleurer. Pleurer sur ma misérable existante ou tout ce que j’entreprends, tout ce que je touche ne deviens que désordre et chaos. Je pleure pour Avery qui ne me parleras plus jamais…
S’en ait ainsi, la femme que j’aime me hais… Tout est finis.
Je me relève et hurle :
- ET MERDE !
Je frappe contre le mur, plus énervé que jamais, prend ma valise et sort en claquant la porte qu’elle entende bien que je pars, qu’elle entende bien qu’elle n’as plus à s’en faire, que je ne l’embêterai plus… Du moins pas encore.
Je vais rester quelque jours chez Josh malgré tout, heureux d’avoir un ami sur qui compter, heureux d’avoir quelqu’un qui seras me consoler car il est mon ami et qu’on a toujours été là l’un pour l’autre.
Je viens de perdre l’amour, encore heureux qu’il me reste l’amitié…
The End
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